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Présentation du « PLAN ÉTUDIANTS »

A priori, nous pensons que ce plan étudiants va dans le bon sens !

Un réel accompagnement sur le projet d’orientation et un meilleur suivi des élèves du lycée à l’université, une plateforme postbac plus efficiente, une meilleure information sur les pré-requis des différentes filières et la fin du tirage au sort dont l’injustice et l’inéquité en terme d’orientation n’étaient plus à démonter.
Dans les faits, il faudra trouver les moyens humains (2 professeurs principaux par classe de terminale, les professeurs ou CPE "tuteurs") et espérer que la nouvelle plateforme soit à la hauteur des attentes.

Mieux accompagner l’orientation au lycée

  • Deux professeurs principaux en classe de terminale pour accompagner individuellement les élèves dans la construction de leur projet d’études : les établissements nommeront, dès le mois de décembre 2017, un second professeur principal en classe terminale. Les professeurs principaux coordonneront le renseignement des « fiches Avenir » qui accompagnent chacun des vœux formulés par les lycéens. Ils en préparent une synthèse en vue du conseil de classe du 2e trimestre.
  • Intégration dans l’année de terminale de deux semaines dédiées à l’orientation pour tous les élèves
    En lien avec le premier conseil de classe, une première semaine vise à aider les lycéens à préciser leur projet d’avenir. Avant les vacances d’hiver, une deuxième semaine vise à éclairer les lycéens au moment de formuler leurs vœux d’orientation.
  • Examen approfondi par le conseil de classe du projet d’orientation de chaque élève :Le conseil de classe du 2ème trimestre examine les vœux des candidats afin de contribuer aux avis portés par le chef d’établissement. Chaque avis est transmis via une « fiche Avenir » aux établissements d’enseignement supérieur que le lycéen souhaite rejoindre.
    L’aide à l’orientation dans le cadre du tutorat
    Les lycées peuvent choisir de renforcer le tutorat qui permet d’organiser l’accompagnement par un professeur d’un nombre limité d’élèves tout au long de leur scolarité au lycée. Le tuteur aide le lycéen dans l’élaboration de son parcours et l’accompagne dans ses choix d’orientation.
  • Déploiement du dispositif « étudiant ambassadeur » : Des volontaires en service civique au sein des CIO et des établissements scolaires sont également mobilisés auprès des lycéens sur des missions complémentaires d’aide à l’orientation : ce sont les étudiants ambassadeurs.

Un accès plus juste et plus transparent dans le supérieur

  • Une nouvelle plateforme remplacera APB d’ici le début du mois de janvier 2018. (Son nom sera choisi collectivement en novembre).
  • Les universités établiront clairement leurs prérequis
    Chaque formation affichera les connaissances fondamentales et les compétences nécessaires à la réussite des étudiants. Ces attendus s’appuieront sur un cadre national, mais les établissements pourront préciser les spécificités
    de leur formation. Ils seront clairement listés dans la nouvelle plateforme.
  • 10 vœux maximum, non classés, et des vœux groupés
    Les lycéens auront la possibilité de faire moins de dix vœux, pour éviter l’orientation par défaut. Les formations seront, dans la mesure du possible, regroupées. Il sera ainsi possible de postuler à une « PACES en Ile de France », ou à une « formation en informatique à Bordeaux ».
  • Les "attendus" de chaque formation
    les formations sélectives (CPGE, BTS, DUT, écoles, etc.) conserveront leur capacité à refuser un candidat. Les candidats sélectionnés se verront proposer une place (qu’ils devront confirmer) ou seront placés en attente d’un désistement.
    Les formations non-sélectives auront désormais la possibilité de conditionner l’inscription à l’acceptation d’un parcours pédagogique spécifique dans le cas où elles estiment que le bachelier n’a pas les attendus requis. Ces dispositifs auront vocation à rapprocher les profils des étudiants des attentes de la formation pour encourager la réussite. Ils seront valorisés par l’obtention de crédits ECTS.
    Si pour des raisons de capacités d’accueil, l’université ne peut admettre tous les candidats, la priorité sera donnée à ceux dont le parcours, la motivation et le projet sont les plus cohérents avec la formation choisie.

Une offre de formation post-baccalauréat sur mesure et rénovée

  • Un « contrat de réussite pédagogique » pour mieux suivre le parcours de l’étudiant
  • Un premier cycle sur mesure, personnalisé et modulable (+ ou – de 3 ans)
  • Renforcement du tutorat et de l’accompagnement des étudiants (nomination d’un directeur des études par champ disciplinaire)
  • Encouragement des nouvelles formes de pédagogie (pédagogie par projet, pédagogie inversée, enseignements par les pairs...)Des conditions de vie étudiante au service de la réussite
  • Rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la Sécurité sociale dès 2018
  • Fusion des contributions « vie étudiante » pour rendre le système plus lisible
  • Soutien à la mobilité jusqu’à 1 000 euros pour un étudiant qui change d’académie
  • Création de nouveaux centres de santé au sein des universités pour améliorer l’accès aux soins de proximité

Un engagement financier massif de l’État de près d’un milliard d’euros pour accompagner la réforme

  • 450 millions d’euros du Grand Plan d’Investissement pour accompagner la mise en place des nouveaux cursus, la modularisation, la mise en œuvre des contrats de réussite et l’accompagnement personnalisé de chaque étudiant
  • 500 millions d’euros sur l’ensemble du quinquennat afin d’ouvrir des places, de créer des postes dans les filières en tension et de valoriser l’engagement des enseignants dans la mise en place de la réforme