Actualités

1er mai 2018

Réforme du réseau

Libérez les énergies !

L’inquiétude des parents d’élèves sur l’avenir du réseau se fonde sur une hausse continue des frais d’écolage qui a compensé la baisse continue de la subvention de l’Etat de 2012 à 2017, la baisse du nombre de titulaires faisant craindre une baisse de la qualité de l’enseignement.

A cette inquiétude s’ajoute le ressenti des associations de parents d’élèves dont l’apport et l’expertise ne sont pas suffisamment pris en compte ou reconnus.

C’est un fait pour les instances des EGD dans lesquelles les parents ne bénéficient pas d’une représentation délibérative à la hauteur de leur engagement financier ; c’est également le cas dans de nombreux établissements conventionnés à gestion parentale dans lesquels la réalité du partenariat est peu tangible.

Le président de la République a donné comme objectif de doubler le nombre d’élèves dans le réseau d’ici à 2025 et s’est engagé à préserver le budget de l’AEFE pour les 2 prochaines années. Cette annonce doit s’accompagner d’une réflexion en profondeur sur le fonctionnement du réseau. Depuis 1990, date de création de l’AEFE, de nombreux rapports ont souligné des points de blocage et ont indiqué des axes de réforme. En 38 ans, la structure de financement de l’AEFE a fortement évolué, l’environnement concurrentiel s’est renforcé dans de nombreux pays, la population des élèves a changé, les attentes des parents également.

Les APE adhérentes de la FAPEE participent au fonctionnement quotidien des établissements du réseau et en assurent la responsabilité dans les établissements conventionnés et partenaires, à ce titre, nous estimons avoir une légitimité pour apporter des solutions de réforme.

Pour donner un nouvel élan au réseau des lycées français à l’étranger, il est impératif de libérer les énergies !

  • Libérez les énergies en faisant sauter les blocages de financement
  • Libérez les énergies des parents d’élèves en reconnaissant leur rôle de contributeurs et d’acteurs du réseau
  • Libérez les énergies pédagogiques par une plus grande implication du Ministère de l’éducation nationale.
20 avril 2018

Echange : Ministre de l’Education nationale et les APA de Madrid

Echange : Ministre de l'Education nationale et les APA de Madrid

Le ministre de l’Education nationale s’est réuni avec les APAs hier soir à Madrid, pour écouter nos questions et tenter d´y apporter ses réponses après une réunion publique dense durant laquelle M. Blanquer a expliqué dans le détail sa vision de la situation actuelle des Lycées Français de l´Étranger et de sa politique éducative en général.

Les représentants des parents ont mentionné les préoccupations sur les frais de scolarité, et en particulier sur les bourses scolaires dans un contexte de doublement des effectifs (comme l´a confirmé le ministre c´est effectivement le souhait de E. Macron). Le Ministre a clairement indiqué que ce doublement se ferait via la création d´établissements partenaires et donc quasi sans nécessité d´argent public, mais que des efforts devraient effectivement être fait sur l´enveloppe des bourses. D´autre part, Jean Nicolas Pagnoux, président de la Fapalfe, a insisté sur l´importance du rôle des associations et de leurs représentants institutionnels (dont évidemment la Fapee et la Fapalfe) au sein du processus de réflexion actuel, et au sein de la gouvernance de l´AEFE et des EGD.

15 avril 2018

Réforme AEFE : Audition de la FAPEE

La FAPEE a été auditionnée jeudi par la commission des finances de la mission Action Extérieure de l’Etat au Sénat et vendredi matin par la mission des inspections générales de l’administration de l’Education Nationale et des Affaires Etrangères, chargée de remettre au gouvernement un rapport sur la réforme de l’AEFE.

Nous avons renouvelé notre attachement au réseau et au principe du pilotage par l’AEFE mais insisté sur une nécessaire réforme à laquelle les représentants des parents doivent être pleinement associés. Le nouveau modèle devra faire une place aux parents à la hauteur de leur investissement.

Nous avons abordé les thématiques globales et communes mais avons pu également partager avec nos interlocuteurs la diversité des situations de certains établissements ou zones géographiques en nous appuyant sur les remontées des associations des parents d’élèves présentes au quotidien sur le terrain.

Nous avons notamment discuté :

 La dotation de l’Etat avalée par le coût des pensions civiles (dont on a demandé qu’elles soient prises en charge par l’Education Nationale)
 La qualité de l’enseignement et les statuts des enseignants, l’équilibre entre la stabilité des équipes permettant une bonne connaissance du contexte local et une certaine mobilité,
 La participation des représentants de parents au pilotage du réseau et des établissements, en augmentant leur nombre dans les conseils d’établissement et dans les instances de l’Agence.
 La diversité et fonctionnement des établissements conventionnés notamment en gestion parentale
 La capacité d’emprunt de l’Agence
 La pertinence de l’agrégation des comptes des EGD aux services centraux,
 l’attractivité de l’enseignement français et la concurrence accrue d’autres systèmes d’éducation.

