Actualités

27 juillet 2018

Circulaire sur l’organisation du temps scolaire

et l’élaboration des calendriers

Circulaire sur l'organisation du temps scolaire
23 juillet 2018

Bac 2018 : excellents résultats dans les lycées français du monde

17 134 bacheliers soit un taux de réussite dans le réseau d’enseignement français à l’étranger de 97,3 % dont 76 % avec mention. Une fierté pour les lycées français du monde qui ont souvent célébré cette réussite en organisant des cérémonies en l’honneur de leurs jeunes anciens élèves.

10 juillet 2018

Assemblée générale 2018

Assemblée générale 2018

Nous remercions les 51 parents en responsabilité, présidents d’associations gestionnaires et non gestionnaires présents - représentant un total de 74 établissements- venus participer à notre assemblée générale 2018 ce vendredi 6 juillet, au Palais du Luxembourg à Paris.

Deux ateliers, l’un sur l’immobilier, l’autre sur l’école inclusive ont permis de travailler en profondeur les sujets.

Dans l’après-midi, le chef du service pédagogique de l’AEFE a fait une présentation très complète de l’offre en langues dans le réseau qui s’élargit notamment avec le dispositif PARLE permettant de multiplier les DNL.

Une table ronde réunissait ensuite le directeur de l’AEFE, Christophe Bouchard, le directeur général de la Mission Laïque Française, Jean-Christophe Deberre, la députée Samantha Cazebonne, en charge d’une mission parlementaire sur l’évolution du réseau et Xavier Gonon.
Plusieurs sénateurs et députés sont également venus s’exprimer sur l’évolution attendue de l’enseignement français à l’étranger.
Lire le compte-rendu

A la suite de l’élection de nouveaux membres, la composition du conseil d’administration est la suivante :

  • Président : François Normant (AMFAPEE)
  • Vice-présidente, APE gestionnaires : Corrine Nalletamby-Petit (Singapour)
  • Vice-présidente, EGD et APE non gestionnaires : Virginie Royer (Londres CDG)
  • Secrétaire générale : Catherine Terraz (Lagos)
  • Trésorière : Nathalie Aroyo (Kuala Lumpur)
  • Marie Claude Abou Fadel (Djeddah)
  • Olivier Bastet (Santiago du Chile)
  • Mihaela Bucuroiu (Bruxelles)
  • Manel Dridi (Tunisie)
  • Xavier Gonon (AMFAPEE)
  • Jean Nicolas Pagnoux (Villanueva de la Canada Molière)
  • Bernard Pora (Shanghai)
  • Sébastien Ricout (Zurich)
  • Aly Sayegh (Bamako Liberté)
  • Aliou Traore (Bamako Les Lutins)

Deux membres de réserve accompagneront ce conseil d’administration 2018-19

  • Julie Fevre (Madrid LF)
  • Pascal Gbikpi (Abidjan Mermoz)
1er juillet 2018

CA AEFE 28/06/2018

Déclaration liminaire FAPEE

Monsieur le Président, mesdames messieurs les administrateurs,

Le CA du mois de juin amène généralement peu de commentaires, il s’agit principalement d’entériner un Budget rectificatif qui prend en compte des ajustements de mi-année par rapport au Budget initial.
Malgré tout, dans le contexte de la réflexion sur l’avenir du réseau, certains éléments de ce BR m’incitent à vous livrer l’analyse suivante.
Le compte de résultat du BI voté en novembre 17 présentait un bénéfice de 10,5M€, on passe à une perte de 1,4M€.
la CAF reste excédentaire, mais elle diminue de 11,4M€ alors qu’on ajoute 10M€ de projets investissement non prévus au BI.
Au vu de cette évolution on peut s’interroger : soit nous n’avons pas les moyens de nos ambitions, soit nous n’avons pas la capacité de gérer correctement les contraintes financières. ou bien les deux combinés.
Sur la 1ère hypothèse, l’écart grandissant entre dotation de l’Etat et les coûts laissés à la charge de l’AEFE (Pensions Civiles) a rendu la situation de l’agence trop fragile pour pouvoir absorber tout aléa de gestion (baisse d’effectifs, évolution de l’euro etc..)
Sur la 2ème hypothèse, force est de constater que les contraintes imposées au forceps par le ministère du budget ont conduit à des mesures d’urgence qui n’ont pas les effets escomptés.

