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Loi pour une école de la confiance

Ce qui peut s’adapter dans l’enseignement français à l’étranger

Loi pour une école de la confiance

La loi pour une École de la confiance a été promulguée au Journal Officiel le 28 juillet 2019. Hormis les points qui concernent strictement les objectifs du service public d’enseignement sur le territoire national (Abaissement de l’instruction obligatoire à 3 ans, obligation de formation jusqu’à 18 ans, pré-recrutement des enseignants,...) plusieurs volets de la loi nous semblent immédiatement transposables dans l’enseignement français à l’étranger :
- La maternelle : s’il ne peut y avoir d’obligation d’instruction obligatoire à 3 ans pour les Français résidant à l’étranger, l’importance des fondements installés par une école maternelle renouvelée doit, par contre, être défendue avec force par les établissements et les familles, comme nous l’ont démontré Fabrice Rousseau et Vassiliki Driancourt, ancien et nouvelle chef du service pédagogique de l’AEFE, lors de l’AG de la FAPEE les 5 et 6 juillet dernier.
- L’ école inclusive : grâce à l’amendement de la députée Samantha Cazebonne, l’école inclusive est inscrite dans les missions de l’AEFE. Chaque établissement devait déjà présenter en CE ses dispositions d’accueil et de prise en charge des élèves en situation de handicap (voir la circulaire sur les instances). L’Observatoire pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (OBEP) qui réunit l’AEFE, la MLF, les syndicats d’enseignants, les parents et les élus veille à faire de l’école inclusive une spécialité réseau. Enquête réseau annuelle, mise en place et suivi des protocoles (PAP, PPS, PAI, PPRE) réseau, liens avec les MDPH pour les enfants français, formation des ASESH (et une enveloppe de 300.000€ pour leur prise en charge pour les élèves boursiers), la nécessité d’un personnel ressources/coordonnateur EBEP par établissement, la création d’un intranet dédié pour accompagner les enseignants dans leurs classes, l’accélération de la formation de tous les personnels,...
- Consacrer le droit des élèves à suivre une scolarité sans harcèlement
C’est un sujet de fond, au cœur des préoccupations de la vie scolaire, qui doit faire l’objet d’une réelle mobilisation à tous les niveaux dans l’établissement pour que l’école soit effectivement une école de la confiance et du bien être. Le conseil d’établissement doit être informé du plan annuel de lutte contre la violence, la discrimination et le harcèlement et c’est un indicateur qualité incontournable. Voir les nouvelles mesures
- L’éducation au développement durable de la maternelle au lycée : c’est un sujet dont les établissements du réseau ont su s’emparer. L’article 9 de la loi modernise et élargit le contenu de l’éducation à l’environnement et au développement durable en intégrant les notions de transition écologique, de biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique.
Dès la rentrée 2019, les élèves sont incités à devenir acteurs du développement durable et de la lutte contre le changement climatique. Chaque classe devrait avoir son éco-délégué et ceux-ci devraient être fortement représentés au niveau du CVC et CVL. La députée Samantha Cazebonne propose d’être inventifs dans le recyclage des manuels scolaires ♻️ 📩 samantha.cazebonne@assemblee-nationale.fr et vos suggestions seront transmises aux opérateurs du réseau.