Les établissements des EAU ont, à cette rentrée, enregistré une hausse sensible d’élèves, notamment libanais face à la crise économique, politique et morale que connaît le pays. L’offre de scolarisation est abondante, diverse et résolument internationale. Installé dans de superbes locaux, ICE -International Concept for Education- est le laboratoire pédagogique de l’AFLEC, Association franco-libanaise pour l’éducation et la culture. dont le service pédagogie et assurance-qualité de l’AFLEC-Groupe ELITE est très en pointe sur la qualité des enseignements. Le cursus, totalement bilingue dès la maternelle bénéficie également de l’expérience pédagogique de la fondation Jeannine Manuel, dans le cadre d’un comité de pilotage qui réunit également Gilbert Pietryk, Inspecteur Général honoraire de l’Education Nationale et Rimah Hammoud, tous deux vice-présidents de l’AFLEC ainsi que Francis Cauet, ancien proviseur du lycée Pompidou.
Le lycée Georges Pompidou, en gestion parentale, conventionné avec l’AEFE scolarise près de 3000 élèves et a du ouvrir dans l’urgence un 5ème site pour cette rentrée. Saluons le mérite remarquable des parents bénévoles qui assument la responsabilité d’un tel navire.

A Abu Dhabi, le nouveau campus de Saadiyat du lycée Théodore Monod, également AFLEC, est aussi impressionnant. La mise en oeuvre d’une harmonisation des pratiques pédagogiques est structurée par l’instauration de coordonnateurs de niveaux et coordonnateurs disciplines. Son axe principal est le développement du trilinguisme, 3 langues, 3 cultures, avec dès la petite section, l’apprentissage du français, de l’anglais et de l’arabe.

Le lycée Louis Massignon, en EGD peut, de son côté, mettre en avant la qualité de son inclusion scolaire avec la création, d’un pôle inclusion qui s’adapte à la diversité des besoins d’apprentissage de tous les élèves et une association de parents d’élèves très dynamique pour faire vivre une réelle culture d’établissement.

Pour rappel au 2 septembre, il y avait :
24 établissements en présentiel
25 établissements en distanciel
1 établissement en hybride/mixte

Au 15 octobre, il y avait :
27 établissements en présentiel
19 établissements en distanciel
4 établissements en hybride/mixte

Au 01 novembre, la situation est :
34 établissements en présentiel
11 établissements en distanciel
5 établissements en hybride/mixte

Reprise en présentiel prévue :
le 1er novembre pour les deux établissements de Bangkok,
le 8 pour Pattaya (Thailande), Siem Reap (Cambodge), Colombo et l’Australie (hors Melbourne qui reprend le 8 en présentiel)
Reprise prévue en Malaisie le 8 novembre.

Si les réouvertures se confirment (Kuala Lumpur, Melbourne et Pattaya), 3/4 des établissements seront à 100% en présentiel le 8 novembre du jamais vu depuis avril 2021.
Nous pensons aux communautés scolaires encore en enseignement à distance, notamment au Vietnam à Ho Chi Minh Ville. Une bonne nouvelle cependant : les épreuves anticipées qui n’ont pas pu se dérouler en juin dernier, pourront se tenir à partir du 16 novembre 2021. Les élèves seront sollicités par une campagne de révisions.

8 février 2023 : Webinaire sur le Bac Français International  : Replay de la session d’échanges organisée par la FAPEE le 8 février dernier, avec Rozenn Le Guennec et Maria Concepcion Gomez de la Direction de l’enseignement, de l’orientation et de la formation (DEOF) de l’AEFE.

21 octobre 2021 : Voir le compte-rendu
Voir également le site du MENJRS : https://www.education.gouv.fr/comment-calculer-votre-note-au-baccalaureat-325511

16 février 2021 : Ce webinaire organisé à l’initiative de la FAPEE a pour objectif de répondre aux inquiétudes des parents d’élèves concernant les examens nationaux et l’évaluation des élèves dans une année compliquée de réforme du bac et rendue complètement incertaine par la pandémie depuis plus d’un an
Lire le compte-rendu

Synthèse

Les parents élus sont membres de votre association/structure juridique et ont un mandat électif bénévole, ce sont des partenaires essentiels de l’organisme gestionnaire parental.
Une bonne gouvernance associative s’exprime dans les instances et dans les liens informels pour fédérer les parents élus dans un culture d’établissement commune : Le conseil d’établissement ne doit pas être un contre-pouvoir au comité de gestion.