10 avril 2018

Excellent cru du Congrès FDEI

La Fondation pour le Développement de l’Enseignement International (FDEI), créée il y a plus de 40 ans au Lycée International de Saint-Germain-en-Laye, a organisé son 6ème Congrès des Sections Internationales au Conseil de la Région Grand Est à Strasbourg les 21 et 22 Mars 2018.

Excellent cru du Congrès FDEI

Cette manifestation a été placée sous le Haut Patronage du Président français Emmanuel Macron, et le Ministre français de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer s’est adressé par video aux participants. La Vice-Présidente du Conseil de la Région Grand Est a prononcé quelques mots d’accueil et d’encouragement, qui ont été suivis par une allocution très dense de la Rectrice de l’Académie de Strasbourg.

Les participants ont eu la volonté et le grand mérite d’affronter les importantes difficultés de transport liées aux mouvements sociaux et sont venus des pays suivants : Inde, Arabie Saoudite, Italie, Suisse, Luxembourg, Allemagne, Suède, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne, USA, Maroc et France.

Les responsables et enseignants de Sections Internationales, chefs d’établissements, inspecteurs de pays partenaires et de France, représentants d’ambassades de pays partenaires, d’associations de parents et de rectorats, ont reçu des présentations très détaillées de l’ensemble (2 primaires + 2 collèges + 1 lycée) des établissements à Sections Internationales de Strasbourg, présentations qui ont fourni des exemples de bonnes pratiques et de créativité.

Des questions diverses et variées ont été soulevées au cours des 3 ateliers (Primaire / Diplômes, au moment de la réforme en cours du baccalauréat français / Ouverture et notoriété des Sections Internationales) et de nombreuses propositions ont été faites : celles-ci ont été succinctement présentées au Directeur adjoint du Cabinet du Ministre Jean-Michel Blanquer par le Président de la FDEI 3 jours après la clôture du Congrès, entretien qui devrait être suivi par une audience chez le Ministre.

Les visites du Conseil de l’Europe et du Parlement Européen ainsi que l’accueil à l’Hôtel de Ville de Strasbourg ont donné une dimension particulière à ce Congrès. Les moments de convivialité ont permis beaucoup de prises de contacts.

Le congrès est la seule plateforme de rencontre de l’ensemble des différents types d’acteurs du dispositif des Sections Internationales . Le 7ème Congrès aura lieu dans 2 ans.

Les actes seront prochainement disponibles sur le site de la FDEI - Fondation pour le Developpement de l’Enseignement International.

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9 avril 2018

Le réseau

Une vision pour l’Enseignement français à l’étranger

Une étude très intéressante sur le réseau du député Frédéric Petit que nous avons rencontré la semaine dernière à son bureau à l’Assemblée nationale.
Il est rapporteur du programme 185 (diplomatie d’influence) au sein de la commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, et du Contrat d’Objectifs et de Moyens de l’AEFE.
http://frederic-petit.eu/index.php/...

Le réseau
4 avril 2018

AEFE Déclaration liminaire de la FAPEE

CA 29 mars 2018

La FAPEE s’associe aux déclarations des syndicats pour contester la fermeture des postes. Nous l’avions déjà affirmé lors du précédent CA de novembre, un taux d’encadrement suffisant par des titulaires de l’EN est indispensable au fonctionnement du réseau et au maintien de la qualité de l’enseignement.
Tout en dénonçant les contraintes budgétaires, nous avions demandé à ce que la réponse soit plus ambitieuse et examine des pistes de réformes plus en profondeur.
La FAPEE prend donc acte de la réforme initiée par le président de la République et souhaite prendre toute sa part à la réflexion le plus tôt possible.

Les mots du président de la République nous interpellent ; il souhaite le développement du réseau notamment en faisant appel au secteur privé.

Qu’entend-on par secteur privé ? près de 40% des établissements sont à gestion parentale, engagement bénévole et sans but lucratif. C’est d’abord sur ce type d’établissements que l’on doit s’appuyer, ils sont l’assurance d’un engagement de continuité du service public et d’un coût limité.

La FAPEE qui représente une majorité des comités de gestion du réseau concentre l’expertise de la gestion de ce type d’établissements et nous revendiquons de pouvoir apporter cette expertise à la réflexion sur la réforme.

xavier Gonon

3 avril 2018

Que se passe t-il aujourd’hui dans le réseau des lycées français à l’étranger ?

