Devant l’urgence, la FAPEE a demandé, qu’exceptionnellement, l’AEFE accorde aux établissements conventionnés d’avoir recours cette année 2022-23 à des personnels en détachement direct du MENJS afin de se laisser le temps de la réflexion pour faire évoluer les statuts des personnels. Ce n’est pas la piste choisie par le MEAE qui privilégieraient la réécriture immédiate du décret 2002-22 définissant le statut de résident et parmi les pistes explorées celle de l’UNSA.
L’UNSA propose de retenir le principe d’une entrée fonctionnelle (sur les missions exercées) plutôt qu’une entrée sur critère géographique avec la distinction qui existait jusqu’à présent. Ainsi les personnels seraient détachés sur missions spécifiques (encadrement, direction, inspection, formation) et des personnels détachés sur missions d’enseignement. Nous n’y sommes pas opposés mais regrettons que cela se fasse dans la précipitation et attendons la réunion du groupe de travail auquel nous souhaitons être associés car nous sommes les principaux financeurs du réseau. Une ligne rouge ne doit pas être franchie : celle d’un coût des détachements encore supérieur pour les établissements et par conséquent pour les familles.
Dans l’attente, l’incertitude pèse sur les recrutements de personnels titulaires pour la rentrée de septembre. Une trentaine d’établissements qui auront de grosses difficultés de recrutement sont déjà identifiés et seront accompagnés, nous en avons demandé l’assurance. L’AEFE ouvrira des postes d’expatriés mais clairement pas autant que de postes de résidents ouverts. L’enseignement à distance a ouvert des perspectives (on peut imaginer des classes hybrides) mais le bricolage de la rentrée s’annonce à hauts risques pour certains.
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