Identification des problématiques :

• Autorité/attributions de chacune des instances => Le comité de gestion a la responsabilité finale de la gestion et doit avoir son mot à dire sur la gestion, carte des emplois mais aussi sur tous les éléments ayant des incidences disciplinaires car il est responsable juridiquement des infractions à la règlementation locale ;
• Parfois les élections au conseil d’établissement deviennent un exutoire pour exprimer le mécontentement ;
• Prendre en compte la frustration des parents élus au conseil d’établissement qui ont le sentiment de participer mais de ne pas décider : format tripartite administration/personnels/"usagers’", les parents sont dans le collège "usagers" avec les élèves, le conseil d’établissement a peu d’attributions en propre ;
• Tout se fait en français or une partie non négligeable des parents ne parle pas français ;
• "Parent gestionnaire" : le gestionnaire est à la tête de "l’entreprise" et a tendance à oublier les autres parents représentants ;
• les parents du conseil d’établissement attendent énormément des parents gestionnaires, mais ils ne savent pas quoi attendre d’eux ni sur quoi échanger ;

Toutes les problématiques devraient avoir des réponses structurées :

• Organiser en début d’année une rencontre avec tous les parents élus au CE ;
• Former les parents élus sur l’écosystème de l’établissement ;
• S’informer de leurs liens avec la communauté parentale, notamment les liens qu’ils tissent avec les parents délégués ;
• organiser des réunions informelles régulières pour aligner les avis et partager informations afin que tous (gestionnaires et élus aux instances ) aient une vision pédagogique et gestionnaire globale. Le but est d’embarquer tout le monde dans la vie du lycée ;
• Faire des réunions conjointes CA/CE. Demande une très bonne coordination pour inclure les parents élus dans la prise de décision.
• Réunir le CG ou CA avant les conseils d’établissement avec informations sur l’ordre du jour et sujets traités ;
• Demander que les points de conclusion soient obligatoires en fin de conseils d’établissement et transmis au CG ou CA
• Enrichir la convention d’un paragraphe sur le lien conseil d’établissement/CA sur le projet d’établissement articulé au plan stratégique
• S’inspirer du fonctionnement de la commission parents de Singapour pour organiser la communauté parentale
• Certaines APE organisent à la fois les élections CG et les candidats aux élections au conseils d’établissement lors de l’AG. Cela permet d’engager ensemble les parents de l’APE dans ce que doit être la gestion parentale de l’établissement, suivant ses deux facettes (gestion + autres facettes (pédagogie, vie scolaire, EBEP, etc.)

Qui ne connait pas les campagnes fratricides et politisées de la PEEP-FCPE- listes indépendantes des établissements publics ne comprend pas pourquoi, une communauté parentale doit se déchirer au moment des élections. Et ils comprennent si peu d’ailleurs que le désintérêt est le grand gagnant de ces élections, tant en France que dans l’enseignement français à l’étranger.
Qu’y a t-il d’ailleurs à gagner dans ces campagnes que se livrent les associations et les listes spontanées ? Siéger au conseil d’école et d’établissement, avoir le droit de proposer des parents délégués de classe proportionnellement aux résultats obtenus aux élections. Est-ce qu’il y a là de quoi se déchirer ? Les différences (politiques, de niveau de vie, de nationalités) des adultes valent-elles plus que l’éducation que nous souhaitons donner à nos enfants ? Quels sont les facteurs qui doivent entrer en jeu ? Pour nous, c’est le service accompli de parents engagés au service de la communauté scolaire. L’assistance aux instances, la représentation des familles, le conseil, le soutien. Bien sûr la vigilance sur les frais de scolarité pour que que le coût reste acceptable pour les familles mais aussi la capacité à comprendre l’écosystème de l’établissement, la force de propositions pour faire mieux dans la recherche de la qualité et de la bienveillance ; la volonté de fédérer les parents autour d’un projet d’établissement qui soude la communauté et faire culture commune. Alors pourquoi se diviser ? les buts ne sont-ils pas partagés ? Pourquoi les rivalités de personnes prennent-elles le pas sur l’intérêt commun ?

Dans cette campagne électorale, il y aura eu du dénigrement, de la propagation de rumeurs, des coups bas. Quel triste spectacle... Où est notre éthique de responsabilité, notre colonne vertébrale de parent-éducateur ?

Afin de conforter notre communauté collaborative et apporter un soutien à votre action dans vos établissements, la FAPEE organise un cycle de réunions thématiques entre bureaux/boards/comité de gestion des APE gestionnaires avec la participation de nos experts. Vous trouverezici l’ensemble des thématiques proposées. Le calendrier se fera en fonction de vos retours.

