Actualités

5 décembre 2019

Ecole inclusive : groupes de travail

Ecole inclusive : groupes de travail

Suite au colloque et aux diverses enquêtes, l’OBEP a acté mardi dernier 26 novembre, la constitution de groupes de travail pour concrétiser l’engagement de l’AEFE et la MLF sur l’inclusion scolaire.
Des réunions régulières seront organisées tout au long des prochains mois pour une restitution des travaux lors d’un prochain Observatoire en mai. L’objectif est que des actions concrètes soient mises en place dès la rentrée de septembre 2020.

4 groupes de travail sont retenus :
1. Cadre de références partagées

  • Indice d’inclusion de chaque établissement : pouvoir s’auto-évaluer et adapter à l’enseignement français à l’étranger le référentiel de « Qualinclus » => Désormais, comme l’école inclusive est une exigence de l’EFE, l’homologation des établissements devra l’inclure.
  • Cadre de référence sur l’inclusion scolaire pour chaque établissement à inclure dans le projet d’établissement.
  • Commission EBEP

2. Ressources Humaines et formation

  • Formation des enseignants et du personnel
  • Poste à profil (maitre E, enseignants spécialisés)
  • Personnes ressources
  • 3. ASESH
  • Statut
  • Formation
  • Financement
  • Recrutement

4. Personnel médico-social libéral au sein des établissements

  • Convention
  • Intervention dans les classes
  • Recrutement

Chaque groupe de travail de l’observatoire est constitué de représentants des services centraux de l’AEFE et de la Mission Laïque, des représentants élus des personnels, des parlementaires et les représentants d’associations de parents membres du CA.
En fonction des sujets qui vous intéressent particulièrement, nous voulons constituer des équipes pour réfléchir ensemble aux propositions que vous jugez essentielles à l’avancée et la formalisation de l’école inclusive au sein de vos établissements.
Ce qu’a dit le colloque : La famille est un interlocuteur essentiel et indispensable
Ce que nous disons : les structures organisées de parents au sein des associations et des établissements permettent de progresser vers cet objectif d’inclusion fixé par le réseau.

Lire la synthèse du colloque AEFE/MLF du 22 novembre sur l’école inclusive
Lire le retour sur l’enquête FAPEE auprès de nos associations

3 décembre 2019

Immobilier : aucune visibilité pour l’AEFE

Immobilier : aucune visibilité pour l'AEFE

Malgré nos efforts joints à ceux des sénateurs Yung, Leconte et des sénatrices Claudine Lepage et Hélène Conway Mouret, les amendements visant à permettre à l’AEFE d’obtenir des avances de France Trésor pour financer ses investissements immobiliers en EGD ont été rejetés... L’AEFE n’a plus de capacité d’emprunter en propre ni de bénéficier des avances de France Trésor. Contradiction TOTALE avec l’ambition de consolider l’existant et développer le réseau...
Il est temps de donner à l’AEFE un statut autre que celui d’ODAC qui la ligote dans les règles de finances publiques alors que les 2/3 de ses revenus proviennent des scolarités payées par les familles.

La vidéo de la séance :
http://videos.senat.fr/video.1423883_5de52f441e084.seance-publique-du-2-decembre-2019-apres-midi?timecode=1915000

27 novembre 2019

CA AEFE / Déclaration liminaire FAPEE

26 novembre 2019

CA AEFE / Déclaration liminaire FAPEE

C’est le premier CA qui suit l’annonce du plan de développement de l’enseignement français. La Direction Générale de la mondialisation (Affaires Etrangères) a annoncé un profond changement de méthode, notamment la concertation préalable des administrateurs et, de façon générale des acteurs de l’EFE. Les axes du prochain contrat d’objectifs et de moyens (COM) de l’AEFE seront ainsi discuté en amont.

Les déclarations liminaires

Elles ont porté sur les conditions de travail et la grève du 5 décembre (FSU). L’UNSA a aussi relevé le déficit structurel de l’AEFE (services centraux+EGD) qui, malgré les fermetures de postes, voient la masse salariale (dans laquelle les pensions civiles sont incluses) augmenter fortement.

