Installé en coeur de ville dans le parc du Palais Clam Gallas récemment vendu par la France, le lycée scolarise plus de 1300 élèves et accueille une prépa commerce de grande qualité.
Les sujets partagés avec les parents de l’UPEL : Les postes d’enseignants garantissant une qualité pédagogique, l’enseignement des langues pour des élèves plurilingues, les installations techniques et particulièrement l’aération/ventilation du nouveau bâtiment.
Déclaration de la FAPEE
CA de l’AEFE du 27 novembre 2017
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les administrateurs,
Monsieur le Directeur de l’AEFE,
Les prévisions budgétaires 2018 que vous allez nous présenter font apparaitre un solde équilibré en dépenses et recettes, répondant en cela aux injonctions du ministère du budget de rétablir la situation déficitaire des services centraux.
Mais à quel prix ?
L’ampleur des fermetures de postes envisagée aura un impact important sur la qualité de l’enseignement et la capacité même de l’agence à mener sa mission qui est (je cite le rapport principal) d’assurer la qualité de l’excellence éducative en mettant à disposition des moyens humains aux établissements du réseau. Parce que la qualité de notre enseignement repose sur les titulaires de l’éducation nationale, parce que si dans certains pays en Europe ou dans d’autres pays développés, les établissements peuvent s’appuyer en complément sur des recrutés locaux, la réalité de beaucoup de pays est tout autre. Des postes supprimés c’est un enseignement au rabais.
La hausse de 50% de la PFC va entrainer des hausses de frais de scolarité mettant en difficulté de nombreuses familles. Mais plus encore, cette décision unilatérale communiquée sans concertation préalable remet en cause la confiance même que les comités de gestion peuvent avoir dans la qualité du partenariat avec l’Agence.
La mobilisation dans les établissements témoigne de la crainte suscitée par ces mesures, j’en veux pour preuve la mobilisation des enseignants dans un mouvement de grève ce jour et les nombreux courriers adressés par les Associations de parents d’élèves à nos parlementaires et ministères de tutelle. Une pétition adressée au Président de la République recueille ce matin 10 000 signatures.
L’AEFE a répondu dans l’urgence à une double contrainte budgétaire imposée par le ministère du budget. D’une part la suppression de 33 M€ de la subvention prévue pour 2017, et d’autre part l’obligation d’équilibrer les comptes des Services Centraux pour 2018.
Je me permets donc de rappeler rapidement quelques points :
– la majeure partie du déficit des services centraux est due à l’écart croissant entre la pension civile des titulaires et le montant alloué à l’origine lors du transfert de cette charge, soit plus de 50 M€ (72% du déficit 2017)
– l’impossibilité pour l’AEFE d’emprunter l’oblige à constituer des fonds de réserves en amont pour autofinancer ses investissements ; fonds de réserves qui ont longtemps été considérés comme une capacité à absorber le déficit
– le coût d’un expatrié, 2 fois supérieur à celui d’un résident a régulièrement été mis en exergue comme gisement d’économies sans que ne soit lancée une véritable réflexion sur les statuts des personnels
Je crains que ce budget 2018 ne soit l’illustration du sabordage de notre réseau.
Alors que la demande pour notre enseignement est en croissance dans le monde parce qu’on lui reconnait une indéniable qualité, vous voulez l’accompagner par une diminution du nombre d’enseignants (et donc de la capacité à répondre à cette demande) en augmentant son coût pour les familles. Cela n’est pas tenable.
Depuis plusieurs années, la FAPEE alerte ce conseil d’administration sur les points que je viens d’évoquer. Nous représentons plus de 170 établissements dans le réseau, nous représentons la moitié des comités de gestion du réseau, vous ne pouvez pas vous couper de l’expertise des parents qui vous accompagnent au quotidien dans les EGD et qui sont vos partenaires contractuels dans les conventionnés.
Les parents d’élèves financent 60% du budget de l’AEFE et environ 80% de l’ensemble du réseau, dans n’importe quelle autre type de structure il est inconcevable qu’ils ne soient pas associés à une réflexion de fond sur des réformes budgétaires de l’ampleur de celles qui sont présentées.
