Actualités

29 mai 2017

Journée de la différence à Zurich

Je suis différent comme toi : faire découvrir et comprendre les troubles cognitifs aux élèves.

Depuis un an, la commission Enfants à Besoins Particuliers a proposé et aidé la direction du lycée à mettre en place une journée de la différence pour tous les élèves de la maternelle à la terminale.
Son projet et but, était de faire comprendre à chacun que nous sommes tous différents et que si l’on connait ces différences, on les comprend mieux et donc on les accepte mieux. Le mieux vivre ensemble est relatif à toutes ses notions.
Les membres de la commission avaient remarqué au cours de différentes discussions avec des parents, des enfants mais aussi des enseignants, que les troubles « dys » étaient mal connus et donc incompris. Certains élèves « dys » souffraient car les aménagements mis en place en classe étaient vécus comme des « avantages » par les autres élèves.
Deux membres de la commission ont donc réfléchi et conçu des ateliers pour faire découvrir et vivre les troubles cognitifs. Les troubles présentés étaient : la dysgraphie, la dyslexie, la dyspraxie, le TDA, la dysphasie.
Dix parents se sont portés volontaires et ont donné de leur énergie et leur enthousiasme pour animer les ateliers.
Pour sa partie, seuls les élèves du collège étaient concernés. La commission a donc décidé d’être le moins possible doctoral mais plus dans la pratique et le ressenti par le vécu. Chaque atelier a été conçu pour être interactif et concret. Par exemple, lire un texte tel que le voit un dyslexique, vivre avec des gants de ski pour comprendre la « maladresse » d’un dyspraxique. Il était important pour nous que chaque élève vive le handicap et le ressente.
Chaque binôme de parents avait pour support un power point et du matériel distribué par la commission pour animer les ateliers.
Les binômes sont intervenus pour chacun dans deux classes. La durée de l’intervention fut d’une heure par classe
Par ailleurs, les professeurs animaient eux aussi des ateliers et des débats autour de la différence, du harcèlement avec des affiches et des vidéos de l’éducation nationale ainsi que des jeux de rôle pour support.
La commission n’est pas intervenue dans les classes du lycée, du primaire et de la maternelle. Cependant des actions ont été menées dans toutes ces classes par les enseignants.

Bilan :
Les enseignants et le personnel du lycée se sont fortement mobilisés et la réussite de cette journée est incontestée.
Les élèves ont été très réceptifs aux interventions de la commission.

De nombreuses questions ont été posées par les élèves lors des ateliers et leur participation très active. Il y avait un intérêt manifeste.
Il apparait que les élèves « dys », suite à cette journée, ont reçu des manifestations de soutien et de compréhension de la part de leurs camarades de classe.
Certains élèves « dys » ont pris la parole volontairement (sans aucune contrainte ou quelconque incitation !) devant leurs camarades pour expliquer leur trouble et leurs difficultés.

Un mur de la différence a été créé au collège/lycée ainsi qu’un autre mur au primaire.

Il est prévu de renouveler cette journée l’année prochaine. Voir le ppt

Merci aux parents mobilisés !

23 mai 2017

Remise de prix du concours dis-moi dix mots

La cérémonie de remise de prix du concours dis moi dix mots sur la toile s’est déroulée à l’Académie française, le 18 mai 2017. Elle a réuni des collèges et lycées de France et de l’étranger, des établissements étrangers et des établissements de formation professionnelle.

http://www.mlfmonde.org/remise-de-p...
L’édition 2017 du concours dis-moi dix mots, consacrée à l’adaptation du français aux usages du numérique compte 327 projets envoyés depuis la France et l’étranger. Le jury s’est réuni le 21 avril dans les locaux du CLEMI pour évaluer les réalisations collège et lycée et la cérémonie de remise des prix s’est déroulée le 18 mai 2017 à l’Académie française : Hélène Carrère d’Encausse, membre de l’Académie française, Loïc Depecker, délégué général à la langue française et aux langues de France au Ministère de la Culture et de la Communication et Anne Tallineau, directrice générale déléguée de l’Institut français, ont présidé la cérémonie.Cérémonie remise de prix, dis moi dix mots, paris, 18 mai 2017
Onze candidatures issues d’établissements appartenant au réseau mlfmonde ont été enregistrées, notamment le Grand lycée franco libanais de Beyrouth, le collège français de Reus, le lycée français d’Alexandrie, le lycée Guébré Mariam à Addis Abeba, Dallas International school et l’Ecole franco américaine de Chicago. Bien que le réseau ne compte pas de lauréats cette année, certains élèves ont produit des travaux intéressants en exploitant les dix mots de la présente édition.