On se rend compte que la suppression de postes "coûte" (c’est paradoxal) finalement plus cher que prévu, +1,5 M€ dans les EGD à cause du remplacement de postes résidents par des contrats locaux. Quel est l’impact de cette mesure dans les conventionnés dont les charges locales ne figure pas dans les comptes de l’agence ?
La hausse de la PFC imposée sans concertation préalable et souvent après le vote des budgets dans beaucoup d’établissements conventionnés n’a pas apporté les suppléments de recettes attendues (notamment à cause de l’effet change).
La seule variation à la hausse est celle des recettes propres des EGD (les écolages) de 0,7%, pour 3,2 M€.
Mais avec des distorsions majeures puisque Barcelone augmente de 7 M€ grâce à un redécoupage du calendrier de facturation.

Oui, la dotation de l’Etat est stable pour 2018 et 2019, mais elle n’est pas suffisante pour permettre à l’agence de mener à bien ses objectifs de croissance des établissements. Les mesures d’économies n’ont pas les effets escomptés et fragilisent le réseau (je l’avais dit en novembre dernier, la suppression de postes d’enseignants pour faire des économies et un non sens en termes de gestion de la croissance), et l’AEFE en est réduit à faire de la cavalerie pour gérer le quotidien (avance de facturation, modification du calendrier de facturation). Que se passera-t-il en 2019 alors qu’une partie des recettes auront été perçues en 2018 ?

Ces décisions ne sont ni des décisions de saine politique, ni des décisions d’une saine gestion et ce n’est certainement pas comme cela qu’on atteindra les objectifs assignés au réseau... Ou alors et malgré les effets d’annonce, préfère-t-on mettre en péril la situation financière de l’AEFE pour démontrer que seuls des établissements partenaires privés peuvent assurer la croissance du réseau ?
Nous ne manquerons pas d’en parler au sujet de Saint Petersbourg.

19 juin 2018

Commission nationale des Bourses scolaires

La CNB s’est tenue les 13 et 14 juin.
Bilan quasi définitif Années scolaires 2017 et 2017/2018
25 367 boursiers (20,85 % des élèves français scolarisés dans un établissement d’enseignement français à l’étranger)
105 M€ d’aide accordée contre 103,55 M€ (+ 1,4 %)
10 recours contentieux sur 2017/2018, en baisse sensible. 11 décisions rendues dont 10 favorables

Année 2018-19 et 2018 :
Dotation initiale exercice 2018 : 110 M€ comme en 2017
Subvention État : 106,7 M€
Création d’une enveloppe distincte de 300 000€ pour prise en charge des ASESH (8 dans pays du rythme sud pour 46 732€)

A noter :
1,791 ajournements cette année pour 1,445 l’année dernière.
2,554 rejets cette année pour 2,537 l’année dernière.

  • Syrie : les demandes sont directement instruites à Paris.
  • Deux missions de conseil et d’assistance ont été menées à Ho Chi Minh & Hanoi et Tunis.
  • Les postes ont réalisé beaucoup de VAD, au moins 956 visites effectuées.
  • Les CCB maitrisent bien le principe de pondération et utilisent ce moyen d’ajustement.
  • Pondérations : Elles doivent être justifiées. l’agence rappelle que pour le CCB1, il convient de garder au maximum les quotités théoriques et de laisser les familles faire un appel lors du CCB2 si elles estiment la quotité insuffisante.
  • Une attention particulière sera portée à l’évolution du tarif horaire des AESH et au risque de dérapages.
  • Les bourses parascolaires représentent 19.5% du montant total.
  • Avec l’entrée en vigueur de la RGPD, il est rappelé aux postes de garder leurs commentaires neutres et factuels.
  • Venezuela : la crise se poursuit, un nouveau taux de change de référence a été fixé.
  • Liban : difficultés importantes, loi de revalorisation des salaires des enseignants qui entraine une hausse des scolarités et donc des bourses scolaires

-* -Tarifs scolaires :
Rythme sud :
Moyenne des frais de scolarité : 5 554 € (taux de chancellerie du 16 mars 2017) : en hausse en raison variation taux de change dans zone
Rythme nord :
Moyenne des frais de scolarité : 5 591 € – chiffres provisoires. (Taux de chancellerie 16/09/2017)
MINI : Ecole lac Alaotra Madagascar : 232 €
MAXI : École internationale des Nations-Unies NYC : 26 194€ montant plafonné