Je le répète, pour la FAPEE, les mesures qui sont proposées ne sont pas la solution, un tel changement de paradigme ne peut pas se faire en 3 mois. C’est un chantier beaucoup plus ambitieux qu’il faut lancer, le chantier de la construction du réseau de l’enseignement français à l’étranger pour l’avenir et il passe par :
– la question du financement des pensions civiles et donc de l’engagement financier de l’Etat ;
– le financement par emprunt de l’immobilier ;
– le développement en Europe de partenariats avec l’enseignement du pays d’accueil ;
– la réforme du statut des enseignants et la question du plafond d’emploi. Les enseignants ne sont pas des coûts de structure, ils sont l’essence même de ce réseau, ce sont eux qui remplissent la mission de l’AEFE, mais ils doivent accepter que le cadre juridique des statuts soit discuté ;
– l’amélioration de la gouvernance du réseau en prenant en compte les recommandations des différents rapports des parlementaires, des experts et de la Cour des Comptes ;
– enfin, la reconnaissance effective du partenariat avec les parents d’élèves, principaux contributeurs, mais aussi partenaires opérationnels de l’AEFE dans les conventionnés.
Le conseil d’administration d’aujourd’hui doit donc être un des plus importants de l’AEFE parce que nous devons tous ensemble constater l’urgence de ce chantier et préférer à des mesures conjoncturelles, une véritable réforme pour l’avenir.
Je vous remercie de votre attention.
Xavier Gonon
Président
Nouvelle édition de la brochure "Étudier en France après le baccalauréat"
Commission nationale des bourses scolaires
Deux administrateurs de la FAPEE, Virginie Royer (Londres) et Jean-Nicolas Pagnoux (Madrid-Villanueva) vous représenteront les 13 et 14 décembre à la CNB. En cas de question ou litige sur votre dossier, n’hésitez pas à prendre contact avec notre bureau. www.fapee.com/Nous-contacter
Mission Laïque : robot de téléprésence
Le Grand lycée franco-libanais vient d’acquérir un robot permettant à des enfants de suivre une partie de leur scolarité depuis leur domicile ou leur lit d’hôpital. L’élève contrôle simplement l’appareil grâce à un ordinateur portable, une tablette ou son téléphone.http://www.mlfmonde.org/suivre-les-...
CONGRES DES SECTIONS INTERNATIONALES 21-22 mars 2018
Nous avons le plaisir de vous informer que la Fondation pour le Développement de l’Enseignement International (FDEI) organisera le 6ème Congrès des Sections Internationales - OIB les mercredi 21 et jeudi 22 mars 2018
dans les locaux du Conseil Régional Grand Est à Strasbourg (France)
Le 5ème Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en avril 2015 et placé sous le Haut Patronage de la Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il avait été ouvert par la Directrice Générale de la DGESCO (Ministère français de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), Mme. Florence Robine, dont le discours se trouve sur la page d’entrée du site de la FDEI (www.fdei.org).
Le 4ème Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en octobre 2013 et placé sous le Haut Patronage du Premier Ministre. Il avait été ouvert par le Directeur Général de la DGESCO, M. Jean-Paul Delahaye, dont le discours se trouve également sur la page d’entrée du site de la FDEI (www.fdei.org)
Le 3ème Congrès des Sections Internationales / OIB a été organisé par la FDEI en octobre 2010 : il avait été placé sous le Haut Patronage du Président de la République et le Directeur Général de la DGESCO, M. Jean-Michel Blanquer, avait ouvert ce Congrès en s’exprimant au nom du Ministre de l’Education nationale et en son nom propre.
La FDEI avait organisé le 2ème Congrès des Sections Internationales / OIB en mars 2009 : le Président de la République avait bien voulu accorder son Haut Patronage à cette manifestation qui avait été ouverte par le discours du Ministre de l’Education nationale.
Le 1er Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en septembre 2007 et placé sous le Haut Patronage du Premier Ministre. Il avait été ouvert par M. François Perret, Doyen de l’Inspection Générale de l’Education nationale.
Comme les précédents, ce Congrès permettra de réunir et de travailler avec des représentants de l’ensemble des acteurs du dispositif des Sections Internationales - OIB : administrations centrales, ambassades des pays partenaires, chefs d’établissements, directeurs et enseignants des Sections Internationales, parents d’élèves, inspecteurs des pays partenaires, etc …
Je vous remercie de bien vouloir réserver dès maintenant les dates des 21 & 22 mars 2018.
Nous vous enverrons le programme détaillé de ce Congrès en temps voulu, mais nous travaillons actuellement sur un emploi du temps qui débuterait en fin de matinée le 21 mars et qui se terminerait en milieu d’après-midi le 22 mars.
A ce stade, les temps prévus pour des moments de rencontre sont le dîner du mercredi soir et le déjeuner du jeudi.
Nous sommes en train de procéder à une profonde refonte de notre site internet. Celle devrait être achevée d’ici la fin de l‘année et nous vous demandons donc votre indulgence d’ici là.
En espérant vous rencontrer à l’occasion de ce prochain Congrès des Sections Internationales - OIB, je vous prie d’agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.
