Pourquoi y a t-il si peu de filières pro dans le réseau ?

La question des filières professionnelles, extrêmement limitées en l’état actuel du réseau, est
périodiquement demandée par la FAPEE et remise en débat par l’AEFE auprès du MENJ.

La réponse du ministère est invariablement négative, et consiste dans l’énumération des contraintes
inhérentes aux certifications professionnelles, déjà difficilement prises en charge sur le territoire
national, et que la DGESCO ne souhaite pas exporter à l’étranger.
Parmi celles-ci, on peut citer par exemple la difficulté à produire des sujets nationaux, qui devraient être
démultipliés en cas d’ouverture de filières à l’étranger, la difficulté à trouver des correcteurs, notamment
dans le monde professionnel, l’impossibilité de numériser les copies correspondantes pour une
correction dématérialisée, la nécessité de vérifier la réalité et la qualité des ateliers et des équipements
proposés, le statut des professionnels associés (avec la problématique afférente de l’enseignement en
français)...
A ces difficultés logistiques s’ajoute l’obligation pour les élèves, mineurs avant le baccalauréat, de
réaliser des périodes de formation en milieu professionnel, dans des entreprises locales, selon des
contextes juridiques qui sont peu ou mal maîtrisés.
Ces considérations avaient déjà conduit la DGESCO à demander à l’AEFE par courrier du 22 novembre
2016 la fermeture des voies professionnelles des lycées Descartes et Lyautey au Maroc dans le cadre
du plan de sécurisation des examens en conformité avec les textes officiels.
CA AEFE 30 juin 2022