Actualités

2 janvier 2018

Un nouveau brevet pour la session 2018

L’obtention du diplôme national du brevet (DNB) repose sur l’évaluation du socle commun et cinq épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième).

=> Une épreuve orale qui porte sur un projet mené en histoire des arts ou dans le cadre d’un EPI ou de l’un des parcours éducatifs : elle permet notamment d’évaluer la qualité de l’expression orale.

Elle peut se dérouler soit, via un entretien individuel de 15 minutes (5 minutes d’exposé et 10 minutes d’entretien), soit, via un entretien collectif de 25 minutes (10 minutes d’exposé et 15 minutes d’entretien).

=> Quatre épreuves écrites
le français (3h) : à partir d’un extrait de texte littéraire et éventuellement d’une image, évaluation des compétences linguistiques (grammaire - dont réécriture-, lexique...) et des compétences de compréhension et d’interprétation + dictée + rédaction
les mathématiques (2h) : exercices, dont certains assortis de tableaux ou de schémas, et dont un exercice d’informatique
L’histoire et géographie (2h) : analyse et compréhension de documents + utilisation des repères historiques et géographiques + mobilisation des compétences de l’enseignement moral et civique
les sciences (1h) (2 disciplines sur les 3) : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, technologie
l’évaluation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.

En option : Un enseignement facultatif (latin, grec, langues et cultures européennes, langue et culture régionale, découverte professionnelle...) suivi par le candidat peut lui rapporter un bonus de 10 ou 20 points.

A lire :
http://www.education.gouv.fr/cid261...

17 décembre 2017

Contraintes budgétaires imposées à l’AEFE : Réponse du MEAE au sénateur Leconte

publiée dans le JO Sénat du 14/12/2017 - page 4512
Suite à la parution du décret du 20 juillet 2017, portant ouverture et annulation de crédits, un montant significatif de crédits sur le programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence » a été annulé. En conséquence, la subvention pour charge de service public (programme 185) allouée à l’AEFE pour l’année 2017, net de réserve s’établit désormais à 354 476 372 €, en diminution de 33 M€ par rapport à la notification initiale. Ces 354,5 M€ intègrent les crédits dédiés à la sécurité qui sont préservés à hauteur de 14,3 M€. L’AEFE participe ainsi à la maîtrise de la dépense publique, au respect des engagements européens de la France et à l’objectif de rétablissement des comptes de l’État. Pour compenser cette moindre trésorerie en 2017, plusieurs mesures vont être mise en œuvre : l’anticipation de la facture relative à la participation à la rémunération des résidents (PRR) pour la dernière tranche de 2017, l’incitation à régler de manière anticipée la facturation 2018 pour les établissements qui le peuvent et le report du versement de certaines subventions à janvier ou février 2018 plutôt qu’en décembre 2017 comme prévu initialement. L’AEFE va être également amenée à proposer des fermetures de postes en 2018, 2019 et 2020 qui ne concerneront aucun enseignant en cours d’affectation. Tous les travaux de sécurisation prévus seront maintenus, les travaux immobiliers programmés seront également poursuivis ou engagés à une exception près (Buenos Aires), mais reportés dans certains cas. Par ailleurs, l’Agence a dû faire passer la participation financière complémentaire (PFC) de 6 % à 9 % des frais de scolarité pour la seule année 2018 dans les établissements à gestion directe et les établissements conventionnés. À ce stade, il n’est pas possible de prévoir les conséquences de l’annulation de crédits sur le montant des frais de scolarité pour la rentrée 2018 mais l’AEFE va travailler à en limiter l’augmentation. S’agissant des risques de déscolarisation d’élèves, nous n’avons pas reçu d’informations qui allaient dans ce sens. S’agissant de possibles déconventionnements d’établissements, aucune projection ne peut être faite à ce stade mais cette conséquence ne peut être écartée. Cependant, au-delà de l’exercice budgétaire en cours, le Président de la République a confirmé devant l’Assemblée des Français de l’étranger le 2 octobre 2017, que la subvention serait maintenue en 2018 et 2019 au niveau de la loi de finances initiale pour 2017, c’est-à-dire avant l’annulation des 33 M€ de crédits, cela pour conforter l’AEFE et lui donner la visibilité nécessaire à la prise en compte des enjeux qui se présentent à elle.

