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CA AEFE 24 juin 2021 : déclaration liminaire de la FAPEE

CA AEFE 24 juin 2021 : déclaration liminaire de la FAPEE

Nous souhaitons tout d’abord remercier pour leur travail les différentes équipes, autant dans les services centraux que dans les établissements, qui auront à nouveau été mises à rude épreuve durant cette année scolaire comme d’ailleurs les familles et les élèves l’ont été. Nous voulons remercier tout particulièrement la DEOF, et notamment Vassiliki Driancourt et Sébastien Mourot, pour leur disponibilité, la qualité du dialogue et les efforts déployés auprès de la MPE du MENJS et des DEC des académies de rattachement. }

D’ailleurs, les différentes problématiques rencontrées ces dernières semaines, nous amènent à nous poser la question légitime d’une possible délégation de compétence à l’AEFE en matière d’organisation des examens. Le fait que ceux-ci soient gérés par des académies de rattachement en France, parfois différentes dans un même pays pour le brevet et pour le bac, est un véritable casse-tête pour l’Agence.

Concernant la phase 3 du plan d’aide, nous regrettons vivement qu’une fois encore il n’ait été communiqué aux établissements que très tardivement laissant au mieux 3 semaines pour informer les familles, leur permettre de monter des dossiers et tenir des commissions locales. Et comme l’année dernière, nous nous interrogeons sur la finalité de ce dispositif. A-t-on véritablement voulu aider les familles ou a-t-on en réalité plutôt cherché à aider les établissements à faire face à des impayés sans se soucier des réelles difficultés des familles qui pour certaines s’étaient endettées pour honorer leurs engagements financiers ?

Concernant les groupes de travail sur l’aide à la scolarité et sur les EBEP, nous tenons à saluer l’engagement des personnes qui les ont pilotés et l’écoute dont ils ont fait preuve afin d’aboutir à des avancées réelles dans le cadre d’un dialogue constructif.

Nous sommes en revanche beaucoup moins positifs sur ceux sur la gouvernance et le financement du réseau qui devront impérativement reprendre à la rentrée avec une méthodologie revue et concertée.

Nous réitérons notre demande pour une refonte en profondeur de la circulaire sur les instances qui est inadaptée aux spécificités de l’enseignement français à l’étranger et qui exclut les parents de certaines instances. Certes, dans le projet de nouvelle circulaire, il y a une avancée avec la création d’une commission de consultation budgétaire dans les EGD mais aussi un net recul avec la suppression de compétences décisionnelles du conseil d’établissement qui n’avait jamais été évoquée et pour laquelle nous avons été mis devant le fait accompli ;
Nous réitérons également notre demande pour que la réforme de la contribution financière des EGD et des établissements conventionnés permette non seulement plus de lisibilité et de prévisibilité mais également plus de transparence et plus d’équité. Il est essentiel que cette future contribution unique soit véritablement corrélée aux services rendus par l’Agence plutôt qu’être un impôt sur la croissance des établissements et corrige à terme des ratios chiffre d’affaires / aide nette beaucoup trop disparates (allant pour les EGD de 19 à 267 % et pour les conventionnés de 4 à 196 %) ;

En guise de conclusion et pour finir sur une note positive, nous saluons l’initiative du directeur de l’Agence d’organiser dans le cadre du séminaire des personnels d’encadrement 2021 des ateliers sur le rôle des parents dans les établissements en gestion parentale et la place des parents dans les EGD. Cela va dans le sens du plan de développement de l’EFE qui vise par l’un de ses axes à mieux associer les parents d’élèves à la vie des établissements et du réseau, parents qui ne sont ni des usagers ni des clients mais des partenaires à part entière. Nous attendons désormais les 2 sièges supplémentaires promis au conseil d’administration de l’Agence.