Aujourd’hui, le recouvrement de créances (+59M€) dans les pays ayant des contrôles de change ou des problèmes de devises disponibles devient une priorité urgente.
Vous pouvez lire la question posée au gouvernement par la députée Samantha Cazebonne que nous sommes allées rencontrer la semaine passée. -><https://www.samantha-cazebonne.com/...>
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La FAPEE en Tunisie 18-20 déc. 2017
Xavier Gonon et Isabelle Tardé ont retrouvé les membres du bureau directeur de l’APEEFST de Tunisie dont la présidente, Manel Dridi, est également administratrice de la FAPEE. Le réseau tunisien comporte 9 établissements dont 2 gros lycées et leurs établissements périphériques.
- Des rénovations immobilières indispensables ont été menées ces dernières années. Le dernier gros projet est la création d’un primaire-collège à Sousse, l’actuel étant très dégradé.
Le contexte économique est rendu difficile par les dévaluations successives du dinar qui a perdu 25% de sa valeur et n’est pas convertible.
Pour rééquilibrer le budget des EGD, il est prévu :
– une augmentation des Droits de première inscription, Le CE faisant le choix d’impacter les nouveaux arrivants plutôt que les familles dans le système,
– la diminution des frais de fonctionnement de 5%,
– la prise en charge par l’AEFE des salaires des personnels expatriés et résidents en 2018 et 2019.
Comme partout ailleurs dans le réseau, la formation continue des personnels recrutés locaux est une priorité absolue et une formation devient obligatoire pour les néo-recrutés.
Dans cette période de forte turbulence, les enseignants et les familles sont inquiètes. L’APEESFT a organisé mi-décembre une journée école morte qui a été massivement suivie : 97% de taux d’absence des élèves.
L’ambassadeur de France en Tunisie, Olivier Poivre d’Arvor, veut favoriser le développement du réseau en Tunisie sur un modèle public-privé. "Le réseau tunisien se développe avec des partenaires qui ont ambitions pédagogiques et une capacité à investir, la France apportant des compétences."
Une mission a été commandée à laquelle il associe les parents d’élèves pour dérouler un plan-école.
Orientation au lycée : le plan Etudiants
Sur le site d’Eduscol
=> Diaporama destiné aux réunions d’information avec les élèves et leur famille
=> Vademecum sur l’accompagnement des élèves de terminale vers le supérieur
=> Fiche dialogue pour l’orientation en classe terminale en vue du conseil de classe du 1er trimestre / 1er semestre
Contraintes budgétaires imposées à l’AEFE : Réponse du MEAE au sénateur Leconte
publiée dans le JO Sénat du 14/12/2017 - page 4512
Suite à la parution du décret du 20 juillet 2017, portant ouverture et annulation de crédits, un montant significatif de crédits sur le programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence » a été annulé. En conséquence, la subvention pour charge de service public (programme 185) allouée à l’AEFE pour l’année 2017, net de réserve s’établit désormais à 354 476 372 €, en diminution de 33 M€ par rapport à la notification initiale. Ces 354,5 M€ intègrent les crédits dédiés à la sécurité qui sont préservés à hauteur de 14,3 M€. L’AEFE participe ainsi à la maîtrise de la dépense publique, au respect des engagements européens de la France et à l’objectif de rétablissement des comptes de l’État. Pour compenser cette moindre trésorerie en 2017, plusieurs mesures vont être mise en œuvre : l’anticipation de la facture relative à la participation à la rémunération des résidents (PRR) pour la dernière tranche de 2017, l’incitation à régler de manière anticipée la facturation 2018 pour les établissements qui le peuvent et le report du versement de certaines subventions à janvier ou février 2018 plutôt qu’en décembre 2017 comme prévu initialement. L’AEFE va être également amenée à proposer des fermetures de postes en 2018, 2019 et 2020 qui ne concerneront aucun enseignant en cours d’affectation. Tous les travaux de sécurisation prévus seront maintenus, les travaux immobiliers programmés seront également poursuivis ou engagés à une exception près (Buenos Aires), mais reportés dans certains cas. Par ailleurs, l’Agence a dû faire passer la participation financière complémentaire (PFC) de 6 % à 9 % des frais de scolarité pour la seule année 2018 dans les établissements à gestion directe et les établissements conventionnés. À ce stade, il n’est pas possible de prévoir les conséquences de l’annulation de crédits sur le montant des frais de scolarité pour la rentrée 2018 mais l’AEFE va travailler à en limiter l’augmentation. S’agissant des risques de déscolarisation d’élèves, nous n’avons pas reçu d’informations qui allaient dans ce sens. S’agissant de possibles déconventionnements d’établissements, aucune projection ne peut être faite à ce stade mais cette conséquence ne peut être écartée. Cependant, au-delà de l’exercice budgétaire en cours, le Président de la République a confirmé devant l’Assemblée des Français de l’étranger le 2 octobre 2017, que la subvention serait maintenue en 2018 et 2019 au niveau de la loi de finances initiale pour 2017, c’est-à-dire avant l’annulation des 33 M€ de crédits, cela pour conforter l’AEFE et lui donner la visibilité nécessaire à la prise en compte des enjeux qui se présentent à elle.