Question écrite n° 01150 de M. Jean-Yves Leconte (Français établis hors de France - Socialiste et républicain)
publiée dans le JO Sénat du 07/09/2017 - page 2788

M. Jean-Yves Leconte interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la portée des menaces budgétaires pesant désormais sur les missions de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger -AEFE-.

En effet, le décret signé par le Premier Ministre le 20 juillet 2017 annule 10% des crédits votés par le Parlement en 2016 au titre de la subvention publique annuelle versée à l’Agence. Cette annulation, signifiée alors que deux tiers de l’année sont déjà réalisées, a pour conséquence de réduire de plus de 30% la subvention publique de l’opérateur sur les quatre derniers mois de l’année par rapport aux 8 premiers mois de l’année 2017.

Comment l’AEFE va-t-elle faire face à un désengagement de l’Etat d’une ampleur sans précédent, alors que le nombre d’élèves scolarisés ne cesse de croître ? Quelles conséquences cette décision budgétaire aura-t-elle sur les frais de scolarité des établissements en gestion directe en 2018 et quel impact sur le besoin de financement des bourses scolaires ? L’AEFE va-t-elle réduire le nombre de ses enseignants titulaires détachés ? Quelles conséquences sur les travaux immobiliers et de sécurisation des établissements qui sont aujourd’hui en cours ou programmés ?
Comment éviter que ce désengagement et ses conséquences financières pour les associations gestionnaires et les familles ne conduisent pas à des déscolarisations et à des déconventionnements ?

Il lui demande enfin si l’annonce par le Président de la République d’une sanctuarisation du budget de l’AEFE à son niveau actuel pour l’année 2018 se fera au niveau du budget voté en 2016 pour 2017 ou à celui issu des décisions du gouvernement en juillet 2017.

10 décembre 2017

La pétition de l’association de parents de Hanoi a fait le tour du monde

24370 signataires et toujours davantage

Depuis 140 pays à travers le monde, le 6 Décembre 2017

Renforcer le réseau éducatif français à l’étranger !

Monsieur le Président,

Nous sommes mobilisés, parents, enseignants, élèves, pour vous demander d’honorer vos engagements en renforçant le réseau éducatif à l’étranger et contribuer plus activement au rayonnement culturel et économique, actuel et futur, de la France dans le monde.

L’éducation est la source de toutes les richesses et "l’arme la plus puissante pour changer le monde" selon Nelson Mandela, Prix Nobel de la Paix en 1993. Les budgets nécessaires pour faire rayonner notre culture n’ont pas été évalués avec la connaissance fine des enjeux. Nous croyons pouvoir attendre de votre part beaucoup plus de vision, et plus de sens de l’analyse, pour développer nos échanges avec les pays dans lesquels les écoles françaises sont présentes.

La mobilisation et l’engagement des enseignants est formidable et cela doit être reconnu et renforcé. Allons-nous former les élites des pays partenaires avec des enseignants en contrats précaires ? Ou encore expliquer que la France ferme ses écoles car elle n’a pas les sponsors privés suffisants ? L’image de marque de la France nécessite des investissements, finalement peu élevés à l’échelle des dépenses publiques, pour des retombées actuelles et futures bien réelles. Monsieur le Président, ne coupez pas la branche sur laquelle de nombreux leviers économiques et politiques reposent.

Souhaitant percevoir dans votre action une considération réelle, mieux informée, envers les Français vivants à l’étranger et envers les familles étrangères choisissant le modèle éducatif "à la française" pour leurs enfants, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.