Après la ponction de 33M€ de crédits de paiement sur le budget 2017 de l’AEFE et le fracas des mesures correctives annoncées dans la foulée pour trouver une solution palliative non seulement à cette ponction mais aussi au déficit structurel de l’AEFE, l’inquiétude des parents a crû terriblement. Nous étions tous mobilisés dès l’automne 2017 et la FAPEE –et ses APE- ont alerté le gouvernement via des courriers et rencontres au plus haut niveau et une pétition a recueilli plus de 25 000 signatures.

Le président de la République qui a appelé à une réforme de l’AEFE, a voulu rassurer les communautés dans son discours du 20 mars : le budget de l’AEFE sera préservé, les effectifs seront doublés d’ici 2025 et il est réaffirmé que les lycées français sont la colonne vertébrale du rayonnement de la France.

Dans ce cadre, un groupe de travail interministériel a été constitué avec l’Education nationale - qui est revenu fortement dans le jeu - les Affaires Etrangères, l’AEFE et sa tutelle ainsi que la MLF, pour élaborer les premières pistes de réformes. Parallèlement, 2 missions d’inspection sont à l’œuvre pour établir un diagnostic du réseau.

Lors du CA de l’AEFE du 29 mars, le président du conseil d’administration a confirmé que les fédérations de parents d’élèves et les syndicats des personnels seraient bientôt associés à la réflexion bien qu’aucun calendrier ni modalité de participation n’aient encore été définis.

La FAPEE a très clairement exigé de participer à la réflexion au plus tôt, car les parents d’élèves sont les principaux contributeurs et des acteurs majeurs du réseau, que ce soit dans les EGD ou les établissements à gestion parentale.
Voilà ce qui a été officiellement annoncé au conseil d’administration de l’AEFE jeudi 29 mars.

Les parents sont légitimement inquiets et ils l’ont exprimé sur les réseaux sociaux, fortement relayés par des médias qui ont fait le buzz sur des positionnements que le projet de réforme rend aujourd’hui moins pertinents.

Il ne s’agit plus de cristalliser une posture négative mais bien de participer à une réflexion constructive pour donner un nouvel élan au réseau des lycées français à l’étranger

Les associations de parents représentées par la FAPEE sont bien conscientes de ces problématiques, elles sont parties prenantes du réseau de l’enseignement français à l’étranger et veulent être à la table des discussions. Elles ne sont pas de connivence avec le système. En revanche elles veulent être force de proposition dans le cadre d’une réforme nécessaire à la pérennité du réseau.

27 mars 2018

Santiago du Chili : plus de profs français

Olivier Bastet, le président de l’association des parents d’élèves du lycée français de Santiago du Chili : "Nous avons besoins de plus d’enseignants français"
https://www.youtube.com/watch?v=ycPqfzvZ6O0&app=desktop

27 mars 2018

Recrutement des personnels au 21 mars 2018

A la date du 21 mars, les demandes de renouvellement de détachement pour 2018-2021 sont en cours :
 pour le 1er degré, 474 demandes ont été adressées à l’administration d’origine.
A ce jour 90 demandes sont encore en attente des arrêtés.

34 refus de détachement ont été reçus lesquels ont fait l’objet de recours de la part des agents.

Suite aux recours, 15 agents ont finalement eu un avis favorables, 2 ont eu un maintien de la décision défavorable. 17 recours sont encore en attente de décision.
 pour le 2nd degré, 818 demandes ont été adressées à l’administration d’origine La quasi-totalité des arrêtés ont été adressés par le MEN. A ce jour, aucun refus de détachement n’a été enregistré.

A ce jour, sur les 1292 demandes de renouvellement de détachement sollicitées, seuls 2 refus fermes ont été enregistrés, soit 0.15%.
L ’Agence, s’attache à construire un dialogue constant avec le ministère de l’éducation nationale afin d’aborder les problématiques de renouvellement de détachement en amont de la campagne afin de
minimiser l’attente par les personnels, des décisions du MEN. Il est prématuré de tirer des conclusions de la campagne de cette année, celle-ci n’étant pas achevée. Une information sera communiquée au
prochain CA sur ce point.

Demandes de détachement suite au CCPL :
A la date du 21 mars, les nouvelles demandes de détachement pour 2018-2021 n’ont pas toutes été émises suite aux CCPL. A ce jour, 381 demandes ont été adressées aux administrations d’origine. Parmi
celles-ci, 21 demandes concernent des personnels n’ayant pas accompli deux années en qualité de titulaire en France, dont 6 néo-titulaires ex personnel de droit local.
A ce jour, 4 refus de détachement ont été enregistrés

Fermeture de postes :
L’Agence opère un dialogue constant avec les établissements du réseau et plus particulièrement avec les établissements dans lesquels une suppression de postes est envisagée. En effet, ceux-ci sont
sollicités en amont pour présenter l’éventuelle mesure au conseil d’établissement et garantir, dans l’hypothèse où le poste serait occupé par un personnel, que ce dernier ait bien demandé sa réintégration.
Par ailleurs, les décisions de fermeture de poste prennent en compte la globalité de l’environnement de l’établissement, et notamment les possibilités locales de recrutement ainsi que le taux de personnels
titulaires de l’éducation nationale.