Dans sa déclaration liminaire, la FAPEE a également insisté sur différents points de tensions :

  Les fortes hausses des scolarités dans certains établissements EGD notamment à Alger, Londres, au Maroc (où seront introduits en sept.2020 des tarifs différenciés entre les établissements en gestion directe. Or, les familles du réseau ont besoin de prévisibilité et ne peuvent être la variable d’ajustement systématique des aléas des finances publiques françaises. L’AEFE non plus.
  La réserve de précaution de 4% des dotations de l’Etat, notamment sur l’enveloppe des bourses. Nous demandons à avoir les montants nets disponibles car même si cette réserve s’applique à tous les programmes budgétaires, afficher des montants bruts est trompeur.
  L’immobilier : La mise à 0 des avances France-Trésor pour l’AEFE dans le projet de loi de finances 2020. Ces avances (en annuel l’an passé, 11M€) permettaient à l’AEFE de mener des projets immobiliers en remboursant sur 8-10 ans, permettant de limiter les hausses de scolarité. Nous avons demandé aux parlementaires de se mobiliser urgemment sur ce sujet dans la loi de finances. La garantie d’emprunt pour les établissements conventionnés et partenaires. Aucun dispositif économe et adapté n’a encore été proposé par la concertation interministérielle du Budget et des Affaires étrangères en remplacement de l’ANEFE.
 L’Identifiant national élève toujours en attente

Bilan de la rentrée 2019

  Parcoursup : 17411 candidats au bac, 98% de réussite
11. 000 élèves de terminale (62%) se sont inscrits sur Parcoursup dont 44% de Français. Parmi eux, 448 ont annulé la procédure et 169 n’ont pas reçu de proposition. Après commission, 40 ont finalement reçu une affectation.
  Attractivité globale de l’enseignement supérieur : 48% des élèves (58% de Français)
  Effectifs rentrée 2019 : 522 établissements, 370000 élèves dont 139 0000 Français. On enregistre une croissance de 3.9%, majoritairement sur les établissements partenaires (+6.9%), +1,3% dans les EGD et 0,7% dans les conventionnés.
  La progression en pourcentage est importante en Algérie (+12,6%), au Maroc et en Tunisie.
  Baisse aux US, drastique au Venezuela (-22%), sérieuse au Zimbabwe et Haiti.
  La 3ème édition des semaines des lycées français du monde avec un focus sur la maternelle et le nouveau lycée a été un franc succès (210 établissements y ont participé)
  Renforcement des eurocampus réaffirmé lors d’un séminaire mené avec la ZFA et les équipes des 5 eurocampus du réseau
  Colloque sur l’école inclusive le 22 novembre
  Convention avec la MGEN sur la prise en charge des élèves en cas de crise quand il n’y a pas de structure locale.
  Nombreux évènements à venir autour de la célébration des 30 ans de l’AEFE

  • - 25 avril : soirée de l’orchestre des lycées français du monde
  • - 14-16 mai : ambassadeurs en herbe au sénat

  Réforme du bac et enseignements de spécialité (ES)  :
Les lycées de l’EFE y sont entrés de plein pied et le CA a salué l’engagement de toutes les équipes pédagogiques et de direction. En moyenne, 7,7 ES. Certains lycées en proposent 14. (Charles de Gaulle à Londres, Jean Monnet à Bruxelles et Monaco)
Les plus petits lycées ont 4 ES, surtout sur les disciplines scientifiques
L’ES NSI a été mise en place dans 66 établissements au prix d’un gros effort de formation.
La possibilité de recours au CNED est possible sauf pour les disciplines artistiques.

Le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse a insisté sur sa mobilisation auprès des opérateurs et sa volonté de resserrer -avec le ministère des Affaires étrangères- le pilotage stratégique de l’EFE.
  Les démarches d’obtention de l’homologation ont été simplifiées mais le ministère assure que l’exigence qualitative reste la même. Un guide d’auto évaluation et assurance qualité est proposé aux établissements.
  Identifiant National Elève : des réunions interministérielles sont organisées mais l’attribution d’un INE doit être compatible avec l’ensemble des législations locales et le risques lié de remontées de données dans les serveurs du MENJ doit être levé. L’attribution d’un INE pour les élèves de 1ere et Terminale est cependant prévu
  Le développement des sections internationales en France comme à l’étranger se poursuit, toujours avec les partenaires étrangers.
  Le ministre et son ministère sont mobilisés pour expliquer le nouveau bac à l’étranger.