Parents, enseignants et élèves du réseau éducatif de la France à l’étranger.
24370 signataires et toujours davantage

5 décembre 2017

CA AEFE 27 novembre 2017

Point de rentrée

Le directeur, Christophe Bouchard, a souligné l’excellence des résultats du bac (75% de mentions), la croissance totale du réseau de 2%, établissant le nombre d’élèves à 350.000 élèves dans 492 établissements sur 137 pays.
L’augmentation des effectifs en EGD est mesurée, de +33 élèves, portant le total à 74 255 (+0,04%). Les EGD de la zone Europe (Russie incluse) comptabilisent 31 120 élèves, soit une diminution de 143 élèves. Au Maghreb et en Egypte, 27 424 élèves sont scolarisés (dont 19 186 pour le Maroc, en augmentation de 141 élèves sur l’ensemble de la zone) ;

Les évènements du réseau :

La Semaine des lycées du monde a été un succès. Elle visait à mieux faire connaître les établissements, le travail des équipes, renforcer leur attractivité (la spécificité de la maternelle, l’école inclusive et l’accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers, l’enseignement scientifique…)
Le lancement de la plateforme ALFM.FR très récent permettra de mieux mobiliser la grande famille des anciens élèves du réseau. On compte déjà 1 500 inscrits. https://alfm.fr/
La mise en place de la mobilité des élèves de 2nde entre établissements du réseau pendant un semestre voire 1an grâce à la plateforme ADN-AEFE. http://www.aefe.fr/vie-du-reseau/me...

Sur le rapport d’activité, Xavier Gonon (FAPEE) a regretté que ce bel outil marketing fasse peu de place aux parents en général et notamment dans l’explicitation de leur rôle singulier dans les établissements conventionnés, où ils sont les partenaires contractuels de l’AEFE dans la gouvernance et le partage de responsabilités. Vote

Décision budgétaire modificative (2) 2017

Présentation :
La fin d’année est plus sereine que prévue, la paie des personnels sera assurée pour décembre.

  • Le solde budgétaire (dépenses - recettes) : - 116,59 M€ est négatif car il intègre les réductions significatives des dotations (-35 M€ sur le P185 et P151), les dépenses d’investissement de l’année (68,1 M€) et la restitution de la soulte des bourses pour 4,8 M €.
  • Le fonds de roulement est de 153 M€ soit 53 jours de fonctionnement. Il devrait se situer normalement entre 60 et 90 jours mais les EGD n’ont pas de problème car ils ont une trésorerie excédentaire.
  • Les restes à recouvrer sont estimés au 31/12/2017 à 71 M€ soit 25% des ressources propres d’une année et plus de 90 jours de ressources propres non encaissées ce qui fragilisent durablement la trésorerie de l’Agence. Plusieurs pays connaissent des contraintes de change et/ou inconvertibilité totale (Maroc, Algérie, Tunisie, Angola, Venezuela ou la loi fiscale taxe les remontées des écoles comme prestataires de service.) Les créances dues au Maroc devraient s’apurer après qu’une solution a été trouvée avec les autorités bancaires locales.
  • Un ambassadeur a été spécialement nommé pour aider à la résolution de ces créances non remontées au siège.
    Vote (8 contre dont FAPEE)

Budget initial 2018

Présentation :

  • Sachant que la baisse du plafond d’emploi au titre de la réduction des emplois publics est de 52 ETP, le reste des suppressions de postes est du à des mesures structurelles pour présenter un budget en équilibre. Au total 164 postes expatriés et résidents en septembre 2018 seront fermés au 1er septembre et 160 postes de droit local seront ouverts.
  • Les mesures structurelles ne porteront donc leur effet que sur les 4 derniers mois de l’année.
  • Le recrutement des personnels de droit local est également plafonné. Ils font partie de la masse salariale des EGD et donc de l’Etat.
  • Un effort tout particulier a été fait pour la Tunisie qui bénéficie d’une exonération de remontée pour 2018. (La Tunisie a des contraintes de change).
  • Pension civile des personnels : elle représente une charge de 173M€ en 2018. Pour autant une partie de la Participation financière complémentaire (PFC) vient en compenser une partie.

