Actualités

7 novembre 2018

Inauguration du lycée français de Hanoï

Inauguration du lycée français de Hanoï

Nous voulons mettre les parents à l’honneur car ce lycée n’existerait pas sans leurs efforts et leur ténacité !
Bravo à eux tous et un très grand merci à leur président, Xavier Depouilly, pour son engagement sans faille !

Courrier des représentants des parents d’élèves remis au Premier Ministre lors de son déplacement à Hanoï.

Galerie

7 novembre 2018

Se féliciter aussi de l’engagement des parents à Dusseldorf !

Un grand bravo aux parents gestionnaires du lycée français de Dusseldorf, des parents engagés et courageux qui, année après année, remettent à neuf leur établissement ! Laure Valentin, nouvelle présidente du comité de gestion et ses deux prédécesseures (ici), Sophie Ruetter-Hesse et Florence Houdayer.

Se féliciter aussi de l'engagement des parents à Dusseldorf !

A l’initiative du comité de gestion, un programme Mécénat des entreprises et un programme Fonds annuel des particuliers ont contribué au financement de l‘équipement de deux nouvelles salles de laboratoire. Un autre projet sera défini pour l’année 2018-2019.

7 novembre 2018

Colloque International sur l’Éducation inclusive

Barcelone - 23 et 24 novembre 2018

Colloque International sur l'Éducation inclusive

Restitution du colloque

Documents joints

La consultation de ce document est limitée aux adhérents de l'association.

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Powerpoint – 1.1 Mio
7 novembre 2018

Entretien avec le service pédagogique de l’AEFE

1/ BAC 2021
Il y a 238 cycles terminaux (1ère, Terminale) dans le réseau, de tailles et statuts différents.
Le service pédagogique est en contact étroit avec le MEN pour expliquer les spécificités de l’enseignement français à l’étranger tout en respectant l’esprit de la réforme : fin des filières, l’effet classe se transforme en 1ère et Terminale car, à côté d’un tronc commun, l’enseignement devient modulaire et souple, les familles et les élèves construisent les parcours des élèves.
La décision revient aux familles même au niveau des spécialités.
Dans le nouveau bac, il y aura moins d’épreuves finales et plus d’épreuves en contrôle continu.

La réforme commencera en septembre 2019 par la 1ère.

Cette année, au 2ème trimestre de 2nde, les élèves feront 4 voeux d’enseignements de spécialité. Le proviseur en retiendra 3 au vu des compétences des élèves et des possibilités offertes par l’emploi du temps.
L’AP de seconde doit permettre aux élèves de choisir les spécialités qui les tentent.

=> DE 7 À 12 SPÉCIALITÉS OFFERTES PAR ETABLISSEMENT au CYCLE TERMINAL
(3X4h en 1ère et 2X6h en Terminale)

La note de service ministérielle de début septembre prévoit de proposer au moins 7 spécialités dans la plupart des établissements :

  • HG-géopolitique-sciences politiques,
  • SES,
  • mathématiques,
  • Physique-chimie,
  • SVT,
  • littérature-humanités-philosophie,
  • langues, littératures et cultures étrangères.

5 autres spécialités selon les besoins spécifiques des établissements :

  • Langues et cultures de l’Antiquité,
  • Sciences de l’ingénieur,
  • Numérique et science informatique,
  • Arts,
  • Biologie-écologie

Comme ces enseignements de spécialité donneront lieu à épreuves au bac, c’est la mission de pilotage des examens de la DGESCO qui en arrêtera la liste pour les établissements français à l’étranger.
=> Un questionnaire a été envoyé dans tous les établissements du réseau pour recenser les professeurs habilités à ces enseignements. (Le but de la réforme n’est pas de créer des postes d’enseignants supplémentaires sauf le numérique qui devient très exigeant)
=> La carte des spécialités devrait être stabilisée en janvier

Q/ Quel soutien aux établissements à faible effectif pour les classes du cycle terminal, pour proposer le plus de spécialités possible ? offre à distance avec le CNED ?

R/Tous les établissements ont en principe les enseignants habilités pour les 7 spécialités
Attention : L’"Effet prof" est important car les spécialités seront choisies par les élèves des la 2nde.

