Et si on s’attachait aussi à l’épanouissement et au sentiment d’appartenance...

Investir l’école comme lieu de vie

La qualité de lʼéducation “à la française” et les valeurs quʼil porte sont les vecteurs de sa popularité auprès des familles françaises et étrangères qui fréquentent les établissements dʼenseignement scolaires à lʼétranger. Mais lʼécole nʼest pas quʼun lieu dʼenseignement : De nombreux efforts sont heureusement menés pour que ce soit aussi un lieu de vie et nous considérons à la FAPEE que le vivre ensemble mérite plus quʼun règlement intérieur des droits et devoirs (des élèves uniquement !) mais une véritable réflexion au niveau de lʼétablissement et des instances de tutelle pour que lʼécole soit un lieu dʼépanouissement.

Lutter contre la passivité
Les enquêtes PISA ont mis en évidence la forte anxiété de nos élèves et leur peur de l’échec.
Les professionnels dénoncent aussi souvent la passivité des élèves, leur attitude de consommateurs dʼécole. Tous les projets d’établissement doivent s’attacher à valoriser le potentiel de chaque élève et celui-ci ne peut plus sʼexprimer uniquement à travers le prisme des résultats scolaires.

Une éducation sur le vivre à lʼécole.
Le sentiment dʼappartenance, le respect mutuel, la solidarité, la citoyenneté, la confiance en soi doivent sʼapprendre au même titre que les enseignements académiques. Ils se nourrissent dʼune vie scolaire riche qui doit sʼélargir aux Talents des élèves, au sport, aux arts. Elle doit célébrer les mérites et les victoires...

VIVE LES RITES !
Institutionnaliser un certain nombre de Rites -qui existent déjà dans beaucoup dʼétablissements, tels que les cérémonies de graduation, le bal des lycéens, les joutes oratoires, les concours de poésie,
les spectacles de fin dʼannée, les matches adultes-élèves, etc. font vivre l’école...
Pourquoi empêcher les élèves de venir en cours déguisés à carnaval ? Pourquoi un niveau ou un cycle ne choisirait-il pas sa propre tradition, son propre projet pédagogique ou artistique distinctif et insigne ?

Attention a la fragilité adolescente
Le temps du collège est aussi celui de la puberté. Durant cette période de transformations physiques et psychiques que traverse l’adolescent(e), le rapport à soi, aux autres et au monde, se trouve modié : les « adaptations » nécessaires à cette évolution se font, la plupart du temps, à travers ce qu’il est convenu d’appeler « la crise d’adolescence ».
Il existe cependant des adolescent(e)s pour lesquel(le)s cette période crée un véritable mal-être, voire une souf- france. Le mal-être est une notion subjective qui peut s’exprimer à travers une diversité de comportements et de manifestations.
Les signes d’alerte sont multiples : une véritable attention portée aux élèves et à leur diversité permettra de percevoir un besoin d’aide souvent non exprimé. Un intérêt particulier sera accordé aux élèves en situation de handicap.
La qualité des échanges entre les adolescent(e)s, les membres de l’équipe éducative et les parents facilite la prise en compte des signaux observés et l’évaluation des situations pour déterminer la conduite d’aide la plus adaptée.

LES OBJECTIFS DU PLAN D’ORIENTATION STRATEGIQUE DE L’AEFE 2014-2017

  • * Action 22
    Renforcer les politiques de vie scolaire et l’engagement des élèves sur des projets solidaires, humanitaires ou sportifs ouverts sur les pays d’accueil.
    -* Action 23
    Développer la représentation des lycéens et leur rôle au sein des Conseils des délégués pour la vie lycéenne, susciter la création de Conseils de zone des délégués pour la vie lycéenne

Voir également les Conseils de la vie collégienne récemment mis en place, le guide d’une école bienveillante pour repérer les signes de mal-être des élèves