26 mars 2018

"Nouvel élan pour l’enseignement français à l’étranger"

C’est un Discours fondateur" qu’a tenu le président Macron devant 300 élèves et étudiants des cinq continents, à l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, afin de présenter sa stratégie internationale pour la langue française et le plurilinguisme. Il a annoncé qu’un "nouvel élan" serait donné aux lycées français à l’étranger ; "les moyens seront maintenus."

"Les moyens seront maintenus"
Les débats sur le budget 2018 de l’AEFE lors du CA de novembre ont bien montré qu’à périmètre constant la subvention de l’Etat à l’AEFE était insuffisante, notamment à cause du différentiel sur les pensions civiles.
Pour atteindre l’équilibre réclamé par Bercy, l’AEFE a engagé une suppression de 500 postes sur 3 ans. Ces postes manquent dans les établissements. Est-ce que c’est à ce niveau que les moyens seront maintenus ? Pour la FAPEE et les familles qu’elle représente, ce n’est pas suffisant.
On parle de moyens financiers ou humains ? de budget ou de nombre de postes ?

Doubler le nombre d’élèves dans les lycées français à l’étranger
Emmanuel Macron a fixé l’objectif de doubler le nombre d’élèves dans les lycées français à l’étranger qui sont, selon lui, la "colonne vertébrale de notre offre d’enseignement à travers le monde." Ils accueillent actuellement près de 350 000 jeunes dans 500 établissements.
« Ce réseau sera consolidé et dynamisé », a indiqué le chef de l’État, afin de répondre à la demande croissante d’enseignement français à l’étranger. Pour cela, il faudra développer, selon lui, les établissements « partenaires », mieux associer le secteur privé et créer des pôles régionaux de formation pour former les nouveaux enseignants, notamment au Mexique ou au Liban. Il faudra aussi accompagner le développement des sections bilingues dans les établissements des pays partenaires.

Associer le secteur privé pour doubler le nombre d’élèves

Nous approuvons cette nouvelle ambition donnée au réseau qui confirme son rôle important dans la politique de la francophonie. Mais qu’entends-t-on par "secteur privé" ?
Aujourd’hui près de 85% des établissements ne sont pas des EGD, et sont soit gérés par les parents d’élèves (comités de gestion des conventionnés et de partenaires) soit par des fondations ou des structures à but plus commercial.
La plus grande part du réseau fonctionne déjà sur un mode de partenariat public - privé (ou associatif)
Nous souhaitons que le développement du réseau se fasse d’abord par l’appui à cet engagement bénévole de parents d’élèves dans les établissements conventionnés ou partenaires.
Ces établissements à gestion parentale savent déjà trouver les ressources financières pour faire face aux investissements et assurer la rentabilité de leurs établissements tout en préservant des frais de scolarité accessibles. Il est, par contre, nécessaire de redéfinir clairement le type de partenariat de ces comités de gestion avec l’AEFE, les périmètres de compétences et les obligations de chacun.

"Dans le domaine de l’enseignement supérieur, je souhaite que nos établissements osent s’implanter en dehors de nos frontières. Il s’agit de doubler le nombre d’élèves en 2022. Nous pouvons réussir ce pari si nous décidons d’investir à nouveau."
"Je souhaite qu’il y ait dix ouvertures par an d’alliances françaises. Nous en avons rouvert une récemment en Tunisie, je m’en félicite. Je souhaite que les crédits alloués à ces institutions soient sanctuarisés."

Le président de la République a évoqué l’enjeu de l’usage de la langue française.
"Nous devons faire du français une langue majeure d’échange, de communication..."il faut aussi ramener ceux qui parlent anglais à la langue française. Il y a une francophonie économique qu’il nous faut réembrasser, dont il faut retrouver la vigueur’, et notamment sur Internet, évoquant sur les réseaux sociaux "un combat à la fois politique et culturel".
" Nous encouragerons les universités du monde francophone à développer des cours en ligne numériques ; un déploiement massif du réseau social des professeurs de français en visant 175 pays. Nous mettrons en place le premier incubateur dédié à l’apprentissage de la langue.
(...)

"Nous ne relèverons ce défi que si nous arrivons à faire lever une génération de militants et de héros : les professeurs de français. A chaque fois que nous avons décidé de fermer une classe ou de se priver d’un professeur, la langue française a reculé. Le professeur de français est le garant et le moteur de la vitalité de la langue française."

"Je souhaite qu’en Europe soit enseignées deux langues en plus de la langue maternelle. L’anglais n’est pas la seule langue qui a vocation d’être parlée par les Européens. Les entreprises doivent prendre leur responsabilité."

Extraits du discours

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