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21 février 2019

Frais universitaires :Contribution FAPEE à la mission Flash de l’Assemblée Nationale

Frais universitaires :Contribution FAPEE à la mission Flash de l'Assemblée Nationale
I. Dans quelle mesure l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers extra-européens risque-t-elle de peser sur l’attractivité des établissements du réseau de l’AEFE d’une part, et sur l’attractivité de l’enseignement supérieur français d’autre part ?

La France, dans son offre éducative à l’étranger, tant celle de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) que de la Mission laïque française (MLF), a toujours valorisé une évidente continuité d’études vers notre enseignement supérieur en France. La promesse d’un enseignement supérieur de qualité et à moindre frais justifiait ainsi, pour de nombreuses familles francophiles et appartenant à une certaine élite intellectuelle, l’engagement culturel et financier que représentent 15 années d’études au lycée français. Pour beaucoup d’entre elles, ces 15 années ont représenté un réel sacrifice car elles n’appartiennent pas toutes, loin s’en faut, à l’élite économique.

L’augmentation annoncée empêchera naturellement nombre de familles de pouvoir inscrire leurs enfants à l’université en France car, faut-il le rappeler, au coût des droits d’inscription il faut ajouter le coût de la vie sur place. Jusqu’à présent les étudiants et leurs familles arrivaient à assumer ce coût cumulé car il correspondait peu ou prou aux écolages qu’ils avaient eu à payer durant la scolarité dans le système français à l’étranger. Mais avec désormais un surcoût de 200 à 300 euros par mois, ça sera problématique pour les plus modestes qui sont toutefois nombreux.

Avec cette incertitude qui va peser sur les parents extra-européens que leurs enfants puissent suivre des études universitaires en France, certains risquent de remettre en cause le choix du système français et se tourner vers d’autre systèmes scolaires qui sont à l’affût et proposent désormais des offres concurrentes. Nous avons en effet constaté au niveau de l’offre éducative dans le 1er et 2e degré, un point de basculement à partir duquel les familles recalculent leurs meilleures options.

Nous craignons que l’augmentation massive des droits d’inscription universitaires ne les oriente vers d’autres écoles internationales ou vers le système privé local qui lui-même tend à s’internationaliser avec un tropisme anglo-saxon fort, notamment par la préparation au « International Baccalaureate ». Celui-ci jouit d’un très grand prestige auprès des familles qui valorisent un enseignement supérieur hors du pays local ou même auprès des universités locales, publiques et évidemment privées.

Non seulement il y aura moins d’étudiants étrangers dans le supérieur en France mais également moins d’élèves étrangers dans nos établissements français dans le monde alors que le Président a appelé de ses vœux les effectifs à doubler !

II. Est-ce que des craintes ont été exprimées par les parents d’élèves au sujet de cette augmentation ?

Nous avons effectué en janvier une mission au Maroc où nous avons rencontré les représentants des associations de parents d’élèves des établissements d’Agadir, de Casablanca, de Fès, de Kenitra, de Marrakech, de Meknès, de Mohammedia et de Rabat. Le premier sujet abordé a été unanimement l’augmentation des droits d’inscription à l’université. Les familles extra-européennes – fort nombreuses dans le réseau marocain – ont exprimé avoir été trahies par cette mesure. Elles ont également considéré être prises en otage car elles ne peuvent plus revenir en arrière pour leurs enfants qui sont dans le système français depuis de nombreuses années. Les mots sont forts et engagent à la réflexion sur les conséquences de cette décision gouvernementale prise sans concertation avec les principaux intéressés.

Nous venons plus récemment d’effectuer des missions à Lomé et à Addis-Abeba où nous avons respectivement rencontré des représentants des associations de parents d’élèves d’Afrique centrale et d’Afrique occidentale et orientale. Le sentiment est partout le même : incompréhension, trahison et interrogation sur le choix de système français pour les jeunes enfants de ces familles, y compris ceux qui sont déjà scolarisés au primaire.

Ceci est particulièrement préoccupant quand on sait que 74% des bacheliers de la zone Afrique font actuellement des études supérieures en France ! Ce choix était naturel : il ne le sera plus désormais.

Nous avons également des craintes exprimées par des parents d’Amérique latine pour qui de surcroit le choix du système français n’est pas naturel car étant hispanophones ou lusophones et qui envisagent désormais d’autres alternatives.