Q/ Comment se feront les corrections des épreuves en contrôle continu ? : R/ Copies numérisées, corrections sans doute croisées (ou mutualisées dans la zone), au moins pour les établissements où il n’y a qu’un prof par discipline concernée. Idem pour les établissements partenaires.

Les options facultatives

Une (1) option facultative possible en première, deux (2) en terminale. Elles se font en présentiel.
Tous les points comptent et pas uniquement ceux au dessus de la moyenne. Elles représentent 10% du contrôle continu.
Certaines options qui sont des éléments d’attractivité forte dans certains établissements seront probablement offertes en enseignement de spécialité (Option audiovisuel deviendrait enseignement de spécialité Arts dès l’année prochaine en 1ère, à Londres, Athènes,... Idem pour le Latin en Allemagne et Vienne qui deviendrait Langue et Culture de l’Antiquité- LCA.

Enseignement technologique et professionnel dans le réseau

Avec le nouveau bac qui voit la disparition des filières dans le bac général et la possibilité de composer ses enseignements à la carte, le service pédagogique a une ambition forte pour revaloriser la voie technologique, notamment la STMG qui ne doit plus être une filière d’appoint du réseau mais doit, à l’exemple de la STI2D, générer des orientations postbac dans le management, marketing et finances.
Pour les quelques classes de la voie professionnelle,(Casa, Madagascar, Pondichery) on pourrait construire des débouchés en prise avec l’industrie locale par la coopération éducative (ainsi ARCU -accueil, relations, clientèle, usagers- en développement à Casa)

Les langues

Il est prévu que les certifications en langue -y compris pour le français- se généralisent et soient valorisées en cohérence avec le CECRL.
Le service pédagogique veut généraliser 2 langues étrangères dès la maternelle, à l’instar des classes "3 langues" de la MLF.
Dans ce cadre, la parité horaire n’est pas tenable pour le service pédagogique. Le français doit nécessairement rester majoritaire surtout pour des élèves allophones. 60/40 serait un bon compromis pour une bonne maitrise du français, de l’anglais et/ou langue du pays hôte et dans l’intérêt des enfants.

Les langues au lycée et au bac (A titre provisoire, les textes du MEN sont en cours de publication).

De ce que l’on sait, les langues seraient enseignées et évaluées de 3 façons différentes :

  • En enseignement commun (4h) : elle seront évaluées par des épreuves communes de contrôle continu (CC)
  • En enseignement de spécialité : langue et littérature 4h en 1ère et 6h en Terminale : = LLCE. Évalué par une épreuve terminale.
  • En optionnel : avec un panel de langues plus large évaluée dans les 10% du CC. Enseignement en langue renforcée + une DNL = section euro ou orientale.

Les sections internationales

Il y a 138 sections internationales dans le réseau + cinquantaine de dossiers transmis à la DGESCO pour ouverture en septembre 2019.
Apparemment le ministre JM Blanquer souhaite "plus de France à l’international et plus d’international en France". Les sections internationales sont donc au centre de l’intérêt du Ministère. Nous n’avons pas encore les textes de la DGESCO sur la place des sections internationales dans la nouvelle réforme du lycée et du bac. Il est probable cependant qu’à côté des deux DNL existantes (HG et maths), une troisième DNL sur les enseignements scientifiques soit proposée, ce qui raviverait l’intérêt de certains élèves et leurs familles pour la section internationale.

Autres points

Autonomie des jeunes : Former les élèves aux attentes du supérieur le plus tôt possible. Les aider à comprendre les processus d’apprentissage.
Accueil : il n’est pas acceptable de laisser des élèves du collège à la porte de l’établissement, même pour un retard ou quelque raison que ce soit. Les règles du CM2 et celles de 6eme doivent être les mêmes. Le service pédagogique préconise où c’est possible le portique à badge dans les grosses structures.
INE (identifiant élève) : Interopérabilité des systèmes d’information de l’AEFE et du MEN effective en septembre 2019
Appel de sanctions disciplinaires et notamment de conseil de discipline : les établissements scolaires du réseau existent en droit local. De plus en plus la justice locale est saisie et se déclare compétente. Il faut réfléchir à la signification de l’exclusion définitive comme "mesure éducative". En droit, elle s’analyse comme une rupture unilatérale d’un contrat commercial de prestation de services...