Orientation et contenu des réformes sur le lycée et le bac
Semestrialisation, orientation, fin des filières L,ES,S et mise en place d’un apprentissage plus modulaire, réforme du bac... lisez l’excellente synthèse de Bruno Magliulo, inspecteur d’académie honoraire et spécialiste de l’orientation.
Voeux de la fédération
Chers parents, chers amis,
Les membres du bureau et du conseil d’administration de la FAPEE ont le plaisir de vous adresser leurs meilleurs vœux pour cette nouvelle année.
Qu’elle soit riche en bonheurs personnels et en satisfactions professionnelles pour vous, vos familles et vos équipes.
Fidèles à nos valeurs de parents partenaires et investis, nous saurons relever ensemble les défis, avec conviction et énergie, pour le présent et l’avenir de chacun des établissements et du réseau des lycées français dans le monde.
Bonne et belle Année 2018 !
Un nouveau brevet pour la session 2018
L’obtention du diplôme national du brevet (DNB) repose sur l’évaluation du socle commun et cinq épreuves obligatoires passées en fin du cycle 4 (classe de troisième).
=> Une épreuve orale qui porte sur un projet mené en histoire des arts ou dans le cadre d’un EPI ou de l’un des parcours éducatifs : elle permet notamment d’évaluer la qualité de l’expression orale.
Elle peut se dérouler soit, via un entretien individuel de 15 minutes (5 minutes d’exposé et 10 minutes d’entretien), soit, via un entretien collectif de 25 minutes (10 minutes d’exposé et 15 minutes d’entretien).
=> Quatre épreuves écrites
le français (3h) : à partir d’un extrait de texte littéraire et éventuellement d’une image, évaluation des compétences linguistiques (grammaire - dont réécriture-, lexique...) et des compétences de compréhension et d’interprétation + dictée + rédaction
les mathématiques (2h) : exercices, dont certains assortis de tableaux ou de schémas, et dont un exercice d’informatique
L’histoire et géographie (2h) : analyse et compréhension de documents + utilisation des repères historiques et géographiques + mobilisation des compétences de l’enseignement moral et civique
les sciences (1h) (2 disciplines sur les 3) : physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre, technologie
l’évaluation du socle commun de connaissances, de compétences et de culture.
En option : Un enseignement facultatif (latin, grec, langues et cultures européennes, langue et culture régionale, découverte professionnelle...) suivi par le candidat peut lui rapporter un bonus de 10 ou 20 points.
Contraintes budgétaires imposées à l’AEFE : Réponse du MEAE au sénateur Leconte
publiée dans le JO Sénat du 14/12/2017 - page 4512
Suite à la parution du décret du 20 juillet 2017, portant ouverture et annulation de crédits, un montant significatif de crédits sur le programme 185 « diplomatie culturelle et d’influence » a été annulé. En conséquence, la subvention pour charge de service public (programme 185) allouée à l’AEFE pour l’année 2017, net de réserve s’établit désormais à 354 476 372 €, en diminution de 33 M€ par rapport à la notification initiale. Ces 354,5 M€ intègrent les crédits dédiés à la sécurité qui sont préservés à hauteur de 14,3 M€. L’AEFE participe ainsi à la maîtrise de la dépense publique, au respect des engagements européens de la France et à l’objectif de rétablissement des comptes de l’État. Pour compenser cette moindre trésorerie en 2017, plusieurs mesures vont être mise en œuvre : l’anticipation de la facture relative à la participation à la rémunération des résidents (PRR) pour la dernière tranche de 2017, l’incitation à régler de manière anticipée la facturation 2018 pour les établissements qui le peuvent et le report du versement de certaines subventions à janvier ou février 2018 plutôt qu’en décembre 2017 comme prévu initialement. L’AEFE va être également amenée à proposer des fermetures de postes en 2018, 2019 et 2020 qui ne concerneront aucun enseignant en cours d’affectation. Tous les travaux de sécurisation prévus seront maintenus, les travaux immobiliers programmés seront également poursuivis ou engagés à une exception près (Buenos Aires), mais reportés dans certains cas. Par ailleurs, l’Agence a dû faire passer la participation financière complémentaire (PFC) de 6 % à 9 % des frais de scolarité pour la seule année 2018 dans les établissements à gestion directe et les établissements conventionnés. À ce stade, il n’est pas possible de prévoir les conséquences de l’annulation de crédits sur le montant des frais de scolarité pour la rentrée 2018 mais l’AEFE va travailler à en limiter l’augmentation. S’agissant des risques de déscolarisation d’élèves, nous n’avons pas reçu d’informations qui allaient dans ce sens. S’agissant de possibles déconventionnements d’établissements, aucune projection ne peut être faite à ce stade mais cette conséquence ne peut être écartée. Cependant, au-delà de l’exercice budgétaire en cours, le Président de la République a confirmé devant l’Assemblée des Français de l’étranger le 2 octobre 2017, que la subvention serait maintenue en 2018 et 2019 au niveau de la loi de finances initiale pour 2017, c’est-à-dire avant l’annulation des 33 M€ de crédits, cela pour conforter l’AEFE et lui donner la visibilité nécessaire à la prise en compte des enjeux qui se présentent à elle.
