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Etablissement conventionné : vous avez dit "intérêts corporatistes" ?

  • On ne peut pas imposer un même modèle organisationnel pour les petits établissements et les grandes structures...
  • - L’AEFE doit savoir accompagner les établissements dans leur évolution...
  • - Des APE gestionnaires veulent un poste support pour les aider dans leur tâche de BÉNÉVOLES....

Les DAF expatriés se sentiraient menacés par nos remarques, qui sont pourtant frappées au coin du bon sens.

Quand il est déclaré au CA de l’AEFE du 1er juin par une organisation syndicale "La tentation est grande, pour les représentants des familles, pour les investisseurs, de revendiquer donc « toujours plus « d’autonomie » en vertu du principe « Qui paie décide ».
L’autonomie est un concept dénaturé devenu un mot valise… discutable lorsqu’elle est présentée comme ce qui entraîne le renforcement de la privatisation de la gestion et de l’administration des établissements sans garantie de service public. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir et nous rappelons notamment notre attachement à ce que ce soit les adjoints gestionnaires des chefs d’établissements qui assurent le pilotage administratif et financier des établissements. "

Devenons-nous rappeler que les établissements conventionnés sont des établissements privés au regard du droit français (code de l’éducation) et du droit local ? Que la privatisation de la gestion est une réalité pour un établissement de droit local et qu’une gestion privée n’obère en rien la délégation de mission de service public de pouvoir scolariser les enfants français ? Que seulement 1/3 des 156 établissements conventionnés ont un DAF nommé par l’AEFE (52 expatriés et 5 résidents) et que les autres sont bien des DAF locaux ?

Bref, le verrouillage fonctionne pour que rien n’évolue. Pourtant pour le législateur français (Art. L 452.4) la convention est une association, un partenariat. Le modèle de l’établissement conventionné en gestion parentale repose sur une étroite collaboration avec les parents et les responsabilités qu’ils assument pour le compte de l’établissement.
Dans l’esprit du législateur comme pour nous, ce n’est pas une mise sous tutelle administrative.