La FAPEE a demandé à l’AEFE la création d’un groupe de travail sur l’appel de sanctions disciplinaires et sur la refonte de la circulaire sur les instances.

31 octobre 2018

Les Echos | L’enseignement français à l’étranger, une offre éducative adaptée à la mondialisation

par JEAN-CHRISTOPHE DEBERRE / Directeur Général de la Mission laïque française

Vu de France, l’enseignement français à l’étranger est ce "cousin de province" dont on sait vaguement ce qu’il fait, que l’on aime bien, mais que l’on connaît mal. Avec ses 500 établissements payants, son public est trop vite placé dans la catégorie des privilégiés.

On le cherche en vain dans le débat national, alors qu’il s’adresse à plus de deux millions de Français expatriés, ainsi qu’à de nombreux étrangers soucieux de faire en sorte que leurs enfants bénéficient de l’enseignement français. On en parle comme d’un enseignement d’excellence et un atout pour l’influence française. Mais dans un monde qui bouge et qui questionne les certitudes les mieux établies, comment, pourquoi et pour combien de temps va-t-il le rester ?

Un pouvoir attractif pour le supérieur en France ?

L’école est devenue l’antichambre des études supérieures dont la plupart des familles rêvent pour leurs enfants ; et elles y pensent bien longtemps avant le baccalauréat. À l’étranger, notre premier effort porte sur la valorisation de l’enseignement supérieur français, suite logique d’une scolarité en français.

Mais nous savons aussi l’intérêt de nos contemporains pour une mobilité ouverte, qui trace des itinéraires personnels aujourd’hui très variés, empruntant parfois à plusieurs expériences et modèles d’enseignement supérieur et de recherche. L’une des vertus de l’enseignement français à l’étranger est qu’il est un atout de réussite universitaire très efficace, car il forme des jeunes plurilingues et pluriculturels à forte capacité d’adaptation.

Quand nous parlons de mondialisation des échanges, nous pensons plus spontanément à l’économie, à l’entreprise et à la finance qu’à l’école. Ce serait mésestimer le fait qu’être formé dans une langue et une culture étrangères constitue un patrimoine inaliénable pour ceux qui les ont fréquentées et l’enseignement français y réussit très bien.

L’enseignement français à l’étranger régi par les lois locales

En France, l’école reste encore un domaine largement régalien : l’État la finance et la régule par la loi. Or l’école étrangère est soumise aux lois locales, souvent strictes. Elle n’échappe plus à la règle et ne jouit que rarement du privilège d’extraterritorialité. On oublie qu’elle n’existera que si elle apprend à être un outil de coopération, à faire preuve de souplesse et de disponibilité, donc d’adaptation intelligente à des normes qui ne sont pas toujours les siennes. Ces contraintes interrogent son pilotage et son évaluation par l’État.

Rester compétitif et affirmer sa valeur à l’étranger

L’un des acquis aujourd’hui est que pour tout le monde, riches ou pauvres, l’éducation des enfants est une priorité ; c’est souvent le premier budget des familles des classes moyennes. L’école est devenue un marché concurrentiel impliquant États et institutions privées. Hors de nos frontières, l’école française ne constitue plus l’une des seules offres de référence. Il lui faut affirmer sa valeur par rapport à d’autres modèles et convaincre des publics exigeants tous les jours mieux informés, plus connectés. Une dynamique qui doit être réalisée sans céder d’un pouce sur l’ambition pédagogique et éducative qui fait sa réputation : celle de former de jeunes citoyens libres et responsables.

La langue : une ressource qu’il faut valoriser

L’usage généralisé de l’anglais et l’usage extensif des langues comme l’espagnol, l’arabe, le mandarin, influencent la demande et l’offre scolaires. Le statut de la langue française la protège encore. Elle est l’une des grandes langues internationales, mais elle n’est plus une langue d’usage universel. L’école française doit donc montrer de sa capacité à faire apprendre les langues et apprendre en langues. C’est ce qu’exigent les familles.

