Il est ainsi rappelé que l’accessibilité pédagogique est l’affaire du second degré comme du premier en dépit des défis spécifiques qu’elle pose au collège et au lycée, a fortiori dans les classes à examens. Sur ce dernier point et pour rappel, les aménagements demandés pour le DNB comme pour le baccalauréat doivent s’inscrire dans la parfaite continuité des modalités d’évaluation des acquis de l’élève tout au long de l’année. La rupture dans les conditions de passation est un facteur, évitable, de fragilisation supplémentaire.
En matière de continuité et de cohérence inter degré, il est capital que les réponses éducatives proposées et autres dispositifs (PPS, PAP, PAI, PPRE) mis en œuvre durant l’enseignement primaire, fassent l’objet d’une communication soignée aux équipes du secondaire. C’est un point de vigilance qui pourrait utilement nourrir certaines concertations en conseil de cycle 3.

L’outil Qualinclus-EFE reste à la disposition des établissements pour les aider à élaborer un état des lieux et établir un plan d’action. Les 5 focales qui le structurent (Accueillir les EBEP : état de la politique globale d’établissement, s’adapter aux besoins éducatifs particuliers des élèves dans la classe, former et accompagner les équipes éducatives à la scolarisation des EBEP, sécuriser le parcours de l’EBEP, coopérer en réseau de partenaires internes et externes) couvrent l’essentiel des enjeux et pratiques inclusifs
Enfin, l’enquête EBEP de rentrée, à saisir à partir de la situation de la fin d’année scolaire dernière (pour le rythme nord), doit faire l’objet d’une remontée de tous les établissements de façon à ce que l’Agence et son observatoire (Obep) disposent d’éléments exhaustifs d’exploitation statistique. Ce questionnaire a été assez significativement retouché pour mieux appréhender la dynamique inclusive de l’établissement.