François-Xavier d’Aligny
Président
Fondation pour le Développement de l’Enseignement International
sous l’égide de l’Académie des Sciences Morales et Politiques - Institut de France
Website : www.fdei.org
Lettre aux ministres et aux élus
Les conséquences des mesures de régulation de l’AEFE
En tant que Fédération représentant les associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger, nous souhaitons vous faire part de notre inquiétude. L’annulation de 33M€ de crédits de paiement à l’AEFE et la demande de sa tutelle d’équilibrer le compte de ses services centraux auront de lourdes conséquences pour le budget des familles et la qualité de l’enseignement dans les établissements, tant en gestion directe que conventionnés.
Pour faire face à ces contraintes, l’AEFE fait le choix d’augmenter, dès le 1er janvier 2018, la participation financière complémentaire sise sur l’ensemble des frais de scolarité de chaque établissement de 6 à 9%, soit une augmentation sèche de 50%. Celle-ci devrait diminuer à 7.5% en 2019.
Elle entend supprimer en 2018 les subventions d’investissement et d’équipement, sauf celles qui ont déjà fait l’objet d’un protocole pluriannuel.
Elle entend supprimer également 80 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2018, 66 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2019, 66 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2020 soit 500 postes au total.
Ces mesures à effet immédiat entraîneront à court terme une révision importante des budgets 2018 des établissements. Elles vont ponctionner leurs fonds de roulement et percuter les délicats équilibres ou projets de développement en cours dans la plupart d’entre eux. Beaucoup sont en effet engagés dans des projets immobiliers qui ont déjà entrainé de fortes augmentations de frais de scolarité difficiles à assumer pour les familles.
Outre les conséquences qu’elle ne manquera pas d’avoir sur la qualité de l’enseignement en se réalisant dans l’urgence, la suppression des supports budgétaires d’expatriés et de résidents va mécaniquement se traduire en coûts de structure puisqu’il faudra recruter et former des enseignants pour assurer la scolarité de nos élèves selon les normes de l’homologation. Les établissements français à l’étranger ont une excellente réputation. Nous comprenons que des efforts s’imposent mais il est essentiel de conserver un bon rapport qualité/coût face à un environnement de forte concurrence. Si cet équilibre est détruit, nous ne manquerons pas d’enregistrer des pertes d’effectifs durables.
Il est fondamental d’être attentif aux ressources économiques mobilisables par les familles. Beaucoup ne comptent que sur elles-mêmes, ne bénéficiant ni d’une bourse ni d’une prise en charge de leur employeur. Nous sommes les obligés de ces familles qui, dans un secteur international très concurrentiel, ont fait le choix de l’enseignement français.
La relation contractuelle de partenariat entre l’AEFE et les établissements conventionnés pose également la question de la légalité des mesures envisagées en dehors de la signature formelle d’un avenant à la convention et donc d’un accord préalable entre les deux parties.
Nous vous demandons donc aujourd’hui de différer la mise en oeuvre des contraintes imposées à l’AEFE pour instaurer un dialogue préalable permettant d’adapter et d’atténuer les conséquences de ces mesures. Nous pourrions notamment envisager un lissage de l’augmentation de la PFC sur une plus longue période. Nous voulons aussi être assurés que toute la diplomatie nécessaire est mise en œuvre par le gouvernement français pour rendre effective la participation de certains établissements qui sont bloqués dans les contraintes monétaires de leur pays hôte pour remonter leurs contributions à l’AEFE.
Les mesures actuellement envisagées sont d’une ampleur sans précédent et sont susceptibles de remettre en cause la structure même du réseau tel que nous le connaissons aujourd’hui. En tant que principaux contributeurs financiers du réseau, en tant que gestionnaires d’établissement, les parents d’élèves sont les partenaires incontournables de l’AEFE et nous ne pouvons concevoir que de telles mesures ne soient pas décidées après un réel processus de concertation, tant au niveau du conseil d’administration de l’Agence que de chacun des établissements conventionnés comme EGD.
Nous sommes face à un défi où le partenariat public/privé prend tout son sens et devient incontournable pour trouver des solutions pérennes.
Dans l’espoir d’être entendus, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, à l’assurance de nos très respectueuses salutations.
Pour la fédération,
Xavier Gonon, président
Brochure d’accueil des élèves à besoins éducatifs particuliers
Semaine des lycées français du monde 12-19 novembre
Nouvelle plateforme web et mobile pour les anciens élèves du réseau
Le lancement officiel de la plateforme ALFM aura lieu lors de la Semaine des lycées français du monde (11-19 novembre 2017) https://www.alfm.fr/
Elle permettra de retrouver des anciens élèves (annuaire géolocalisé), faire connaitre des projets, organiser des évènements, trouver un stage ou un emploi. Bien utile, donc !
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