Liste des lauréats du concours dis-moi dix mots 2017
http://www.mlfmonde.org/wp-content/uploads/2017/05/laureats_DMDM2016_2017_Toile.pdf

19 mai 2017

Commission Nationale des Bourses scolaires les 14 et 15 juin

Jean-Nicolas Pagnoux (Madrid) et Virginie Royer (Londres) y représenteront les parents.

19 mai 2017

L’édition 2017 d’Ambassadeurs en herbe célèbre les valeurs de l’olympisme

L'édition 2017 d'Ambassadeurs en herbe célèbre les valeurs de l'olympisme

La finale a réuni dans les locaux du ministère des Affaires Etrangères, rue de la Convention, à Paris, les lauréats du concours qui se déroule depuis des mois, d’abord dans 99 établissements puis au niveau régional et enfin mondial.
Les élèves de primaire, collège et seconde débattaient autour des valeurs du sport : effort, respect des règles, solidarité. D’ailleurs, à la devise classique : « Citius, Altius, Fortius »( plus vite, plus haut, plus fort), l’olympisme aujourd’hui préfère promouvoir une éthique : l’excellence, l’amitié et le respect et une philosophie de vie qui comprend l’éducation du corps et de l’esprit par le sport.
Nous avons assisté à d’excellentes présentations et débats !

19 mai 2017

La FAPEE a participé au séminaire des chefs d’établissement partant dans le réseau

La FAPEE a participé au séminaire des chefs d'établissement partant dans le réseau

Ont été abordés, parmi les thèmes traités lors du séminaire qui s’est déroulé du 15 au 19 mai au CIEP (Centre International d’Etudes Pédagogiques) :

 La qualité de l’offre éducative
Accueillant les 158 personnels (chef d’établissement, directeurs d’école, DAF) dont 91 primo-partants, Christophe Bouchard a vanté l’excellence du réseau mais insisté sur la constante amélioration de la qualité de l’offre éducative attendue par les familles au niveau de l’enseignement des langues, (au rang desquelles le français), de l’adaptation des programmes aux exigences locales, de la diversification de l’offre éducative (filières technologiques), des élèves à besoins éducatifs particuliers,…

 La gouvernance des établissements conventionnés :
"C’est un modèle original, indispensable au développement du réseau, un partenariat public-privé qui installe une co-gouvernance avec un rôle important de l’état français (dont la mise à disposition de personnels), et des opérateurs privés (les organismes gestionnaires)
La contrainte qui pèse sur les finances publiques pèse sur la capacité de modernisation du réseau (contraintes en ressources humaines à la fois en raison du plafond d’emplois et de la disponibilité des personnels que l’on observe par les refus de détachements d’enseignants par les recteurs des académies d’origine."

 Le rôle des parents dans l’écosystème EFE :
Nathalie Aroyo, membre actif du conseil d’administration de la FAPEE, a rappelé les attentes des parents du réseau qui souhaitent être associés en pleine transparence aux choix stratégiques et éducatifs de leurs établissements. Ancienne présidente du comité de gestion de Dubaï, elle a expliqué les fondamentaux de la gouvernance et le rôle incontournable des parents à la fois contributeurs financiers majeurs dans l’enseignement français à l’étranger (assumant près de 70% des coûts) et leur engagement bénévole.

« L’AEFE tient au modèle de l’établissement conventionné »
Cette remarque du directeur de l’AEFE nous agréée parce que nous la partageons et les parents dans leur grande majorité sont attachés au conventionnement. Cependant le modèle doit évoluer. Nathalie Aroyo a souligné les limites du bénévolat et des ressources humaines disponibles. Le fait que les comités de gestion aient recours à des postes supports va dans le sens d’une plus grande professionnalisation. Et c’est normal.
Le directeur adjoint, Jean-Paul Négrel a rappelé aux DAF partants l’exigence croissante du pilotage budgétaire et financier des établissements, très loin de l’EPLE (établissement public local d’enseignement) qui est leur référence en France.

