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Réflexions partagées sur l’avenir du Réseau

Le réseau des lycées français à l’étranger est un outil efficace, incontournable pour les familles expatriées et déterminant pour le rayonnement de la France.

Le dispositif est de moins en moins coûteux pour l’Etat français (475 M€ prévus au Budget initial 2017 dont 101,2 M€ d’aide à la scolarité).
... mais bien davantage pour les familles qui participent à 60% (EGD) et 70% (conventionnés) au budget global. Si on retire l’aide à la scolarité (qui ne concerne que 1 famille française sur 4 -et toutes nationalités confondues 1 famille sur 13 ou 14-), la participation au budget grimpe à beaucoup plus si on extrapole un budget consolidé EGD + Conventionnés + Partenaires.

Lire la note envoyée aux candidats : http://www.fapee.com/IMG/pdf/note_a...

Les sujets devant nous

1. Endiguer la baisse de la dotation de l’état

Les capacités contributives des familles traditionnellement dans le réseau ont atteint leur maximum.
Elles font très clairement un calcul coût/qualité de l’enseignement, son caractère international, la qualité des infrastructures.

2. Faire évoluer le statut de l’EGD vers une plus grande autonomie de décision et financière

L’agrégation des comptes des EGD avec le siège de l’AEFE était t-elle opportune ? L’EGD, démembrement de l’établissement public, implique un plafond d’emplois empêchant de recruter des personnels alors même qu’ils sont payés sur ressources propres des établissements.

3. Sortir d’une enveloppe ISVL monde :

Là encore, la gestion des accessoires de salaires des personnels résidents, corrélée au régime indemnitaire de l’expatriation du MAE, est contrainte par les règles budgétaires imposées par Bercy.

4. Faire évoluer les différents statuts de personnels qui coexistent, réfléchir à la formation qualifiante des personnels locaux, la mobilité et les conditions de localisation

Le différentiel de traitement crée des situations difficiles dans les salles de profs mais aussi pour les organismes gestionnaires, employeurs des personnels en recrutement local.

5. Privilégier la qualité :

Le réseau est très performant en matière pédagogique (contenus, apprentissages, compétences) mais on voit encore trop de classes surchargées, de discontinuité dans le suivi des élèves à besoins particuliers et le pôle vie scolaire mérite une plus grande attention.

6. Donner plus de place et responsabilités à la société civile dans le processus de décision et dans le pilotage

=> gouvernance des établissements conventionnés : le partenariat public-privé, l’évolution des contextes et des modalités de management imposent l’évolution du modèle administratif et hiérarchique de l’AEFE
=> créer au niveau du siège une instance collégiale de concertation incluant les représentants de parents du réseau
=> EGD : créer un comité stratégique incluant les représentants de parents
=> Pousser les plans école au niveau local.Réforme du réseau