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Rapport de la médiatrice de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur

Rapport de la médiatrice de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur

Plusieurs éléments intéressants à relever dans le rapport 2021 de Catherine Becchetti-Bizot :

  • Les saisines sur Parcoursup sont nettement en baisse (189 cas recensés en 2021).
    "C’est plutôt l’articulation entre la réforme du baccalauréat et l’orientation dans le supérieur qui est à l’origine d’un certain stress chez les élèves et leurs familles, que la plateforme Parcoursup elle-même, qui se présente comme un premier révélateur des effets de la réforme. La réflexion sur les continuités Bac - 3/Bac + 3 doit se poursuivre dans le sens d’une plus grande diversification des profils et d’une démocratisation des filières sélectives", note t-elle.
  • Les réclamations des étudiants sont concentrées, pour 36 %, sur les questions financières et sociales (demandes de bourses, frais de scolarité, logements, etc.) et sur les difficultés concernant l’orientation et les inscriptions des étudiants (29 %), notamment l’entrée en master, qui a fait l’objet de nombreuses réclamations. Enfin, la complexité de la nouvelle organisation des études de santé a suscité des incompréhensions et d’importantes tensions dans certaines universités.

La médiatrice relève "l’importance croissante du domaine de la vie quotidienne et du climat scolaire en très forte augmentation (+ 24 % par rapport à l’année précédente et + 106 % en cinq ans). Ces saisines concernent des conflits école-famille, des problèmes de comportement et de discipline, et des litiges liés à la notation et l’évaluation. Une part non négligeable de saisines, en augmentation de 73 % depuis un an, porte sur des situations de harcèlement".

Parmi les thèmes spécifiques de cette année, on retiendra celui sur la persistance de discontinuités dans la conception et la mise en place des modalités d’accompagnement et des parcours des jeunes en situation de handicap :
"-"d’une part la difficulté concernant le manque d’accompagnants d’élèves en situation
de handicap (AESH) ou du moins l’insuffisance des heures allouées à l’accompagnement
de l’enfant par rapport aux préconisations de la maison départementale des personnes
handicapées (MDPH), ce qui peut conduire à une déscolarisation partielle lorsque son accueil
dépend de la disponibilité d’un AESH ;
• d’autre part, des discontinuités entre les aménagements préconisés et mis en œuvre pendant
la scolarité de l’élève ou de l’étudiant, et les aménagements accordés ou effectivement mis
en place pour les examens ou les concours."

Pour rappel, la médiatrice de l’Education nationale est accessible aux élèves et parents du réseau homologué. La FAPEE souhaite que l’AEFE, comme le CNED, se dote d’un médiateur/médiatrice spécifique pour une résolution apaisée des conflits.