Invité à prendre la parole à l’ouverture du séminaire, Jean Christophe Deberre, directeur général de la Mission Laïque Française, a rappelé que « les parents d’élèves sont de bons usagers, de bons contributeurs du réseau. L’exigence est le 1er de leurs droits parce qu’ils ont accepté de venir chez nous. »
Sur l’évolution de l’homologation : « L’enseignement français doit être compatible avec l’enseignement universitaire international « 

17 mai 2017

Prévention des discriminations

Chaque 17 mai, la journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie est l’occasion de rappeler que la prévention des discriminations sous-tend l’ensemble de la politique éducative de promotion de l’égalité des droits et de garantie de la réussite de toutes et tous, dans un environnement scolaire protecteur. Elle est une composante du parcours citoyen de l’élève. Pour travailler sur les discriminations et les violences fondées en particulier sur l’orientation sexuelle, une campagne de sensibilisation "L’homophobie n’a pas sa place à l’école" est mise à disposition de la communauté éducative ainsi que des ressources pour accompagner les enseignements, notamment l’enseignement moral et civique, les actions éducatives et la vie collégienne et lycéenne.
http://eduscol.education.fr/pid2583...

12 mai 2017

Personnels résidents : plusieurs dizaines de refus de détachements ou de renouvellements

Nous avons vu le directeur de l’AEFE sur le sujet. Actuellement une cinquantaine de refus de détachements sont recensées mais les chiffres bougent tous les jours, sachant que toutes les académies (dont Versailles, gros pourvoyeur de résidents du réseau) n’ont pas encore donné leurs affectations.
L’AEFE est évidemment pleinement mobilisée en relation avec les services RH de l’Education Nationale pour obtenir ces détachements au cas par cas.
Certains syndicats ont appelé à une grève qui pouvait se dérouler sur 3 jours. Elle a été suivie à 13% mardi, 12%mercredi et 18% jeudi 11 mai, ces chiffres étant évidemment une moyenne, le résultat est très contrasté d’un établissement à l’autre et est pour partie fonction du nombre de personnels concernés par les refus de détachements et particulièrement, néo-titulaires issus du réseau.
Le moment de la grève ne nous semble guère opportun en cette fin de mandature.

Cette situation qui affecte répétitivement le fonctionnement du réseau nous inquiète. La FAPEE est attentive à ce que le réseau bénéficie de personnels formés et voulons que la situation personnelle et familiale des enseignants concernés soient dûment considérée.
Il est inquiétant que la mobilité des personnels entre la France et l’étranger qui irrigue le réseau soit mise à mal, pour les agents nouvellement recrutés, ou en mobilité de poste à poste. Il est également inquiétant que les lauréats de concours ex-recrutés locaux soient pénalisés dans leur effort de certification, tout comme les titulaires recrutés localement qui auraient l’occasion d’être résidentialisés.

Comme nous l’avons écrit et redit au Directeur, la nécessité d’une réflexion globale sur les ressources humaines dans les EGD et conventionnés nous semble évidente, ne serait-ce que pour sécuriser les parcours professionnels des enseignants (du public et du privé) qui partent à l’étranger en disponibilité ou assurer une formation diplômante aux personnels recrutés localement.

21 avril 2017

Libération de l’élève enlevé à Tananarive

Nous avons appris hier en fin de journée la libération de Firoze, élève au lycée français de Tananarive enlevé le 11 avril. Il est sain et sauf. Nous ne connaissons pas les conditions de sa libération mais l’enquête doit continuer pour que les coupables soient arrêtés ainsi que les commanditaires.
Merci aux parents de très nombreux lycées français dans le monde du soutien que vous avez exprimé sur nos réseaux.