Recettes :
Dotation de l’Etat : 380.8M€ + 106.7M€ pour les bourses scolaires
Les recettes en provenance des établissements :
Participation à la rémunération des résidents : 188,2 M€, en diminution de 1% par rapport à 2017due aux suppressions de postes programmées en septembre 2018 et diverses mesures d’aides à certains établissements, Tunisie notamment. Elle inclut le remboursement des heures sup. et des indemnités de jury d’examen (HSA, HSE, IJE, ISAE). Le montant attendu au titre des rémunérations accessoires est de 11,1 M€ pour 2018.
La participation financière complémentaire assise sur les droits de scolarité des établissements en gestion directe et conventionnés : Face aux contraintes budgétaires fortes, l’Agence a dû prendre une mesure en recette d’augmentation du taux de la participation financière complémentaire de 6% à 9 %. le montant de la recette attendue en 2018 est de 87,5 M€ (+30,2 M€, +53% / BI 2017) dont 30 M€ en provenance des EGD.

Discussions sur le BI 2018

La FAPEE déplore le manque de volonté politique de donner à l’AEFE les moyens de son fonctionnement et renvoie au financement problématique de la pension civile des agents.
Face à un déficit structurel du compte d’exploitation, on ferme les postes = On ferme l’outil de production. Même en année pleine, l’économie avec la suppression de postes ne sera que de 9M€. Or l’AEFE est dans un marché en croissance et la demande n’a pas une élasticité-prix forte. La FAPEE craint un effet report sur les familles.
L’augmentation de la participation financière complémentaire n’a aucune valeur juridique pour les établissements conventionnés en l’absence de négociation avec chaque organisme gestionnaire.
Il faut du temps pour réfléchir ensemble à l’avenir de l’AEFE.

Pour Samantha Cazebonne, députée des Français de l’étranger, l’AEFE ne supprime pas des postes mais des financements. Le gouvernement et les élus sont attachés à la pérennité du réseau. Il faudra, sans tabou, sans préjugé et sans rapport de force accepter de s’asseoir autour de la table pour trouver des solutions à l’équilibre structurel de l’AEFE

Pour les syndicats, l’Agence n’a plus les moyens de remplir ses missions. Les établissements tirent la sonnette d’alarme par la mobilisation. Le Cas pensions (pensions civiles) pèse trop lourd sur l’AEFE alors qu’avant 2009, elles étaient à la charge de l’Etat.
Le SNES refuse toute réforme des statuts des personnels et rappelle que l’AEFE a été créée pour pallier l’absence de statut des personnels titulaires qui vivaient à l’étranger. Aujourd’hui, le plafond d’emploi est un frein majeur bloquant l’ouverture de postes dans les EGD et générant de l’externalisation. L’ouverture de 160 postes de droit local au budget initial ne compense rien.

André Ferrand rappelle que le Sénat vient de voter un amendement au budget 2018 pour remettre au budget 2018 de l’AEFE 33M€ gagés sur des gains de change.

Pour la Direction générale de la mondialisation, tutelle de l’AEFE, L’AEFE représente la moitié de son budget . Le décret d’annulation de crédits a été pris le 20 juillet et les mesures correctives se sont faites dans l’urgence. La DGM ne va rien lâcher mais engager une réflexion pour faire évoluer le modèle. Il n’y a pas de réponses toutes faites sur les statuts, les pensions, la carte géographique.

