Chiffres clés
• En 2015, 56 % des élèves en situation de handicap étaient scolarisés en classe ordinaire(Depp).
• Un enfant de 8 ans sur dix en situation de handicap se sentirait, d’après sa famille, mal ou très mal à l’aise dans son école ou son établissement. C’est trois fois plus que les écoliers du même âge sans handicap (Depp, 2013).
• Moins de la moitié des familles connaissent les aménagements pédagogiques prévus par le plan personnalisé de scolarisation (PPS) de leur enfant (soit 40 % des familles des enfants de 12 ans et 44 % de celles d’enfants de 8 ans)(Depp, 2015).
À retenir
• En France, d’après la loi, tous les enfants doivent pouvoir avoir accès et réussir au sein de l’école normale, grâce à une action pédagogique en trois dimensions : l’accessibilité technique, l’accessibilité physique, et l’accessibilité pédagogique.
• La part des enfants reconnus handicapés a progressé ces dernières années mais le nombre d’enfants scolarisés en milieu spécialisé n’a pas diminué. La part d’enfants reconnus handicapés et d’enfants scolarisés en milieu spécial varie fortement entre les départements et selon le milieu social.
• Il est nécessaire d’obtenir plus d’informations sur la scolarité des enfants en situation de handicap, et d’offrir plus de soutien et de formations spécifiques aux enseignants.
À retenir
• L’inclusion des élèves présentant un handicap se fait à trois niveaux : au niveau de la législation, des politiques mises en place, et des principes opérationnels.
• L’éducation inclusive est en changement constant : la notion évolue avec le temps et les programmes scolaires ; c’est un processus et pas un état.
• Les défis de l’inclusion sont de réussir à combiner besoins individuels et niveau requis, d’intégrer les élèves à besoins spécifiques dans des classes normales, de former les professeurs en conséquence, et de réussir à identifier les besoins réels des élèves.
À retenir
• Il existe de très nombreux dispositifs d’intégration en France, qui cependant manquent parfois de visibilité.
• L’inclusion n’est pas seulement le fait d’être dans une classe normale, c’est aussi de bénéficier pleinement des cours, d’en retirer des compétences, d’y participer, d’y réussir.
• Pour arriver à une réelle inclusion, il est nécessaire de former les enseignants et les autres professionnels, de partager les pratiques, et d’encourager les enseignants à travailler ensemble et à mettre en place une coéducation.
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