Vote du Rapport d’activité 2018-2019 de l’AEFE :
Une discussion s’est engagée sur le budget rectificatif 2019 n° 2 et le budget initial 2020 (vote contre FAPEE) autour de la soutenabilité financière du modèle, l’effet qualitatif du glissement vieillesse technicité (11M€/an) annule la baisse attendue par les suppressions de postes. Samantha Cazebonne a redemandé à ce que les établissements EGD et conventionnés puissent accueillir des détachés directs dont la pension civile reste à la charge de l’état français à la différence de celles des expatriés et résidents. Elle a rappelé le nombre important de titulaires non résidents dans le réseau (dont 380 dans les EGD).

21 novembre 2019

Visite de la FAPEE aux Etablissements français à Bamako

Notre président, François Normant, a mis à profit une conférence-débat sur le plan de développement de l’enseignement français organisée par Guy Soukho, élu consulaire, pour rencontrer les chefs d’établissement et les représentants de parents des établissements français homologués de Bamako (4-5 novembre 2019)

Visite de la FAPEE aux Etablissements français à Bamako

Ecole-collège Les Ecrivains : cet établissement partenaire de 520 élèves, créé par une famille d’enseignants et récemment homologué pour le primaire intéresse par la souplesse de l’approche pédagogique. En effet, à partir du CP, toutes les matières (français, maths, HG, anglais) sont décloisonnées, chaque classe est prise en charge par un binôme d’enseignants qui la répartit en 3 sous-groupes (un groupe en autonomie, un groupe avec chacun des enseignants). Toutes les classes sont en double niveau, l’ensemble des évaluations se fait par compétences. L’Association de parents d’élèves - qui réunit l’ensemble des parents de l’établissement - adhère fortement au projet éducatif et est un partenaire important et impliqué dans la vie de l’établissement.
L’établissement dispose d’un fond social pour les familles et offre une quasi-gratuité aux enfants des personnels.

Superbes infrastructures aux Angelots (700 élèves) aujourd’hui homologué jusqu’à la 3ème à raison de 2 classes par niveau. Les familles, très attachées à leur établissement souhaiteraient une prolongation des enseignements sur un cycle terminal de lycée pour éviter des temps de trajet délirants dans une ville congestionnée.

L’école primaire Les Lutins (400 élèves) est située dans un quartier résidentiel bien desservi à l’est de Bamako.
Comme aux Angelots, la structure est cylindrique. Le président du comité de gestion et administrateur de la FAPEE, Aliou Traoré, s’inquiète des difficultés de détachement de personnels titulaires et insiste sur le renforcement des capacités des compétences locales.

Lycée Liberté : la fermeture annoncée de postes de personnels expatriés (EMCP2) - pour être affectés sur le pôle de formation de Dakar - suscite une grande inquiétude au lycée, conventionné avec l’AEFE, en gestion parentale et membre actif de la FAPEE depuis de nombreuses années. Quel sera désormais la formule d’accompagnement régulier des personnels néo-recrutés alors que les formateurs seront loin et les trajets compliqués ? Comment et à quel coût rendre les nouveaux postes de résidents ouverts suffisamment attractifs ?
Avec d’importantes réalisations immobilières en cours (Plateau sportif et pôle sciences), le lycée Liberté, qui compte 1400 élèves et a connu beaucoup de tensions sociales l’an passé, doit relever de nombreux défis.

Plan école de Bamako : c’est une commission d’affectation, sous la houlette du SCAC, qui répartit les élèves entre le lycée Liberté et les établissements partenaires (Les Lutins, Les Angelots, les Ecrivains). Un numerus clausus de 2 classes seulement par niveau, pour les écoles primaires partenaires, frustre les familles. Ressenti comme un frein au développement de ces établissements, il assure toutefois l’établissement principal, le lycée Liberté, d’une montée de cohortes pour le cycle terminal.
La sécurité est le sujet surveillé de près par tous les acteurs et, notamment, le service de sécurité de l’Ambassade.

De nouveaux acteurs (ENKO et American International bilingual school of Bamako, Bilingual school of Bamako ), à programme français et américain, apparaissent comme les nouveaux concurrents des établissements d’enseignement français.