L’enseignement français à l’étranger doit inspirer confiance

Enfin, même le public français n’est plus captif. Aujourd’hui, la France compterait plus de 2 millions d’expatriés, pour moitié dans l’Union européenne. Or, 345 000 élèves sont scolarisés dans les quelque 500 établissements d’enseignement français à l’extérieur et les deux tiers sont des enfants non français. Il n’existe pas d’étude documentée sur ce sujet, mais le fait est qu’une proportion importante des jeunes Français expatriés ne fréquente pas une école française. Certains de nos compatriotes optent pour l’immersion de leurs enfants dans un système scolaire national. À leurs yeux cela procure une meilleure garantie d’insertion dans le pays d’accueil. C’est un choix courant aux États-Unis et dans certains pays d’Union européenne. Il arrive aussi que le coût de l’école française en rende l’accès impossible.

Autant de constats qui nous questionnent. Le classement, le "benchmarking" scolaire et universitaire ont fait irruption dans le débat français. L’université française se bat pour augmenter son attractivité et le privé mord sur le public quand l’offre ne convainc pas les parents. Nous nous devons de préserver le modèle des écoles françaises à l’étranger, tout d’abord car ce sont des bastions de présence et d’influence importants, mais également, car ils sont une porte d’accès à la culture française pour la jeunesse internationale. Dans ce contexte de mondialisation croissante, quel meilleur pari que celui de l’avenir ?

Les Echos/30/10/2018

30 octobre 2018

Audition de la FAPEE - assemblée des Français de l’étranger (oct.2018)

M. Francois NORMANT, de Mme Virginie ROYER et de Mme Isabelle TARDÉ, président, Vice-présidente et déléguée générale.
Rapport de Jean-Hervé Fraslin

La FAPEE se veut informée, exigeante et constructive pour la défense et la promotion du réseau de l’enseignement français à l’étranger.
 C’est avec cette motivation et dans cet état d’esprit que la FAPEE s’est réjouie de l’annonce majeure pour l’avenir du réseau que le Président de la République a faite lors de son discours du 20 mars dernier. Il s’est engagé à « consolider, dynamiser [le réseau] pour garantir sa pérennité », à maintenir les moyens et à ce que « le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français » double d’ici 2025-2030, avec l’appui d’établissements partenaires et en développant des pôles régionaux de formation.
Jusqu’à présent, la FAPEE n’avait pu qu’exprimer son opposition à la tendance longue de hausse des frais de scolarité en compensation de la diminution de l’engagement financier de l’Etat depuis 2012, à la baisse du nombre de titulaires et plus généralement au manque d’ambition qui était assignée au réseau.

Dans une note aux candidats à l’élection présidentielle de mars 2017 et lors de déclarations aux différents conseils d’administration de l’AEFE, la FAPEE avait systématiquement alerté sur des mesures qui mettaient en péril l’avenir même du réseau de l’enseignement français à l’étranger et réclamé le lancement d’un chantier plus ambitieux.

 Et aujourd’hui, force est de constater que malgré plusieurs auditions et rencontres avec des hauts fonctionnaires qui travaillent sur la réforme de l’AEFE, les représentants des parents n’ont toujours pas été associés à la définition des objectifs stratégiques, et à une réflexion approfondie sur les moyens à mettre en œuvre.
La FAPEE pense qu’ils devraient l’être, car les parents d’élèves financent aujourd’hui 63% du budget de l’AEFE et environ 80% du budget global du Réseau (1,85 milliard d’euros sur un total de l’ordre de 2,3 milliard) et parce qu’une école c’est avant tout un projet collectif, un investissement sur 14 ans pour les familles et une adhésion des parents et des élèves à un projet pédagogique.
 Il ne s’agit pas non plus de réfléchir seulement à une réforme de l’AEFE - nécessaire 28 ans après sa création - mais d’avoir une vision plus large sur tout ce qu’implique l’annonce présidentielle.
 Il faut s’interroger sur le pilotage stratégique du réseau qui doit prendre en compte l’évolution de la présence française à l’étranger, les possibilités de scolarisation alternatives dans le pays et le marché de la scolarité française face à la croissance des offres concurrentes. 
 
Il faut aussi s’interroger sur sa mise en œuvre car le doublement du nombre d’élèves suppose la capacité à créer entre 50 et 60 établissements de 400 élèves par an, d’ici à 2030. C’est très ambitieux et ceci oblige à repenser les moyens financiers, la gouvernance du réseau et l’offre pédagogique.
Cette ambition exige de ne pas s’en remettre seulement à des partenaires privés comme l’a évoqué le Président de la République, mais requiert une réflexion approfondie sur la capacité des structures actuelles à envisager une telle croissance.