Pour le représentant du ministère du Budget :
• Contribution au redressement des comptes de l’état : Toutes les administrations sont concernées et les difficultés budgétaires de l’AEFE ne datent pas de juillet (ponction de 33M€).
• Les pensions civiles des agents ont été compensées mais il a une divergence croissante depuis 2013. Le montant des pensions augmente alors même que leur taux n’a pas augmenté. Elle est due à l’augmentation des effectifs fonctionnaires.
• Plafond d’emplois : ceux qui sont adoptés par la loi de finances ne sont pas saturés.
• Recyclage par le Sénat de 33M€ ? Ces 33 M€ n’existent pas. Ils sont affectés aux opérations de la paix au sud Soudan.
• Le Président Macron propose la stabilisation des ressources publiques à l’AEFE pour 2 ans. Il offre le cadre, une fenêtre d’opportunité de réflexion. La Mission devra apporter des réponses structurelles.
• Immobilier : il repose sur les avances de France Trésor. Elles ont normalement un caractère infra annuel. Bercy n’est pas favorable à leur usage actuel d’emprunt à 7 ans. Il faudra travailler à une normalisation de ce caractère dérogatoire.
Vote (8 contre dont FAPEE, 2 abstentions)

Demandes de précisions sur les réponses apportées aux questions diverses

Commission hygiène, sécurité et conditions de travail des personnels (CHSCT) :
La FAPEE ne s’est pas satisfaite de la réponse apportée par l’AEFE. Elle insiste sur la révision de la composition du CHSCT (circulaire du 20 juillet 2017) où le représentant de l’organisme gestionnaire, employeur de tous les personnels en contrat local, doit siéger de droit.

Lycée EGD d’Abu Dhabi : La FAPEE a demandé également les éléments de la convention entre la société « sports in action » et le Lycée Louis Massignon (LLM) qui prévoit le prêt des installations pour plusieurs types d’activités extra-scolaires, dont l’aide aux devoirs.

4 décembre 2017

Visite au lycée français de Vienne

Installé en cœur de ville dans le parc du Palais Clam Gallas récemment vendu par la France, le lycée scolarise plus de 1300 élèves et accueille une prépa commerce de grande qualité.
Les sujets partagés avec les parents de l’UPEL : Les postes d’enseignants garantissant une qualité pédagogique, l’enseignement des langues pour des élèves plurilingues, les installations techniques et particulièrement l’aération/ventilation du nouveau bâtiment.

27 novembre 2017

Déclaration de la FAPEE

CA de l’AEFE du 27 novembre 2017

Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les administrateurs,
Monsieur le Directeur de l’AEFE,

Les prévisions budgétaires 2018 que vous allez nous présenter font apparaitre un solde équilibré en dépenses et recettes, répondant en cela aux injonctions du ministère du budget de rétablir la situation déficitaire des services centraux.
Mais à quel prix ?
L’ampleur des fermetures de postes envisagée aura un impact important sur la qualité de l’enseignement et la capacité même de l’agence à mener sa mission qui est (je cite le rapport principal) d’assurer la qualité de l’excellence éducative en mettant à disposition des moyens humains aux établissements du réseau. Parce que la qualité de notre enseignement repose sur les titulaires de l’éducation nationale, parce que si dans certains pays en Europe ou dans d’autres pays développés, les établissements peuvent s’appuyer en complément sur des recrutés locaux, la réalité de beaucoup de pays est tout autre. Des postes supprimés c’est un enseignement au rabais.
La hausse de 50% de la PFC va entrainer des hausses de frais de scolarité mettant en difficulté de nombreuses familles. Mais plus encore, cette décision unilatérale communiquée sans concertation préalable remet en cause la confiance même que les comités de gestion peuvent avoir dans la qualité du partenariat avec l’Agence.
La mobilisation dans les établissements témoigne de la crainte suscitée par ces mesures, j’en veux pour preuve la mobilisation des enseignants dans un mouvement de grève ce jour et les nombreux courriers adressés par les Associations de parents d’élèves à nos parlementaires et ministères de tutelle. Une pétition adressée au Président de la République recueille ce matin 10 000 signatures.
L’AEFE a répondu dans l’urgence à une double contrainte budgétaire imposée par le ministère du budget. D’une part la suppression de 33 M€ de la subvention prévue pour 2017, et d’autre part l’obligation d’équilibrer les comptes des Services Centraux pour 2018.
Je me permets donc de rappeler rapidement quelques points :