20 novembre 2019

Synthèse de notre enquête sur les bourses scolaires

Automne 2019 : la FAPEE a été auditionnée par la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale sur l’aide à la scolarité dans le réseau.
Prochaine commission nationale des bourses : 11-12 déc. 2019.

Synthèse de notre enquête sur les bourses scolaires

Comment jugez-vous les critères d’éligibilité afin d’obtenir une bourse ?
On constate des difficultés liées au fait que ce sont les revenus n-1 qui sont pris en compte pour le calcul de la bourse, et souvent, les changements de situation ne sont pas pris en compte car jugés trop récents. Beaucoup de familles ont des budgets tendus, peu ou pas d’économies et ainsi tout changement, même récent, les impacte durement.
En général, les principales difficultés proviennent des familles qui endurent un processus de séparation/divorce/décès.
Piste de réflexion : Il serait nécessaire d’infléchir l’Instruction de bourses p.24 -qui requiert un jugement vers « des démarches légales pour un jugement de séparation ou divorce »
Nous avons été récemment contactés par plusieurs familles françaises, salariées de droit local qui avaient jusque là la possibilité de déclarer leurs revenus en France et qui, désormais, sont dans l’obligation de déclarer leurs revenus dans le pays d’accueil où ils font face à un taux d’imposition confiscatoire .

Principale préoccupation : Seuils d’exclusion immobilier et mobilier
Parmi les retours des parents, plusieurs ont critiqué l’existence de 2 seuils (immobilier et mobilier) distincts car cela créait des effets de seuils. "Comment justifier, si les seuils sont A et B, qu’une famille qui n’aurait rien en immobilier mais dépasserait légèrement B en mobilier n’aurait pas droit à une bourse, alors qu’une autre famille légèrement sous A et aussi légèrement sous B en aurait une ?"
Piste de réflexion : Ne serait-il pas plus logique d’avoir un seul seuil, l’actif net de la famille, toutes natures d’actifs confondues ?

Seuil immobilier
  Problème de son calcul qui se base sur la valeur d’achat / valeur réelle du patrimoine immobilier
  Seuil d’exclusion du patrimoine immobilier parfois inadapté au coût du foncier local (par ville) et inadapté à une tendance qu’ont les familles de s’installer durablement et donc acheter un bien immobilier
  Problème du seuil d’exclusion du patrimoine immobilier qu’on peut atteindre après un certain nombre d’années au fur et à mesure du remboursement du prêt
Pistes de réflexion :
  Seuil de patrimoine mobilier qui doit pouvoir être augmenté à 300,000 euros et ajusté par ville (et non pas circonscription)
  Prendre en compte le nombre d’enfants pour la détermination du seuil immobilier ?
  Prendre comme base de calcul la valeur locative du bien ou actualiser la valeur du patrimoine pour avoir sa valeur réelle.

Seuil mobilier
  Problème du seuil du patrimoine mobilier qui peut être très important dans le cas d’un fonds de retraite par capitalisation obligatoire dans plusieurs pays (pas de retraite par répartition) et ne constitue pas des liquidités que l’on peut mobiliser avant la retraite.
Piste de réflexion : Considérer séparément le patrimoine mobilier liquide de celui qui ne l’est pas
  Une famille qui possède un capital verra celui-ci compter deux fois dans son calcul de bourses : par les revenus qu’il génère, et par le seuil.

Combien de bourses sont accordées aux familles à l’étranger chaque année ? Comment le nombre de bourses délivrées a-t-il évolué par rapport à l’évolution de la démographie française à l’étranger ?
Environ 25,000 bourses, en diminution globale malgré l’évolution à la hausse de la démographie française à l’étranger.

Avez-vous une idée du taux de non-recours pour les familles éligibles ? La communication autour de l’existence de ces bourses vous parait-elle suffisante ?
Les familles d’environ ¼ des élèves français font des demandes de bourses. Il est en revanche difficile de connaître les raisons pour les autres familles qui ne font pas de demandes.
Quelques pistes toutefois :
  Dossier très lourd à monter, parfois considéré comme intrusif, parfois à monter dans un temps très court (cas d’une 1ere demande en CCB2). Parfois difficile d’obtenir les documents demandés
  Exclusion de demandeurs qui pourraient obtenir de petite quotité mais se découragent vu la lourdeur du dossier à constituer
  Critères parfois méconnus qui font que certains ne demandent pas alors qu’ils seraient admissibles car ils pensent que la bourse est réservée aux personnes ayant de grandes difficultés : chômage / revenu très faible / décès du conjoint*
Pistes de réflexion  :
  Généraliser des séances d’information dans les établissements (consulat / consul honoraire / conseiller consulaire
  Rendre disponible un simulateur en ligne