III. Selon vous, une exemption pour tous les bacheliers issus des établissements de l’AEFE serait-elle souhaitable ?

Mais oui ! Non seulement souhaitable mais aussi essentielle.

C’est une évidence stratégique et aussi une évidence morale : il doit y a une continuité de communauté, d’enseignement et de valeurs entre nos élèves et les étudiants qu’ils seront. Ne pas les exempter, c’est briser un sentiment d’appartenance et défaire la communauté des élèves de l’enseignement français à l’étranger où, justement, la nationalité s’efface derrière le partage de la langue, de la culture et des enseignements de l’école de la République.

Pour mémoire, dans une déclaration commune avec l’Union-ALFM (Association des anciens élèves des lycées français du monde), la FAPEE a demandé le 24 novembre 2018 qu’un traitement identique à celui des étudiants français et européens soit proposé aux bacheliers non européens des lycées français de l’étranger.

Cette demande a été soutenue par de nombreux élus représentant les Français établis hors de France et a été reprise par la députée Samantha Cazebonne dans le rapport de mission qu’elle vient de remettre au Premier ministre.

CONCLUSION

Rappelons que la Cour des comptes a indiqué dans son rapport de novembre dernier que la différenciation des droits d’inscription entre étudiants européens et extra-européens engendrera des effets d’éviction difficiles à évaluer alors que cela « revêt une importance stratégique pour l’attractivité de la France, sa diplomatie d’influence et son économie ».
Il convient également de rappeler que d’un point de vue purement comptable, une étude de Campus France réalisée en 2014 a démontré que l’accueil des étudiants étrangers en France présente un solde positif. En effet, « alors que le coût de ces étudiants étrangers pour le budget de l’État peut être évalué à 3 milliards d’euros environ, l’apport des étudiants à notre économie se monte à 4,65 milliards d’euros ».
La mesure annoncée par le premier Ministre visant à augmenter les droits d’inscription pour les étudiants extra-européens issus des établissements français de l’étranger s’interprète, en ce qui les concerne, comme une mesure punitive à l’inverse même de l’intention gouvernementale : on n’accueille pas mieux, on met un obstacle de plus. Mauvais signal !

Contribution FAPEE à la mission flash sur l’accueil des étudiants étrangers
20 février 2019

Ecole inclusive dans le réseau EFE

Inscrite dans les missions de l’AEFE

Ecole inclusive dans le réseau EFE

"L’éducation inclusive fait désormais partie des missions officielles de l’enseignement français à l’étranger et des critères d’homologation ! Les amendements que j’ai défendus en séance ce soir et qui font partie des recommandations du rapport que je rendrai lundi ont été adoptés par l’Assemblée nationale.

Inscrire l’éducation inclusive dans les missions mêmes de l’AEFE signifie que des dispositions réglementaires devront désormais s’assurer du respect de ce principe dans l’ensemble des établissements homologués du réseau.

Les opérateurs AEFE - Agence pour l’enseignement français à l’étranger et Mission laïque française, avec la création de l’Observatoire pour les élèves à besoins éducatifs particuliers (OBEP), ainsi que plusieurs établissements d’enseignement français à l’étranger, leurs équipes pédagogiques et des associations de parents d’élèves (comme le réseau Aledas ou la FAPEE) ont déjà engagé plusieurs actions pour améliorer l’accueil des élèves à besoins particuliers, dont les élèves en situation de handicap. Inscrire l’éducation inclusive dans les missions de l’enseignement français à l’étranger va permettre que cet effort soit poursuivi, généralisé et soutenu par des dispositions réglementaires. " -publication Facebook du 31 janvier 2019 de la députée Samantha Cazebonne

lien vidéo de séance à l’Assemblée nationale

4 février 2019

Communication : valoriser les atouts de votre établissement

Savoir accueillir sur votre site internet

  • Une communication en plusieurs langues
  • une page "Bienvenue" exhaustive, professionnelle et familière : les différents services, les différents départements, trombinoscope, un contact en urgence 24/24
  • Mettre en valeur la communauté
    • les familles et les anciens élèves (témoignages,...)
    • Les temps forts de l’établissement
    • Les parents contact/relais= > l’association de parents d’élèves
    • Le caractère multiculturel de l’établissement, du personnel..."Chaque enseignante apporte la richesse de ses origines. Ce sont toutes des professionnelles, diplômées dans leur pays de naissance. Elles mettent leur enthousiasme, leurs talents et leur expertise au service des enfants et de la communauté scolaire."(l’Ermitage France)
    • Accueil des nouvelles familles
  • Pré-rentrée des familles et de l’ensemble de la communauté scolaire
  • Expliquer
  • Inscription en ligne, suivi en réponse rapide par téléphone
  • Les modalités de communication : pronote,..
  • la politique éducative de l’établissement,
  • au niveau de chaque classe : le curriculum, l’évaluation,...
  • la politique des langues