La vision de la FAPEE peut se résumer ainsi : 
 La FAPEE partage les missions qui ont été assignées au réseau par le législateur : mission de 
scolarisation des élèves français, mission d’influence par l’accueil d’élèves étrangers dans les établissements d’enseignement français et coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers ; 
 La FAPEE considère que

1. L’AEFE devrait être renforcée dans ses missions de gestion et de recrutement du personnel
détaché, dans ses missions d’homologation, de formation et d’inspection ;

2. L’AEFE devrait rétablir la relation de confiance qu’elle entretient avec les familles qui ont, pour la plupart d’entre elles, volontairement choisi l’école française. Cela passe par une maîtrise des coûts et une transparence budgétaire pour rassurer sur la capacité des familles
à financer les 14 ans de scolarité d’un élève ;

3. L’AEFE doit développer sa mission de promotion du réseau en s’appuyant sur ses meilleurs
 ambassadeurs : les parents d’élèves et les alumni. Il convient de renforcer le partenariat effectif avec les parents d’élèves, dans un esprit constructif que ce soit dans la gouvernance de l’AEFE, et au sein des établissements à gestion directe ou conventionnés. 
 

En conformité avec cette vision, la FAPEE a élaboré 50 propositions, et qui pour certaines s’inscrivent dans la continuité du rapport Lepage-Cordery de décembre 2014, du rapport Perret de juillet 2015 et du rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2016. Ces propositions, parfois très techniques, sont disponibles sur le site Web de la FAPEE.

Parmi ces propositions, la délégation a tenu à souligner les suivantes :

Permettre aux parents d’élèves d’être mieux représentés au CA de l’AEFE et dans les conseils d’établissements, et associer les représentants des parents autant à la préparation du budget de l’AEFE que des budgets des EGD ;


 Donner une visibilité sur les coûts de fonctionnement du réseau en fournissant toutes les données analytiques disponibles ;

 Corréler l’évolution de la dotation budgétaire à l’AEFE à la croissance du réseau et corréler l’évolution de l’aide à la scolarité à la croissance du nombre d’élèves français dans le réseau ;

 Faire prendre en charge la part employeur des pensions civiles des personnels détachés en
totalité par l’Education Nationale quel que soit le type d’établissement ;

 Donner plus d’autonomie financière aux EGD et en particulier une capacité de financement des
projets immobiliers ;

 Permettre une véritable gouvernance partagée dans les établissements conventionnés et
reconnaître à la convention son caractère contractuel ;

 Intégrer aux critères de l’homologation un cahier des charges précis sur le taux d’encadrement
afin de garantir une qualité d’enseignement identique dans tous les établissements du réseau ;

 Privilégier le développement de pôles régionaux de formation - annoncés par le Président de la
République - dans les pays à faible vivier de recrutés locaux compétents ;

 Dans les pays où cette offre existe, favoriser le développement de filières françaises ou francophones dans le système scolaire local et dans le cadre d’une vision européenne, privilégier des passerelles entre les systèmes éducatifs avec la perspective à long terme d’une
scolarité européenne.


La Délégation de la FAPEE a souhaité apporter un éclairage sur les établissements partenaires sur lesquels le Président de la République souhaite s’appuyer pour doubler le nombre d’élèves scolarisés dans le réseau. D’aucuns dénoncent une privatisation du réseau, or le réseau est déjà privé à plus de 85% et la grande majorité des établissements privés sont actuellement à but non lucratif et gérés par des parents bénévoles ou des organismes de type fondation, et ceci de façon tout à fait vertueuse. 
En revanche, il convient de s’interroger sur le développement d’établissements à but lucratif sur un marché avec des perspectives commerciales certaines.

Cela conduit à questionner

1. la subvention indirecte à ces établissements à but lucratif via la prise en charge de la part patronale des pensions civiles des personnels détachés comme c’est le cas actuellement ;

2. le versement des bourses scolaires aux élèves fréquentant des établissements à but lucratif alors même que les écolages seront calculés de façon à permettre de dégager un profit ;

3. la pérennité de ces établissements lorsque la rentabilité pour l’investisseur deviendra moins intéressante et que ce dernier sera tenté de mettre la clef sous la porte.