18 avril 2017

Enlèvement d’un élève du lycée de Tananarive

Un élève de 1ère (16 ans) du lycée français de Tananarive a été kidnappé le 11 avril alors qu’il montait dans le bus scolaire.
Cet élève français fait partie de la communauté franco- indienne, cible récurrente d’une activité mafieuse d’enlèvement contre rançon, avec des issues parfois dramatiques.
Les parents veulent mobiliser la communauté scolaire du lycée pour manifester à la fois leur solidarité et leur exigence pour que l’Etat malgache s’engage enfin dans une vraie lutte contre ces crimes.
Sur nos forums, les parents des lycées français de Francfort, Rome, Zaragosse, Mascareignes-Ile Maurice, Brasilia, Munich, la fédération des établissements français de Tunisie, Le Caire, Casablanca, Ho Chi Minh, Addis Abeba, Moroni, Ankara, Bilbao, Bamako, Nairobi, Belgrade, Kiev, Bucarest, Istanbul, Luxembourg, Lisbonne, Londres, Yaoundé, Tokyo, Bangkok, Ibiza, Tel Aviv, Tenerife, Anvers, la fédération des établissements de l’OSUI du Maroc, Valence, Madrid, Benidorm, Varsovie, Jakarta, Séoul, Hambourg, Shanghai, Luanda, Lagos, Hong Kong, Taipei, Manille, Barcelone...
ont exprimé leur soutien et leur solidarité à l’élève, à sa famille mais aussi à l’ensemble de la communauté du lycée français de Tananarive dans cette terrible épreuve.
Les voix de tous les lycées français à l’étranger s’unissent pour souhaiter un dénouement heureux et rapide.

12 avril 2017

Déclaration liminaire de la FAPEE (CA AEFE 29/3/17)

On ne peut plus justifier que l’Agence n’associe pas suffisamment les parents d’élèves aux processus de décision qui les concerne directement.

Lors du prochain CA de l’agence, nous aurons de nouveaux ministres de tutelle. Il est peu probable que la politique budgétaire soit fondamentalement revue en ce qui concerne le financement du réseau, bien que nous l’appelions de nos vœux. Dans le cadre de la campagne présidentielle, la FAPEE a transmis une note aux différents candidats sur notre analyse des problématiques du réseau et nos propositions :
 dotation de l’Etat qui limite les moyens du réseau et transfère aux parents la charge du financement
 le manque d’une réflexion stratégique sur l’avenir du réseau à un niveau macro, réunissant tous les acteurs (AEFE, MLF, parents d’élèves, élus AFE)
 le statut des EGD consolidés au sein de l’agence qui est un facteur de blocage notamment sur la question du plafond d’emploi
 les problématiques juridiques du statut de résident des personnels
 le plafonnement de l’ISVL

 l’amélioration du partenariat parents d’élèves/AEFE

Sur ce dernier sujet, je souhaite réitérer une demande ancienne.
Donner aujourd’hui aux parents d’élèves une place à la hauteur de leur implication bénévole et de leur contribution financière au réseau (63% EGD + conventionnés, hors bénévolat) ( NB : on votera aussi, comme tous les ans, les dons de l’APL de Londres (100.000€ levés cette année), une de nos associations les plus éminentes.)
Donc, non, ce n’est plus normal que la circulaire sur les personnels recrutés locaux qui s’appliquera tant aux EGD qu’aux conventionnés ait été faite sans que nous ayons été consultés.

On nous soumet actuellement un projet de circulaire sur les instances, très bien, mais nous ne pourrons pas débattre de nos propositions qui seront discutées dans l’enceinte du comité technique qui ne nous est pas ouvert. Nous referons les propositions déjà soumises en 2011, subiront-elles le même sort ?
Nous portons des sujets qui ne relèvent pas forcément du conseil d’administration mais nous n’avons pas d’enceinte où les exprimer. Les personnels ont des enceintes mais rien n’est pensé pour que les parents d’élèves (et nous représentons 170 associations de parents d’élèves dont 75 gestionnaires de leur établissement) puissent être entendus et puissent dûment participer aux processus de décisions qui les concernent au premier chef.

Ce point n’est pas anecdotique, ce n’est pas une revendication pour exister de la part d’une fédération. Il met en lumière la nécessité de moderniser l’approche de partenariat entre le public (l’agence) et les bénévoles que sont les parents d’élèves. Aujourd’hui, près de 80% des élèves sont dans des établissements conventionnés ou partenaires, 63% du budget est apporté par les parents d’élèves (80% si on intègre les partenaires). On ne peut plus justifier que l’agence n’associe pas suffisamment les parents d’élèves à ces processus de décision qui les concerne directement.
Dans les organisations modernes, la verticalité hiérarchique cède la place à un management plus collaboratif, plus coopératif et ce sont d’ailleurs ces nouvelles compétences que nous voulons et devons apprendre à nos élèves. Faisons-en l’expérience au sein de l’agence.
Xavier Gonon, président

1 | ... | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | 53 | 54 | 55 | 56