Avez-vous une idée du nombre et de la proportion de refus d’attribution d’une bourse ? Avez-vous eu connaissance de cas de familles qui, n’ayant pu obtenir de bourses scolaires, ont fait le choix de quitter le système scolaire français dans leur pays de résidence ? Avez-vous des données chiffrées sur ce sujet ?
  Oui des familles ont fait le choix de quitter le système français mais il est difficile d’avoir des données précises : il faudrait systématiser une case « raison financière » dans la fiche de départ que remplissent les familles
  Problématique des quotités partielles, parfois insuffisantes et ainsi des familles qui ne peuvent pas payer la somme restant à leur charge.

Quelle est votre appréciation du barème d’attribution des bourses et de ses évolutions récentes ?
La hausse du Qmax de 21k à 23k est souvent perçue comme une annonce politique qui n’a pas changé la donne (nous avons pu le constater en juin en CNB1). Nous ne croyons pas que cela permettra d’inclure beaucoup de familles mais il faut attendre la 2e commission nationale en décembre pour pouvoir véritablement analyser cette augmentation du Qmax.
=> Les modifications des seuils d’exclusion sont beaucoup plus "utiles" si on veut aider les familles.

Quelles sont les principales difficultés (techniques, administratives, etc.) auxquelles peuvent se heurter les familles lors d’une demande de bourse ?

  • Dossier lourd à monter, parfois à monter dans un temps très court (cas d’une 1ere demande en CCB2), difficulté d’obtenir les documents demandés.
  • Problème des déclarations de revenus sur l’honneur (travail informel)
  • Problème des avantages en nature difficiles à vérifier
  • Problème de l’aide familiale considérée comme un revenu si c’est un don mais pas si c’est un prêt
  • Implication des membres des CCB très variable et clientélisme de certains
  • Problème des familles qui endurent un processus de séparation/divorce/décès. Les papiers, les contrats de séparation, le non-respect du versement de la pension alimentaire, etc... sont des zones d’ombres et, dans le doute, les familles souffrent souvent de la diminution ou du report de la décision d’octroi de bourse.

Les organismes gestionnaires se heurtent aussi à des difficultés  :
  gestion complexe
  bourses versées en euros alors que les scolarités sont fixées en monnaie du pays, (=> écarts de taux de change, en faveur ou défaveur de l’établissement)
  Problèmes d’impayés en attendant les résultats du CCB2, et problèmes de recouvrement quand la bourse octroyée n’est pas de 100%.

Selon vous, les familles à l’étranger sont-elles dans une situation d’inégalité compte tenu du différentiel de frais de scolarité et de niveau de vie entre pays ? Ce différentiel est-il pris en compte dans le calcul d’attribution des bourses ?
  L’IPPA (indice de parité du pouvoir d’achat-indice Mercer) doit être ajustée par ville
  Certaines contributions demandées par l’établissement ne sont pas prises en charge (contribution immobilière, voyages scolaires, études dirigées)
  Problème de disparité des frais de scolarité dans une même ville
  Problème de plafonnement des frais de scolarité dans certains établissements et pas d’autres dans une même ville.

Souhaitez-vous porter à notre attention certains points de vigilance que nous devons avoir à l’esprit sur le système de bourses scolaires pour les élèves scolarisés à l’étranger ? Avez-vous des recommandations pour le faire évoluer ?
  Donner une formation aux membres du service du consulat qui n’ont pas toujours la formation adéquate (notamment en comptabilité) ni la connaissance assez fine des réalités locales => Professionnaliser le contrôle de façon générale en dissociant le volet service social du volet contrôle financier, et pourquoi pas externaliser le contrôle ?
  Permettre aux membres du CCB de mieux participer au dialogue de gestion qui sert à déterminer l’enveloppe car il est difficile de travailler au sein d’une enveloppe limitative qui donne le sentiment de « devoir déshabiller Paul pour habiller Jacques ». Les membres du conseil consulaire sont rarement associés au dialogue de gestion, ce qui ne leur permet pas d’informer en amont de certaines difficultés des familles.
  Augmenter le personnel dans les consulats pour faire suffisamment de VAD
  Elargir le contrat avec Mercer pour couvrir la totalité des villes dans lesquelles les établissements scolaires français sont présents.
  Demander à ce que les familles décrivent leur situation par écrit et que cette pièce serve de justificatif versé au dossier et consultable en CCB.
  Mettre sur pied une bourse d’entretien « numérique » remplaçant la bourse pour les manuels scolaires
  Réfléchir à la prise en compte du niveau de scolarisation de l’enfant : petit bonus pour les élèves en collège et lycée pour lesquels sortir du système est très difficile
  Rédiger une charte d’éthique à signer par les membres du CCB
  Mettre en place au sein de l’AEFE un groupe de travail sur les bourses