Sans vouloir aller contre le sens de l’Histoire, la FAPEE propose toutefois :

1. d’imposer un contrôle budgétaire aux établissements à but lucratif pour limiter la hausse des frais de scolarité et préserver la mixité sociale ;

2. d’instituer par une obligation juridique, un droit de reprise de l’établissement par les parents d’élèves à la valeur de l’actif net en cas de volonté de fermeture par l’opérateur.


Après cet exposé, la discussion s’est engagée avec les membres de la Commission sur la réforme en cours de préparation et sur diverses préoccupations des parents d’élèves. Cet échange peut être résumé comme suit :
Sur les réflexions et travaux en cours pour préparer des propositions de réforme qui seraient présentés par le Ministre de l’Europe et des Affaires Etrangères au Président de la République, la FAPEE considère que les parents sont tenus à l’écart du processus par l’administration.
Si la FAPEE a bien été auditionnée par le groupe de travail dirigé par Mme Maryse BOSSIERE, elle n’a eu aucun retour sur ses propositions et ne sait pas si elle a été entendue et comprise. La FAPEE regrette vivement que le rapport de ce groupe soit jusqu’ici resté interne à l’administration et qu’aucune discussion réelle ne soit engagée.
La FAPEE a été auditionnée par Mme Samantha CAZEBONNE, députée des Français de l’étranger, nommée par le Premier Ministre parlementaire en mission.
La FAPEE compte sur les élus des Français de l’étranger, et tout particulièrement sur les élus consulaires pour que les réformes en cours de préparation donnent aux parents la possibilité d’exercer pleinement leur rôle et leurs responsabilités aux côtés des deux catégories d’acteurs qui actuellement cogèrent seuls l’AEFE : administration et syndicats.
La FAPEE est très attachée à la qualité de l’enseignement français à l’étranger. Elle constate que cette qualité repose principalement sur les enseignants titulaires de l’éducation nationale détachés dans les établissements. Mais il est clair que la proportion des titulaires va continuer à diminuer au profit des enseignants recrutés localement. Il est donc essentiel de mettre l’accent sur la formation de ces « recrutés locaux », que ce soit par la formation continue ou, à chaque fois que c’est nécessaire, par la formation initiale complémentaire.
La FAPEE n’a aucun a priori sur les différentes formules possibles en cours de développement mais elle souhaite qu’un bilan objectif soit dressé : Diplôme universitaire proposé par les Universités en lien avec les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), formations certifiantes organisées par des pôles régionaux de formation (Liban, Mexique,...) ou formation continue dispensée par des établissements mutualisateurs ou encore d’autres formules à créer, par exemple en lien avec la coopération éducative financée par l’AFD.
Rédigé par Jean-Hervé Fraslin

30 octobre 2018

Service de conseil en management et médiation

A votre service, l’expertise de parents et professionnels en conseil et accompagnement en management, gouvernance et médiation

La FAPEE met à votre disposition l’expertise de parents et professionnels en conseil et accompagnement en management, gouvernance et médiation sur les sujets des établissements conventionnés et partenaires du réseau.
Ils appartiennent à la société civile et revendiquent leur objectivité dans l’assistance apportée aux organismes gestionnaires.

Nous pouvons vous aider sur :
 les essentiels dans la prise de fonctions,
 les statuts
 les essentiels du management : étude de la structure, procédures de contrôle interne et organisations (administratives, financières, budgétaires, contrôle interne), métiers (fiches de poste),
 les impayés
 le développement stratégique
 la médiation : Relations professionnelles, relations entre élèves : former les personnes et travailler aux outils pour établir un vivre ensemble de qualité.
Contactez le bureau

11 octobre 2018

Bourses du gouvernement français pour l’enseignement supérieur en France

Eléments de la loi de finance 2019/programme 185

Bourses = 64 572 657 €

Les bourses constituent un instrument important du MEAE pour promouvoir l’accueil et la formation en France des futures élites étrangères. Elles sont étroitement liées à la stratégie visant à renforcer l’attractivité de notre territoire dans une logique de diplomatie économique et d’influence. Les bourses sont attribuées, selon les cas, par les postes diplomatiques ou par l’administration centrale. Leur mise en œuvre est assurée principalement par l’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) Campus France, opérateur unique créé par le décret du 30 décembre 2011 en application de la loi du 27 juillet 2010 sur l’action extérieure de l’État.

