Actualités

Eléments sur la mise en place des enseignements de spécialité en 1ère

entretien avec le service pédagogique (14/05/2019)

Fabrice Rousseau, chef du service pédagogique, sera à l’assemblée générale de la FAPEE le vendredi 5 juillet pour expliquer la mise en place de la réforme du lycée, le nouveau bac et répondre aux questions des parents.

Eléments sur la mise en place des enseignements de spécialité en 1ère

Enseignements de spécialité
Le service n’impose pas de nombre plancher d’élèves pour ouvrir une spécialité. C’est coûteux mais la consigne du ministère est de respecter la volonté de la famille et de l’élève ET l’avis du deuxième conseil de classe de l’année.
Pour les enseignements que l’établissement ne pourrait pas assurer, il pourra s’adresser au CNED (le service pédagogique était en attente de l’accord du ministère de l’éducation) . Le CNED propose tous les enseignements sauf NSI (numérique et sciences de l’informatique), anglais, théâtre et audio visuel. Le recours au CNED est à la charge des parents.

Enseignements de spécialités artistiques : Plusieurs courriers (dont la FAPEE) ont été envoyés au ministère en raison de refus non justifiés (des options existaient déjà dans l’établissement) ou d’exigences apparues en cours d’instruction des dossiers, notamment sur les enseignements artistiques. Des reconsidérations ont été fortement demandées.

NSI (numérique et sciences de l’informatique)  : l’AEFE a lancé un appel d’offre aux ESPE (écoles du professorat en France) pour former, en présentiel et à distance, 84 enseignants identifiés, pas obligatoirement titulaires. Une 1ère session de cours aurait lieu en août et une 2ème session en octobre. 50 établissements devraient avoir la spécialité NSI soit 30% des établissements.

INE (Identifiant National Elève)  : le dossier est complexe :
Deux solutions possibles : l’une, demandée par l’AEFE, d’un générateur d’INE pour les évaluations et inscriptions aux examens. L’Education nationale pousse pour une solution plus exigeante (intégrer toutes les données d’élèves) dans sa base.
Cette demande se heurte à la réalité de l’enseignement français à l’étranger :
1/opportunité : il y a dans l’EFE une grande proportion d’élèves de primaire qui ne poursuivront pas forcément dans le secondaire jusqu’au bac et/ou ne viendront pas dans le supérieur en France,
2/légalité : Les RGPD locales s’appliquent sur les établissements de l’étranger et certaines sont particulièrement strictes sur la transmission de données de mineurs nationaux.

Pour les évaluations nationales de CE1, 6ème et 2nde, nos élèves ne les passeront pas car l’AEFE n’a pas accès à la plateforme de dépouillement intégrée.
Il y a cependant des outils de suivi de compétences des élèves développés dans les établissements, notamment à Madagascar. Toutes les équipes des établissements ont créé collectivement leurs propres évaluations.