Plafonnement des frais de scolarité reconduits en tant que de besoin si > 16 000USD. Dans ce cas, calcul effectué sur la base des tarifs 2012/2013, augmentés chaque année du taux inflation dans l’Etat. En compensation, mise en place de systèmes de bourses internes aux établissements plafonnés à la gestion assez opaque. Aucun plafond si tarifs demeurent <16000$.
 Autres établissements plafonnés : Londres, Tunis, Dubaï, Rabat, Casablanca, Canton, Ho Chi Minh, Shanghai sur tarif de l’EGD ou conventionné le plus proche.
 Londres : V. Royer insiste sur la difficulté pour les familles d’avoir des établissements plafonnés et des établissements non plafonnés qui cohabitent, alors que les familles n’ont pas encore de réel choix d’inscription faute de place. Avec des frais de scolarité de plus très différents.
Possibilité de déplafonnement à titre exceptionnel au cas par cas pour les familles en extrême précarité

3. Autres éléments

Synthèse et perspectives
Phase de dialogue de gestion plus riche en échanges
RGPD depuis 25 mai impose de rédiger des commentaires plus neutres, factuels et objectifs
Pondérations davantage contrôlées donc doivent être plus clairement justifiées
Besoin de mieux cadrer le niveau de prise en charge des ASESH si dérapage avéré des taux horaires proposés.
Nouvelle école à Annaba (annexe du LIAD, homologué). El Idrissi perdra ses dérogations au fur et à mesure d’ouvertures nouvelles classes au LIAD Annaba.
Crise perdure au Venezuela. Besoin reconduire changement des taux de référence de campagne (1400% d’inflation),
Revalorisation des enseignants au Liban met beaucoup d’établissements en difficulté (nombreuses procédures judiciaires en cours ralentissent validation des nouveaux frais de scolarité)

St Petersbourg
L’école primaire devrait être cédée (!) à M. LeRoch qui s’est engagé à ce que les tarifs soient maintenus pour l’année prochaine. L’école va conserver son homologation.
Elle est en attente de la licence d’enseignement des autorités russes.

CCB sans parents
Katmandou
Taipei
Bangkok
Dubai
Vancouver
Boston
Chicago
Miami
New York
San Francisco
Sarajevo
Nicosie
Riga
Luxembourg
Zurich

15 juin 2018

"Les parents d’élèves doivent être associés"

lepetitjournal.com du 14/6/18

"Les parents d'élèves doivent être associés"

L’enseignement français à l’étranger : Xavier Gonon, président de la FAPÉE, apporte son éclairage sur les enjeux complexes et réaffirme la volonté des parents d’élèves d’être mieux associés à la gestion du réseau. petitjournal.com - lien article

14 juin 2018

Assemblée générale 2018

6-7 juillet, Paris

6-7 juillet, Paris : La direction de l’AEFE et de la Mission Laïque française, et des élus des Français de l’étranger viendront échanger avec vous sur les sujets qui vous concernent : la gouvernance, le financement des projets immobiliers, les réformes en cours, la vie des établissements...
Un temps d’échange sera aussi dédié à la politique des langues, à la réforme du lycée et aux enjeux du nouveau bac avec le chef du service pédagogique de l’AEFE.
APE gestionnaires : une réunion sur la gouvernance des établissements en gestion parentale aura lieu le matin du samedi 7 juillet.
Détails, Inscription obligatoire auprès du bureau.

25 mai 2018

L’Ambassade et l’AEFE envisagent la cession de l’école André Malraux, St Petersbourg

Ce petit établissement qui peine à se développer serait repris par l’association Scolae Mundi, dirigé par monsieur Le Roch, opérateur privé d’écoles françaises à l’étranger qui gère des établissements à Sarajevo, Skopje et Odessa. Le poste diplomatique et l’AEFE y sont favorables sans que les parents d’élèves aient réellement été consultés au préalable, le projet leur ayant été présenté comme acquis.
Nous avons contacté le président de Scolae Mundi qui nous a expliqué son projet. Selon lui, il y a un potentiel pour augmenter le nombre d’élèves de façon importante et assurer l’attractivité de l’école, notamment en ouvrant une section collège du CNED et en favorisant les fratries.
Même si on peut donner crédit à monsieur Le Roch de sa capacité à gérer des écoles partenaires, il s’agit malgré tout d’une privatisation d’un EGD et une telle décision ne peut pas se faire sans que le conseil d’administration de l’AEFE ne soit consulté et que l’on puisse étudier en détail les raisons qui justifieraient l’abandon du statut EGD et les solutions alternatives, notamment la transformation en établissement conventionné à gestion parentale.
En tout état de cause, il apparait urgent de confirmer qu’à la rentrée prochaine l’école André Malraux conservera son statut EGD pour permettre d’étudier sereinement toutes les options.