Aides à la mobilité en faveur de la formation : L’agence pour l’emploi propose une aide à la mobilité pour la formation professionnelle afin de faciliter le développement de vos compétences. Si votre lieu de formation se situe à plus de 60 km de votre domicile et que vous êtes inscrit dans les registres, vous pourrez bénéficier d’une prise en charge de vos frais de déplacement, d’hébergement et de restauration. Pour obtenir plus d’informations sur les formations disponibles, vous pouvez vous renseigner auprès de l’agence, ou consulter les détails sur la formation formation CAP AEPE sur la plateforme Walter Learning. Il est important de noter que le montant maximal de l’aide à la mobilité pour la formation professionnelle est de 5200 € par année de formation. Ce montant est calculé en tenant compte des aides déjà accordées et est basé sur votre présence effective lors de la formation.

20 novembre 2019

Synthèse de notre enquête sur les parents délégués de classe

novembre 2019

Synthèse de notre enquête sur les parents délégués de classe

Parmi les 40 APE du réseau qui nous ont répondu, 82.5% sont des APE d’EGD de l’AEFE (Moscou, Londres (CDG), La Haye, Valence, Barcelone, Marrakech, Ho-Chi Minh, Hanoï, Alger, Tunis, Abu Dhabi, Pékin, Munich…) ou EPR de la Mission Laïque (Alicante, Madrid (Molière),…
Parmi les conventionnés qui nous ont répondu : Tokyo, Sao Paulo, Sydney, Ile Maurice, Rio (APEs non gestionnaires), Brasilia, Singapour, et des partenaires comme le CFBL de Londres.
Merci à toutes !

Désignation des parents délégués de classe

Pour plus de 30% des établissements, les élections des parents délégués se font lors de la première réunion parents-professeurs en début d’année scolaire. (Ces parents peuvent être membres ou pas de l’APE.)
55% d’entre eux suivent plus ou moins le code de l’éducation qui stipule que les parents délégués sont nommés sur présentation de l’APE (ou des APE) en fonction de la représentativité de chacune aux élections des représentants de parents élus au conseil d’établissement. Sachant que beaucoup d’établissements dans le réseau n’ont qu’une association de parents, un volontariat se fait auprès de l’APE « Les parents désireux se font connaître à travers un questionnaire envoyé par l’APE et un tirage au sort est effectué si nécessaire ». Dans un cas, l’établissement et l’APE font ensemble appel à des volontaires validés ensuite par le chef d’établissement.
Ainsi, la désignation des parents délégués peut se faire tôt dans l’année scolaire, bien en amont de la date des élections au conseil d’établissement.
Pour le reste, le volontariat se fait auprès du chef d’établissement. Dans ces cas, L’APE n’a aucune visibilité ni aucun droit de regard.

Parents-relais au primaire

Le code de l’éducation nationale n’institue pas de parents relais en primaire, ce qui est bien dommage. Nous n’avons pas posé de question spécifique dans cette enquête mais plusieurs établissements ont spontanément mentionné les parents-relais. C’est une demande que la FAPEE a depuis longtemps et qui est incluse dans nos points dans le cadre du groupe de travail de l’AEFE sur les instances.

Formation des parents délégués

Dans 50% des réponses, l’animation est un travail conjoint de l’APE et de la direction. Dans 40% des cas, c’est de la responsabilité de l’APE.
Ils sont réunis pour une présentation de leur fonction, des instances et de la charte/bonnes pratiques des parents délégués (qui n’est pas encore généralisée).