Question écrite n° 01150 de M. Jean-Yves Leconte (Français établis hors de France - Socialiste et républicain)
publiée dans le JO Sénat du 07/09/2017 - page 2788
M. Jean-Yves Leconte interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la portée des menaces budgétaires pesant désormais sur les missions de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger -AEFE-.
En effet, le décret signé par le Premier Ministre le 20 juillet 2017 annule 10% des crédits votés par le Parlement en 2016 au titre de la subvention publique annuelle versée à l’Agence. Cette annulation, signifiée alors que deux tiers de l’année sont déjà réalisées, a pour conséquence de réduire de plus de 30% la subvention publique de l’opérateur sur les quatre derniers mois de l’année par rapport aux 8 premiers mois de l’année 2017.
Comment l’AEFE va-t-elle faire face à un désengagement de l’Etat d’une ampleur sans précédent, alors que le nombre d’élèves scolarisés ne cesse de croître ? Quelles conséquences cette décision budgétaire aura-t-elle sur les frais de scolarité des établissements en gestion directe en 2018 et quel impact sur le besoin de financement des bourses scolaires ? L’AEFE va-t-elle réduire le nombre de ses enseignants titulaires détachés ? Quelles conséquences sur les travaux immobiliers et de sécurisation des établissements qui sont aujourd’hui en cours ou programmés ?
Comment éviter que ce désengagement et ses conséquences financières pour les associations gestionnaires et les familles ne conduisent pas à des déscolarisations et à des déconventionnements ?
Il lui demande enfin si l’annonce par le Président de la République d’une sanctuarisation du budget de l’AEFE à son niveau actuel pour l’année 2018 se fera au niveau du budget voté en 2016 pour 2017 ou à celui issu des décisions du gouvernement en juillet 2017.
Note du Sénateur Leconte relative à la situation budgétaire de l’AEFE
La pétition de l’association de parents de Hanoi a fait le tour du monde
24370 signataires et toujours davantage
Depuis 140 pays à travers le monde, le 6 Décembre 2017
Renforcer le réseau éducatif français à l’étranger !
Monsieur le Président,
Nous sommes mobilisés, parents, enseignants, élèves, pour vous demander d’honorer vos engagements en renforçant le réseau éducatif à l’étranger et contribuer plus activement au rayonnement culturel et économique, actuel et futur, de la France dans le monde.
L’éducation est la source de toutes les richesses et "l’arme la plus puissante pour changer le monde" selon Nelson Mandela, Prix Nobel de la Paix en 1993. Les budgets nécessaires pour faire rayonner notre culture n’ont pas été évalués avec la connaissance fine des enjeux. Nous croyons pouvoir attendre de votre part beaucoup plus de vision, et plus de sens de l’analyse, pour développer nos échanges avec les pays dans lesquels les écoles françaises sont présentes.
La mobilisation et l’engagement des enseignants est formidable et cela doit être reconnu et renforcé. Allons-nous former les élites des pays partenaires avec des enseignants en contrats précaires ? Ou encore expliquer que la France ferme ses écoles car elle n’a pas les sponsors privés suffisants ? L’image de marque de la France nécessite des investissements, finalement peu élevés à l’échelle des dépenses publiques, pour des retombées actuelles et futures bien réelles. Monsieur le Président, ne coupez pas la branche sur laquelle de nombreux leviers économiques et politiques reposent.
Souhaitant percevoir dans votre action une considération réelle, mieux informée, envers les Français vivants à l’étranger et envers les familles étrangères choisissant le modèle éducatif "à la française" pour leurs enfants, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de nos salutations respectueuses.
Parents, enseignants et élèves du réseau éducatif de la France à l’étranger.
24370 signataires et toujours davantage
– >https://www.change.org/p/emmanuel-macron-renforcer-le-r%C3%A9seau-%C3%A9ducatif-%C3%A0-l-%C3%A9tranger-pour-le-rayonnement-culturel-et-%C3%A9conomique-futur]
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