Un établissement attentif aux élèves : valoriser et accompagner chacun

  • - Formation solide
  • - Education à la citoyenneté, à la solidarité et à la coopération, au développement durable
Bien vivre ensemble, bien être des élèves

=> Page dédiée du site

  • => Personnel référent identifié pour les élèves (Vie scolaire)
  • => Médiation entre pairs
  • => Créer une cellule écoute (harcèlement...) contact 24/24
  • => personnel de santé
Ecole inclusive

=> page dédiée du site (mesures d’accompagnement et de prise en charge)

  • => personnel référent, suivi des dossiers des élèves
  • => politique de formation des enseignants
  • => politique de remédiation, d’accompagnement, liste de thérapeutes

La représentativité, la citoyenneté

  • Conseil de vie collégienne, conseil de vie lycéenne, conseil d’établissement
  • Les actions citoyennes

Un établissement attentif aux enseignants/personnels

=> Valoriser la diversité des formations et des talents
=>Formation initiale, formation continue des personnels, enseignants et non enseignants
=> l’éthique professionnelle : charte de déontologie
=> Un environnement professionnel et solidaire : les instances de concertation (Commission dialogue social, CRH, CHSCT,...)

Attentifs aux parents

  • Inviter à vivre et faire vivre la communauté : l’engagement bénévole,
  • Créer un fond social ou fond de solidarité pour aider les familles en difficulté (accident de la vie). Financé par un petit pourcentage des frais de scolarité.
  • Abattement pour les fratries
Les services
  • La garderie (avant le temps scolaire, après le temps scolaire)
  • La restauration
  • Les activités périscolaires "Ateliers"
  • L’école ouverte : ateliers/jardin d’enfants sur petites vacances
  • L’attention à la santé psychique des élèves : psychologue-conseil
  • La médiation

Pour exemple, les sites des Lycées français de San Francisco, de Singapour, ...

18 décembre 2018

On vous menace de dés-homologation ??

On vous menace de dés-homologation ??

C’est souvent sur le sujet des langues, que l’inspection, la direction menacent de retirer l’homologation. Les parents veulent du bilingue à parité horaire au primaire ? On risque de vous enlever l’homologation !

Que répondre ?

  • Plusieurs établissements sous contrat en France et à l’étranger pratiquent la parité horaire en toute sérénité.
  • Le rapport du recteur Filâtre de l’académie de Versailles sur le développement de l’enseignement international en Ile de France le prône
    janvier 2018 https://www.ladocumentationfrancais...
    "PROPOSITION 6. Lancer l’expérimentation « enseignement bilingue » à parité horaire (50/50) de la maternelle au lycée "Pour les classes de maternelle et de primaire, il conviendrait de disposer d’un binôme d’enseignants par classe avec, dans la mesure du possible, un enseignant natif prenant en charge l’enseignement d’immersion ou un enseignant formé dans le cadre des coopérations.
    Un autre exemple porté aux auditions du comité est celui d’un partenariat avec le British Council qui a conduit à la création d’un nouveau programme bilingue dans une école primaire (privée) à Paris. Il s’inspire d’un programme de partenariat entre le ministère espagnol de l’éducation et le British Council, mis en œuvre à grande échelle à Madrid, et qui existe, lui, depuis 20 ans. L’expertise de l’organisme britannique pourrait être un atout tant sur le plan de l’approche pédagogique que sur celui de la formation des enseignants d’immersion." p.12-13
    .
  • Plusieurs établissements sous contrat parmi les plus réputés/respectés s’affranchissent sans problème de contenus et pédagogies de l’Education nationale pour mettre en place leur propre curriculum dans certaines matières : cf Ecole Jeannine Manuel "Le contenu des programmes enseignés est celui des programmes officiels du Ministère de l’Éducation Nationale, à l’exception des programmes d’anglais, sciences et chinois, qui sont propres à l’École Jeannine Manuel."https://www.ecolejeanninemanuel.org/fr/our-educational-principles/projet-pedagogique.html
17 décembre 2018

Bourses scolaires : CNB 12-13 décembre 2018

Bourses scolaires : CNB 12-13 décembre 2018

Jean-Nicolas Pagnoux et Manel Dridi représentaient les parents de la fAPEE à la CNB qui s’est tenue les 12 et 13 décembre au siège de l’AEFE.