La FAPEE a donc demandé officiellement au président du Conseil d’Administration que cette question soit portée à l’ordre du jour du CA du 28 juin et qu’elle soit soumise au vote des administrateurs.

21 mai 2018

Évolution du réseau : nos propositions

Évolution du réseau : nos propositions

Le Président de la République lors de son discours du 20 mars dernier a fait une annonce majeure pour l’avenir du réseau de l’enseignement français à l’étranger. Il s’est engagé à « consolider, dynamiser le réseau pour garantir sa pérennité », à maintenir les moyens et à ce que « le nombre d’élèves accueillis au sein du réseau scolaire français » double d’ici 2025-2030, avec l’appui d’établissements partenaires et en développant des pôles régionaux de formation.
Jusqu’à présent, nous n’avions pu qu’exprimer notre opposition à la tendance longue de hausse des frais de scolarité en compensation de la diminution de l’engagement financier de l’Etat depuis 2012, à la baisse du nombre de titulaires et plus généralement au manque d’ambition qui était assignée au réseau. Dans une note aux candidats à l’élection présidentielle de mars 2017, lors de nos déclarations (à télécharger) aux différents Conseil d’Administration de l’AEFE, nous avons systématiquement alerté sur des mesures qui mettaient en péril l’avenir même du réseau de l’enseignement français à l’étranger et réclamé le lancement d’un chantier plus ambitieux.

La FAPEE, qui représente près de 180 associations de parents d’élèves, gestionnaires et non gestionnaires, ne peut donc que se réjouir de ces annonces. Mais il serait inconcevable que nous ne soyons pas associés au plus tôt à la définition des objectifs stratégiques, et à une réflexion approfondie sur les moyens à mettre en œuvre. Pourquoi ? Parce que les parents d’élèves financent aujourd’hui 63% du budget de l’AEFE et parce qu’une école c’est avant tout un projet collectif, un investissement sur 14 ans pour les familles et une adhésion des parents et des élèves à un projet pédagogique.

Il ne s’agit donc pas de réfléchir seulement à une réforme de l’AEFE (nécessaire 28 ans après sa création) mais d’avoir une vision plus large sur tout ce qu’implique l’annonce présidentielle.
Il faut s’interroger sur le pilotage stratégique du réseau qui doit prendre en compte l’évolution de la présence française à l’étranger, les possibilités de scolarisation alternatives dans le pays et le marché de la scolarité française face à la croissance des offres concurrentes
Il faut s’interroger sur sa mise en œuvre. Le doublement du nombre d’élèves suppose la capacité à créer entre 50 et 60 établissements de 400 élèves par an, d’ici à 2030. C’est très ambitieux et ça nous oblige à repenser les moyens financiers, la gouvernance du réseau et l’offre pédagogique. Cette ambition exige de ne pas s’en remettre seulement à des partenaires privés comme l’a évoqué le Président de la République, mais requiert une réflexion approfondie sur la capacité des structures actuelles à envisager une telle croissance.

Notre vision

Nous partageons les missions qui ont été assignées au réseau par le législateur : mission de scolarisation des élèves français, mission d’influence par l’accueil d’élèves étrangers dans les établissements d’enseignement français, et coopération entre les systèmes éducatifs français et étrangers ;
L’AEFE doit être renforcée dans ses missions de gestion et de recrutement du personnel détaché, dans ses missions d’homologation, de formation et d’inspection ;
L’AEFE doit rétablir la relation de confiance qu’elle entretient avec les familles qui ont, pour la plupart d’entre elles, volontairement choisi l’école française. Cela passe par une maîtrise des coûts et une transparence budgétaire pour rassurer sur la capacité des familles à financer les 14 ans de scolarité d’un élève ;
L’AEFE doit développer sa mission de promotion du réseau en s’appuyant sur ses meilleurs ambassadeurs : les parents d’élèves et les alumni. Il convient de renforcer le partenariat effectif avec les parents d’élèves, dans un esprit constructif que ce soit dans la gouvernance de l’AEFE, et au sein des établissements à gestion directe ou conventionnés ;
L’engagement budgétaire de l’Etat Français, qui a régulièrement diminué jusqu’en 2017, doit permettre à toutes les familles françaises de pouvoir accéder à un établissement français à un coût abordable et de pouvoir bénéficier d’une aide à la scolarité pérenne. Cet engagement budgétaire doit nécessairement évoluer en fonction de la croissance du réseau.