Conseil de classe : Préparation, déroulement du conseil de classe, animation de la fonction de parent délégué

Dans 80% des réponses, un mail est envoyé aux parents de la classe par les parents délégués. Une APE organise des réunions trimestrielles avec les coordinatrices de niveau de l’APE. Les parents délégués rencontrent une fois par trimestre, et par niveau, la Direction et les CPE.
De la même façon, une APE a créé 2 postes de Grands-délégués, un pour le collège et un pour le lycée. Des réunions ont lieu avant chaque conseil de classe. Les Grand-délégués regroupent et remontent les remarques positives ou négatives ainsi que des propositions à la direction.
Si une réunion avec le professeur principal n’est pas systématique avant le conseil de classe, dans toutes les réponses, et conformément aux textes, un tour de table est effectué en début de conseil. A noter : aucun parent délégué ne sort lorsque le cas de leur enfant est concerné.
Enfin, tous les parents délégués (sauf 1) font un compte-rendu qui est visé par le président du conseil de classe ou le chef d’établissement ou le professeur principal. Ce compte-rendu est souvent envoyé par la direction via l’ENT (Pronote,…)

NB : Aujourd’hui, des réflexions sont menées sur le format du conseil de classe du cycle terminal du lycée qui devra forcément évoluer avec la multiplicité des enseignements de spécialités.

19 novembre 2019

Des nouvelles des lycées français de Port au Prince, La Paz et du Chili

Des nouvelles des lycées français de Port au Prince, La Paz et du Chili

HAÏTI : après une semaine de fermeture, le Lycée Alexandre Dumas est à nouveau ouvert depuis le
lundi 11 novembre. 70 à 80% des élèves sont présents. Hautement sécurisé, il n’a fait l’objet d’aucune menace mais les difficultés liées aux déplacements empêchent de nombreux élèves et personnels de s’y rendre. Un accompagnement scolaire numérisé a été mis en œuvre depuis la deuxième quinzaine de septembre pour tous les élèves du CP à la Terminale. L’établissement va également procéder au rattrapage des heures de cours (environ 235 heures). Pour une meilleure évaluation des élèves, il va être proposé au prochain Conseil d’Etablissement de faire une évaluation semestrielle plutôt que trimestrielle car celle du 1er trimestre n’est pas significative. De nombreuses familles ont cherché refuge à Saint Domingue où l’établissement atteint sa capacité maximale d’accueil.

La Paz : La situation en Bolivie est critique depuis les élections qui ont eu lieu le 20 octobre dernier. A La Paz, à la demande de l’Ambassade, le lycée a fermé le vendredi 25 octobre, veille des vacances de Toussaint.
La semaine de reprise (du 4 au 7 novembre), le lycée a été ouvert. Le taux de fréquentation était de 50 % des effectifs et les épreuves du Baccalauréat ont pu commencer. Un travail à distance a été mis en place pour les élèves absents.
La situation s’est dégradée depuis le 8 novembre est le lycée a été fermé du 11 au 15 novembre. Il a rouvert le 18 novembre. Les épreuves du Baccalauréat ont cependant pu être organisées. Tous les élèves étaient présents mais leur état psychologique était dégradé.
Les épreuves orales qui débutent à partir du 18 novembre sont compromises dans la mesure où le poste diplomatique a interdit les déplacements des examinateurs.
C’est pourquoi, demande a été faite que les épreuves obligatoires se déroulent en visioconférence (ce qui a été accepté par la DEC de Poitiers) et que les épreuves facultatives soient prises en compte par la moyenne des trois derniers trimestres. Le MENJ vient de donner son accord pour que les épreuves facultatives soient passées en présentiel, avec des enseignants de l’établissement, pour les élèves qui n’ont pas de notes annuelles dans l’enseignement, soit qu’ils n’aient pas suivi l’enseignement, soit qu’il s’agisse de candidats libres.