Première réunion 7 octobre de 12h à 13h30 (heure de Paris) : Les relations du comité de gestion avec les autres instances de l’établissement ( conseil d’école, conseil d’établissement, CHSCT,...) et les parents d’élèves (APE), quelle complémentarité ?
Animée par François Normant

Lien d’inscription https://us02web.zoom.us/meeting/register/tZ0ldOirpz8pH9EQ_B4DsZgUflVuheWGjXrh

• Place et rôle des parents dans un établissement français à l’étranger
• Regards des parents sur l’enseignement français à l’étranger
• Rôle des parents dans les établissements en gestion parentale au séminaire des chefs d’établissement (juillet 2021)
• Vademecum du parent gestionnaire
• La FAPEE, une fédération de parents

Nouvelles circulaires :

• Circulaire 1033 du 1er juillet 2021 relative au fonctionnement et à l’organisation des instances des établissements d’enseignement français relevant de l’AEFE.
  Comme nous l’avons expliqué lors de notre assemblée générale, un groupe de travail dans lequel nous étions force de propositions était dédié à la réécriture de cette circulaire. Hélas, mis à part la formalisation de l’information et consultation des parents d’élèves en amont du vote du budget et de projets immobiliers dans les EGD, elle ne répond pas à nos attentes d’un texte fondateur qui poserait clairement les attendus des relations au sein de la communauté éducative et des règles de bonne gouvernance.
  Nous suppléons donc aux manques dans notre Guide du parent d’élèves 2021-22 qui inclut nombre de sujets supplémentaires pour les parents d’élèves.

• Circulaire du 13 août 2021 sur les élèves à besoins éducatifs dans le réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger. Rappelons que l’article L. 452-2 du Code de l’éducation dispose que l’AEFE « a pour objet (....) de veiller au respect des principes de l’École inclusive envers les élèves à besoins éducatifs particuliers ».
  La FAPEE aux côtés de l’AEFE et la MLF a très activement participé aux groupes de travail mis en place dans le cadre de l’observatoire pour les élèves à besoins éducatifs particuliers. Vous pouvez écouter l’intervention de Corinne Truffier, notre référence handicap au Sénat et rejoindre la plateforme commissions parents pour une école inclusive qu’elle anime.

Changements de postes :
– Changement de direction générale à la Mission Laïque Française. Jean-Paul Rebaud part, l’intérim est assuré par les directeurs adjoints Michel Bur et Mohamed Hamdoun (Message de rentrée de François Perret)
– Rozenn Le Guennec remplace Vassiliki Driancourt à la direction de l’enseignement, orientation et formation de l’AEFE
– Laurent Bertat, responsable de la zone Moyen Orient au siège de l’AEFE est remplacé par Matthieu Raynaud

Le BFI concerne les élèves de première à partir de la rentrée 2022 pour la session 2024 du baccalauréat. Nous souhaitons ainsi vous soumettre ci-après et dans la perspective de nos échanges :
–  les grands principes du BFI ;
–  l’architecture globale des enseignements linguistiques et internationaux ; - les questions relatives aux spécificités de chaque section.

Les grands principes du BFI :

Principe 1 : la continuité
–  Les sections internationales (SI) continuent à proposer un parcours allant de la maternelle à la classe de seconde ;
–  le BFI se substitue à l’OIB pour le cycle terminal (classe de première et classe de terminale) ;
–  la dimension partenariale du dispositif des SI perdure, notamment pour la rédaction des programmes et l’évaluation ;
–  les sections binationales, les dispositifs bilangues et les sections européennes continuent d’exister parallèlement ;
–  le BFI repose sur l’architecture globale du nouveau baccalauréat ;
–  les élèves du BFI suivent un enseignement de langue de section (LS) et en LS conséquent, visant un niveau de maîtrise avancé (C1-C2).

Principe 2 : les humanités à la française
–  Les grandes caractéristiques du baccalauréat français, et sa tradition de développement de l’esprit critique, des valeurs humanistes, d’une approche méthodique perdurent ;
–  cet aspect est renforcé par un module de LS intitulé « connaissance du monde » qui repose sur une pédagogie active et ouverte sur le monde, un projet partenarial porté par l’élève et un programme articulant histoire des idées et sciences politiques, connaissance des enjeux du monde contemporain et culture des pays des langues étudiées. Pour favoriser l’engagement de l’élève, le module s’appuie sur un projet qu’il porte en lien avec un partenaire étranger (élu, ONG, autre lycée du réseau de la LS)
Principe 3 : la souplesse des parcours choisis
–  Comme tous les lycéens, les élèves du BFI choisissent librement 3 (en première) puis 2 (en terminale) enseignements de spécialité (à l’exception de LLCER) ;
–  les élèves du BFI choisissent un parcours de renforcement linguistique porté sur la LS, la LVB, voire la LVC ;
–  les élèves du BFI ayant choisi un renforcement linguistique en LS ou LVB peuvent également choisir un enseignement optionnel de LVC ou de la langue du pays hôte pour les établissements d’enseignement français à l’étranger ;

–  les élèves du BFI suivent en outre au moins deux enseignements dans la LS (DNL).
Le renforcement de la diversité linguistique ouvre la possibilité de répondre à des besoins de publics différents, que les élèves soient en France ou dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger, en proposant des parcours bilingues, trilingues, voire quadrilingues lorsque la langue du pays hôte est associée.