  • la majeure partie du déficit des services centraux est due à l’écart croissant entre la pension civile des titulaires et le montant alloué à l’origine lors du transfert de cette charge, soit plus de 50 M€ (72% du déficit 2017)
  • l’impossibilité pour l’AEFE d’emprunter l’oblige à constituer des fonds de réserves en amont pour autofinancer ses investissements ; fonds de réserves qui ont longtemps été considérés comme une capacité à absorber le déficit
  • le coût d’un expatrié, 2 fois supérieur à celui d’un résident a régulièrement été mis en exergue comme gisement d’économies sans que ne soit lancée une véritable réflexion sur les statuts des personnels
    Je crains que ce budget 2018 ne soit l’illustration du sabordage de notre réseau.
    Alors que la demande pour notre enseignement est en croissance dans le monde parce qu’on lui reconnait une indéniable qualité, vous voulez l’accompagner par une diminution du nombre d’enseignants (et donc de la capacité à répondre à cette demande) en augmentant son coût pour les familles. Cela n’est pas tenable.
    Depuis plusieurs années, la FAPEE alerte ce conseil d’administration sur les points que je viens d’évoquer. Nous représentons plus de 170 établissements dans le réseau, nous représentons la moitié des comités de gestion du réseau, vous ne pouvez pas vous couper de l’expertise des parents qui vous accompagnent au quotidien dans les EGD et qui sont vos partenaires contractuels dans les conventionnés.
    Les parents d’élèves financent 60% du budget de l’AEFE et environ 80% de l’ensemble du réseau, dans n’importe quelle autre type de structure il est inconcevable qu’ils ne soient pas associés à une réflexion de fond sur des réformes budgétaires de l’ampleur de celles qui sont présentées.
    Je le répète, pour la FAPEE, les mesures qui sont proposées ne sont pas la solution, un tel changement de paradigme ne peut pas se faire en 3 mois. C’est un chantier beaucoup plus ambitieux qu’il faut lancer, le chantier de la construction du réseau de l’enseignement français à l’étranger pour l’avenir et il passe par :
  • la question du financement des pensions civiles et donc de l’engagement financier de l’Etat ;
  • le financement par emprunt de l’immobilier ;
  • le développement en Europe de partenariats avec l’enseignement du pays d’accueil ;
  • la réforme du statut des enseignants et la question du plafond d’emploi. Les enseignants ne sont pas des coûts de structure, ils sont l’essence même de ce réseau, ce sont eux qui remplissent la mission de l’AEFE, mais ils doivent accepter que le cadre juridique des statuts soit discuté ;
  • l’amélioration de la gouvernance du réseau en prenant en compte les recommandations des différents rapports des parlementaires, des experts et de la Cour des Comptes ;
  • enfin, la reconnaissance effective du partenariat avec les parents d’élèves, principaux contributeurs, mais aussi partenaires opérationnels de l’AEFE dans les conventionnés.
    Le conseil d’administration d’aujourd’hui doit donc être un des plus importants de l’AEFE parce que nous devons tous ensemble constater l’urgence de ce chantier et préférer à des mesures conjoncturelles, une véritable réforme pour l’avenir.
    Je vous remercie de votre attention.

Xavier Gonon
Président

26 novembre 2017

Commission nationale des bourses scolaires

Deux administrateurs de la FAPEE, Virginie Royer (Londres) et Jean-Nicolas Pagnoux (Madrid-Villanueva) vous représenteront les 13 et 14 décembre à la CNB. En cas de question ou litige sur votre dossier, n’hésitez pas à prendre contact avec notre bureau. www.fapee.com/Nous-contacter

24 novembre 2017

Mission Laïque : robot de téléprésence

Le Grand lycée franco-libanais vient d’acquérir un robot permettant à des enfants de suivre une partie de leur scolarité depuis leur domicile ou leur lit d’hôpital. L’élève contrôle simplement l’appareil grâce à un ordinateur portable, une tablette ou son téléphone.http://www.mlfmonde.org/suivre-les-...

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