CHILI :
Concepción : Les personnels sont très marqués par les événements qui ont débuté dans la nuit du 18 au 19 octobre dernier à Santiago puis à Concepción. Le centre-ville où se situe l’établissement a été le théâtre de violents affrontements et a subi beaucoup de dégâts. Il en résulte une tension perceptible chez les élèves, en particulier les plus jeunes. Bien que le lycée n’ait pas eu à subir de dégradations, les familles demeurent inquiètes en raison de la localisation de l’établissement.
Le lycée organise des groupes de parole tant pour les élèves que pour les personnels.
Les épreuves du Bac 2019 se sont déroulées le plus normalement possible dans ce contexte particulier. Les candidats ont composé dans un gymnase afin qu’ils soient dans des conditions de relative quiétude.
La difficulté sera de rattraper les cours dans leur totalité : certains professeurs le font ponctuellement sur des heures libres communes, tandis que des enseignants volontaires ont assuré des séances de préparation aux ECE pendant les congés de la Toussaint en matinée.

A Santiago, l’établissement a dû fermer la dernière semaine d’octobre (avant la semaine de vacances), notamment à cause des problèmes de transports liés au blocage de nombreux quartiers par des manifestants. L’établissement et son annexe de Chamisero étant situés dans des quartiers tranquilles où tout fonctionne normalement, n’ont subi aucun dégât mais beaucoup d’élèves et personnels vivent éloignés de l’établissement et rencontrent des difficultés pour venir au lycée.
En conséquence, des horaires réduits ont été organisés. Ainsi toutes les activités se terminent à 16h20, au lieu de 18h pour les cours et à 20h pour les activités extrascolaires et sportives.
Les jours de grève générale avec de très grandes manifestations, l’établissement a fermé à 13h30.

Les examens du baccalauréat ont pu se dérouler normalement malgré une certaine tension. Les épreuves d’expression orale en LV qui étaient prévues lors de la dernière semaine d’octobre ont dû être repoussées. Tous les élèves étaient présents aux épreuves, un hébergement a été organisé pour les élèves vivant loin du lycée.

Valparaiso : concernant le lycée Jean d’Alembert de Vina del Mar, les épreuves écrites du baccalauréat se sont déroulées dans le calme, sans incident. Il reste à organiser les épreuves orales de langues des Terminale L et de français des Premières ainsi que l’épreuve facultative d’Arts plastiques.
Concernant le contexte politique, la situation reste tendue. L’établissement a fermé à trois reprises pour des raisons de sécurité. Il a également adapté les horaires de cours afin qu’ils s’achèvent à 16h30 pour être aligné sur les transports en commun. Des cours de soutien en mathématiques ont été proposés aux élèves volontaires de Terminale pendant les vacances d’octobre.

18 novembre 2019

Pour votre information

Pour votre information
  • Calendrier du bac pour le Maroc et les épreuves de langue des bi-bacs et option internationale du bac : Calendrier 2020 .
  • Organisation des épreuves communes de contrôle continu
    Questions/réponses sur le calendrier, les sujets, la passation des épreuves, la correction et l’harmonisation des notes.
  • Attestations de diplômes en ligne : Diplome.gouv.fr
    Dans le but de répondre à la forte demande d’attestations de diplôme égarées et de simplifier les démarches des usagers, le ministère de l’éducation nationale et de la jeunesse, et le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche et de l’innovation ont mis à disposition une nouvelle démarche en ligne : diplome.gouv.fr. Ce service délivre des attestations numériques certifiées et permettra à des tiers de vérifier l’authenticité d’un diplôme.
10 novembre 2019

Enseigner dans le réseau

Enseigner dans le réseau

Un MOOC "Enseigner dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger" développé par l’Institut supérieur du professorat et de l’enseignement de la région Auvergne est proposé aux enseignants du réseau et à toute personne intéressée par l’enseignement français dans un contexte étranger.
A cette occasion François Normant présente la fédération, son rôle et son action et l’importance spécifique et incontournable des associations de parents dans les établissements du réseau.
Voir la video

7 novembre 2019

Prévention et lutte contre le harcèlement

Journée "Non au harcèlement"

Prévention et lutte contre le harcèlement

Pour sensibiliser la communauté éducative aux phénomènes de harcèlement dans le milieu scolaire, la journée "Non au harcèlement"est organisée chaque premier jeudi du mois de novembre. Cette journée est l’occasion de rappeler combien la prévention et la lutte contre le harcèlement sont fondamentales pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie dans le cadre de l’École de la confiance. Cette année, elle a lieu le 7 novembre.

  • Le harcèlement nuit gravement à la vie scolaire des écoles et des établissements
  • Rendons les élèves acteurs de la lutte contre le harcèlement

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