Site d’éduscol sur le bac français international

• Arrêté du 10 janvier 2022 fixant la liste des sections internationales et classes menant au Bac Français International
• Arrêté du 6 août 2021 relatif aux sections internationales de classe de seconde et aux classes menant au baccalauréat français international (BFI)
• Programmes d’approfondissement en langue et culture des différentes langues du BFI
  BO 10 mars 2022
  – Évaluations spécifiques de contrôle continu organisées pour les candidats préparant l’option internationale du baccalauréat à compter de la session 2024 Note de service du 20-12-2022

Regardez le webinaire organisé par la FAPEE sur le bac français international (BFI) qui remplacera l’OIB (option internationale du bac) à la session 2024, présenté par Mesdames Rozenn Le Guennec, directrice, et Caroline Dawe-Coz, référent langue anglaise de la Direction de l’Enseignement, de l’Orientation et de la Formation (DEOF) à l’AEFE.
Connexion (espace membre en haut à droite) et contactez-nous pour toutes questions.

Nous souhaitons tout d’abord remercier pour leur travail les différentes équipes, autant dans les services centraux que dans les établissements, qui auront à nouveau été mises à rude épreuve durant cette année scolaire comme d’ailleurs les familles et les élèves l’ont été. Nous voulons remercier tout particulièrement la DEOF, et notamment Vassiliki Driancourt et Sébastien Mourot, pour leur disponibilité, la qualité du dialogue et les efforts déployés auprès de la MPE du MENJS et des DEC des académies de rattachement. }

D’ailleurs, les différentes problématiques rencontrées ces dernières semaines, nous amènent à nous poser la question légitime d’une possible délégation de compétence à l’AEFE en matière d’organisation des examens. Le fait que ceux-ci soient gérés par des académies de rattachement en France, parfois différentes dans un même pays pour le brevet et pour le bac, est un véritable casse-tête pour l’Agence.

Concernant la phase 3 du plan d’aide, nous regrettons vivement qu’une fois encore il n’ait été communiqué aux établissements que très tardivement laissant au mieux 3 semaines pour informer les familles, leur permettre de monter des dossiers et tenir des commissions locales. Et comme l’année dernière, nous nous interrogeons sur la finalité de ce dispositif. A-t-on véritablement voulu aider les familles ou a-t-on en réalité plutôt cherché à aider les établissements à faire face à des impayés sans se soucier des réelles difficultés des familles qui pour certaines s’étaient endettées pour honorer leurs engagements financiers ?

Concernant les groupes de travail sur l’aide à la scolarité et sur les EBEP, nous tenons à saluer l’engagement des personnes qui les ont pilotés et l’écoute dont ils ont fait preuve afin d’aboutir à des avancées réelles dans le cadre d’un dialogue constructif.

Nous sommes en revanche beaucoup moins positifs sur ceux sur la gouvernance et le financement du réseau qui devront impérativement reprendre à la rentrée avec une méthodologie revue et concertée.

Nous réitérons notre demande pour une refonte en profondeur de la circulaire sur les instances qui est inadaptée aux spécificités de l’enseignement français à l’étranger et qui exclut les parents de certaines instances. Certes, dans le projet de nouvelle circulaire, il y a une avancée avec la création d’une commission de consultation budgétaire dans les EGD mais aussi un net recul avec la suppression de compétences décisionnelles du conseil d’établissement qui n’avait jamais été évoquée et pour laquelle nous avons été mis devant le fait accompli ;
Nous réitérons également notre demande pour que la réforme de la contribution financière des EGD et des établissements conventionnés permette non seulement plus de lisibilité et de prévisibilité mais également plus de transparence et plus d’équité. Il est essentiel que cette future contribution unique soit véritablement corrélée aux services rendus par l’Agence plutôt qu’être un impôt sur la croissance des établissements et corrige à terme des ratios chiffre d’affaires / aide nette beaucoup trop disparates (allant pour les EGD de 19 à 267 % et pour les conventionnés de 4 à 196 %) ;

En guise de conclusion et pour finir sur une note positive, nous saluons l’initiative du directeur de l’Agence d’organiser dans le cadre du séminaire des personnels d’encadrement 2021 des ateliers sur le rôle des parents dans les établissements en gestion parentale et la place des parents dans les EGD. Cela va dans le sens du plan de développement de l’EFE qui vise par l’un de ses axes à mieux associer les parents d’élèves à la vie des établissements et du réseau, parents qui ne sont ni des usagers ni des clients mais des partenaires à part entière. Nous attendons désormais les 2 sièges supplémentaires promis au conseil d’administration de l’Agence.