Quelques éléments :

  • Malgré une baisse, le budget suffit encore à couvrir les besoins. Le maintien d’un euro fort a permis de tenir l’enveloppe. Cependant les besoins sont à la hausse et le différentiel est couvert par l’AEFE.
  • Le relèvement du quotient familial qui passera de 21000€ à 23000€ en 2019 est estimé autour de 2,5-3M€. Qui le financera ?
  • La situation difficile dans laquelle se trouvent des familles boursières ayant un reliquat impayé.
  • On observe une érosion des demandes en Amérique du Nord et en Europe. Les familles durablement installées font d’autres choix de scolarisation.
  • Certains CCB demandent un effort même symbolique aux familles à 100% comme à Pondichéry. Est-ce légal et acceptable ? => Les demandes de réexamen de situation et révision de quotité de bourses sont recevables.

Présentation par le directeur, Christophe Bouchard

Bilan de la campagne 2018 et 2017-18 :

le nombre de bénéficiaires d’une aide s’est élevé à 25 432 (-0,7%) et le montant des attributions s’est élevé à 104,98 M€ contre 102,08 M€ (+2,8%).

Point sur l’exécution des campagnes en cours : 2018/2019 pour les pays du rythme nord, et 2019 pour les pays du rythme sud.

Un budget en diminution
Le budget initial « bourses scolaires » AEFE inscrit pour 2018 était de 110 M€. La subvention de l’Etat a -été arrêtée lors du budget rectificatif N°1 à 102 M€. La prévision de dépenses arrêtée en Budget Rectificatif n°2 BR2 est de 100 M€.
A noter que pour la première année, une enveloppe supplémentaire de 0,3M€ a été débloquée pour financer distinctement la prise en charge des accompagnants aux élèves à besoins particuliers.
Déroulement des travaux :
95,58 M€ d’enveloppes de référence ont été délégués aux postes au titre de l’ensemble de la campagne
Le montant global des besoins recensés par les postes après instruction et application stricte du barème s’est élevé à 91,39 M€, soit 4,18M€ en-dessous du montant des enveloppes de référence, ceci en raison d’un affaiblissement économique conjoncturel de plusieurs pays, couplé à un euro fort faisant baisser un nombre important de taux de change.
Après ajustements opérés lors de cette phase de dialogue de gestion, le montant total des enveloppes limitatives validé par la DFAE après péréquation au niveau mondial a été arrêté à 93,13 M€, soit 1,74M€ de plus que les besoins déterminés par les postes. TOUS LES BESOINS ONT ETE COUVERTS.

Bilan au jour de la CNB :

Demandes : 27 467 (boursiers) contre 28 238 l’an dernier.
Rejet de 3 416 demandes (12,4% des demandes, pourcentage stable par rapport à l’an dernier).
Attribution de bourses à 22 514 élèves contre 23 280 l’an dernier, en baisse de 3,3% et de 13 823 familles, en baisse, contre 14 272 l’an dernier
Montant de 91,09 M€ contre 94,88 M€ l’an passé.
Le coût moyen par boursier s’établit à 4 046 €, contre 4 076 € l’année précédente (-0,9 %).
La quotité théorique moyenne de bourse s’élève à 78,2% contre 78,5 % l’année précédente. La quotité moyenne de bourse accordée s’élève à 78,8 % contre 78,9 % l’année précédente.
La quotité moyenne de bourse accordée aux familles monoparentales s’établit à 86,3%. Celle des familles biparentales à 75,7 %.
Le pourcentage de familles boursières à 100% (sous réserve des plafonnements de tarifs) s’établit à 40 % (+0,3% en un an).

Documents joints

La consultation de ce document est limitée aux adhérents de l'association.

S'identifier

Présentation C. Bouchard -CNB dec 2018

PDF – 379.4 kio
14 décembre 2018

Budget AEFE 2019

Claudine Lepage demande le renforcement du budget de l’AEFE de 15 millions d’euros, prélevés à l’action n° 01 du programme 347, « Présidence française du G7 », et attribués à l’action n° 05 du programme 185, « Diplomatie culturelle et d’influence ».

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