Politique de bourses

La politique d’attribution des bourses étudiantes du Gouvernement français (BGF) correspond à des objectifs précis en matière d’attractivité : mobilité encadrée, priorité aux niveaux master et doctorat, concentration sur des disciplines-clés (filières scientifiques et sciences de l’ingénieur, économie, gestion, management, droit et sciences politiques). Elle reflète les priorités géographiques et stratégiques de l’action extérieure de la France : elle vise tout particulièrement à accueillir davantage d’étudiants issus des pays émergents, en lien avec notre diplomatie d’influence, et à accompagner notre politique étrangère, par exemple en matière de développement durable et de lutte contre le changement climatique.

L’attribution des bourses s’appuie sur une forte sélectivité, en mettant l’accent sur les programmes s’inscrivant dans une logique de coopération, en valorisant au mieux un effet de levier (appui aux partenariats universitaires et scientifiques, programmes à coûts partagés ou cofinancés lorsque le contexte économique le permet).

Outre les BGF, d’autres types de bourses peuvent être mises en œuvre via différents canaux d’attribution :

a) Les postes diplomatiques peuvent développer des programmes de bourses cofinancées, notamment sous la forme de subventions versées à des institutions locales partenaires, établissements d’enseignement supérieur par exemple. C’est notamment le cas des bourses de gouvernements étrangers (BGE – 4 665 en 2016 et 4 187 en 2017, un chiffre qui devrait être proche en 2018).

b) Les bourses du programme « Excellence Major », gérées par l’AEFE (en 2017, 985 boursiers bénéficiaires, nombre stable en 2018, pour un montant global de 7 M€, dont 3,6 M€ versés à l’AEFE sous forme de subventions), et permettent aux bacheliers étrangers des lycées français à l’étranger de poursuivre leurs études supérieures en France, jusqu’à l’obtention d’un diplôme de niveau master.

c) L’université franco-allemande (UFA) compte en 2018 6400 étudiants et près de 300 doctorants répartis au sein d’un vaste réseau d’établissements dans les deux pays. L’UFA propose des cursus binationaux, parfois tri-nationaux, aux niveaux licence et master, dans des disciplines variées. Au cours de l’année universitaire 2017-2018, l’UFA a consacré près de 8 M€ au financement, par des bourses, de la mobilité de ses étudiants. L’UFA accompagne également la coopération de recherche et la structuration de cursus d’études intégrés.

d) Le MEAE attribue depuis 2018 des bourses d’études dans le cadre du programme « Make Our Planet Great Again » (MOPGA), lancé par le Président de la République pour favoriser la mobilité d’étudiants et de chercheurs sur des formations ou des projets de recherche en lien avec la lutte contre le changement climatique et la dégradation de la Terre. 2 451 000 € ont été mobilisés sur crédits centraux en 2018. Le contingent de chercheurs et d’étudiants sélectionnés pour MOPGA est le suivant :

- 23 doctorants financés sur 3 ans, sur la base d’un cofinancement MEAE et laboratoires d’accueil ;
- 50 étudiants en master pour 12 mois de bourses avec le statut de BGF, sur une durée de 12 mois ;
- 15 chercheurs financés sur 12 ou 24 mois via une subvention versée à leur laboratoire pour un cofinancement ;

- Formule « Short Stay » qui consiste à financer des séjours en France de 14 jours à 5 mois. 68 « Short Stay » sont prévus.

26 septembre 2018

Langues de la famille, langues de l’école

* Prolongation jusqu’au 20 octobre

Langues de la famille, langues de l'école

Etes-vous une famille plurilingue ? Quelles langues parlent/étudient vos enfants ? Etes-vous satisfaits de l’apprentissage des langues dans les établissements du réseau ?
Participez à notre sondage jusqu’au 20 octobre, conjointement organisé par l’UPE du lycée français Jean Monet de Bruxelles et la FAPEE.

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