En conformité avec cette vision, la FAPEE a élaboré 50 propositions, qui pour certaines s’inscrivent dans la continuité du rapport Lepage-Cordery de décembre 2014, du rapport Perret de juillet 2015, du rapport de la Cour des Comptes d’octobre 2016.

Ces propositions ont été communiquées à nos interlocuteurs (Présidence de la République, Ministère des Affaires Etrangères et Ministère de l’Education Nationale, Parlementaires, Inspection Générale des Affaires Etrangères, Direction Générale de la Mondialisation, AEFE et MLF) dans le but d’être discutées avec nous lors de prochains groupes de travail que nous souhaitons rapidement mis en place.


lien texte intégral : "50 pistes de réflexion pour l’évolution du réseau"

Nos propositions, résumées ci-après, s’articulent autour de 5 axes de réflexion

1. L’offre pédagogique

Pour assurer la croissance du réseau dans une pluralité de spécificités locales, l’offre pédagogique doit être innovante et s’adapter aux attentes des parents, notamment en ce qui concerne le plurilinguisme, les filières technologiques et professionnelles.

2. La gouvernance et le financement de l’AEFE.

Les parents d’élèves sont sous-représentés au CA de l’AEFE (2 sièges sur 28) de même que les organismes gestionnaires des établissements conventionnés. Nous demandons un rééquilibrage de la représentation des parents au moins au niveau de celui des personnels (5 sièges)
Nous demandons également à faire partie du Comité Technique qui élabore les circulaires de l’AEFE et à ce que les membres du Conseil d’Administration soient associés à l’élaboration du budget de l’agence en amont du CA.
Le statut de L’AEFE et des EGD interdit d’emprunter pour financer les projets immobiliers, ce qui est un non-sens économique. Nous demandons une évolution du statut de l’agence ou une autonomie juridique des EGD permettant le recours à l’emprunt pour les projets immobiliers.
Enfin, l’Etat doit s’engager à ce que la quote-part du financement par les frais de scolarité soit stabilisée (comme l’y oblige l’article L452-2 du code de l’éducation) et donc à ce que la dotation budgétaire au réseau soit corrélée à la croissance du réseau.
La part employeur des pensions civiles doit être prise en charge par le Ministère de l’Education Nationale.

3. L’évolution du statut des établissements

Comme au CA de l’Agence, la représentation des parents dans les Conseils d’Etablissement doit être revue.
Les parents doivent être associés à l’élaboration du budget des EGD au sein d’une commission permanente et le vote en CE doit devenir délibératif.
La convention liant l’AEFE et les organismes gestionnaires doit donner plus de garanties contractuelles aux parents sur l’évolution des contreparties financières et sur la mise en place d’un organigramme adapté à chaque établissement et confirmant les domaines de responsabilité de chaque partie. L’organisme gestionnaire doit participer à l’élaboration de la lettre de mission du chef d’établissement et à l’évaluation de sa performance.
Les établissements partenaires qui seraient à but lucratif doivent faire l’objet d’un contrôle budgétaire pour limiter la hausse des frais de scolarité et assurer la pérennité des établissements.

4. Les personnels

Nous demandons l’engagement d’un taux d’encadrement par des titulaires du MEN suffisant pour garantir une qualité d’enseignement homogène dans tout le réseau. Ce taux d’encadrement devant être adapté en fonction de la capacité des établissements à embaucher dans le pays des personnels recrutés locaux suffisamment compétents.
Une formation diplômante initiale et/ou continue pour les recrutés locaux non titulaires doit être développée et reconnue par l’ensemble des opérateurs du réseau.
Dans la continuité du rapport Cordery-Lepage de décembre 2014, faire évoluer les différents statuts expatriés, résidents et détachés directs vers un statut de "détachés mobiles" rémunérés par l’AEFE et en partie par l’établissement, avec une obligation de mobilité, et un statut de "détachés résidents" pour les titulaires qui souhaitent s’établir dans le pays, mais garantissant le droit à l’avancement et à la pension civile (part patronale prise en charge par le MEN).

5. Coopération éducative

Dans les pays où il existe une offre scolaire de qualité, il faut développer les partenariats avec le système scolaire local ou les établissements internationaux plurilingues ; et en Europe, privilégier les passerelles entre les systèmes éducatifs avec la perspective à long terme d’une scolarité européenne.

lien texte intégral : "50 pistes de réflexion pour l’évolution du réseau"

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