Actualités

26 novembre 2017

Commission nationale des bourses scolaires

Deux administrateurs de la FAPEE, Virginie Royer (Londres) et Jean-Nicolas Pagnoux (Madrid-Villanueva) vous représenteront les 13 et 14 décembre à la CNB. En cas de question ou litige sur votre dossier, n’hésitez pas à prendre contact avec notre bureau. www.fapee.com/Nous-contacter

24 novembre 2017

Mission Laïque : robot de téléprésence

Le Grand lycée franco-libanais vient d’acquérir un robot permettant à des enfants de suivre une partie de leur scolarité depuis leur domicile ou leur lit d’hôpital. L’élève contrôle simplement l’appareil grâce à un ordinateur portable, une tablette ou son téléphone.http://www.mlfmonde.org/suivre-les-...

15 novembre 2017

CONGRES DES SECTIONS INTERNATIONALES 21-22 mars 2018

Nous avons le plaisir de vous informer que la Fondation pour le Développement de l’Enseignement International (FDEI) organisera le 6ème Congrès des Sections Internationales - OIB les mercredi 21 et jeudi 22 mars 2018
dans les locaux du Conseil Régional Grand Est à Strasbourg (France)

Le 5ème Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en avril 2015 et placé sous le Haut Patronage de la Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il avait été ouvert par la Directrice Générale de la DGESCO (Ministère français de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche), Mme. Florence Robine, dont le discours se trouve sur la page d’entrée du site de la FDEI (www.fdei.org).

Le 4ème Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en octobre 2013 et placé sous le Haut Patronage du Premier Ministre. Il avait été ouvert par le Directeur Général de la DGESCO, M. Jean-Paul Delahaye, dont le discours se trouve également sur la page d’entrée du site de la FDEI (www.fdei.org)

Le 3ème Congrès des Sections Internationales / OIB a été organisé par la FDEI en octobre 2010 : il avait été placé sous le Haut Patronage du Président de la République et le Directeur Général de la DGESCO, M. Jean-Michel Blanquer, avait ouvert ce Congrès en s’exprimant au nom du Ministre de l’Education nationale et en son nom propre.

La FDEI avait organisé le 2ème Congrès des Sections Internationales / OIB en mars 2009 : le Président de la République avait bien voulu accorder son Haut Patronage à cette manifestation qui avait été ouverte par le discours du Ministre de l’Education nationale.

Le 1er Congrès des Sections Internationales / OIB avait été organisé par la FDEI en septembre 2007 et placé sous le Haut Patronage du Premier Ministre. Il avait été ouvert par M. François Perret, Doyen de l’Inspection Générale de l’Education nationale.

Comme les précédents, ce Congrès permettra de réunir et de travailler avec des représentants de l’ensemble des acteurs du dispositif des Sections Internationales - OIB : administrations centrales, ambassades des pays partenaires, chefs d’établissements, directeurs et enseignants des Sections Internationales, parents d’élèves, inspecteurs des pays partenaires, etc …

Je vous remercie de bien vouloir réserver dès maintenant les dates des 21 & 22 mars 2018.

Nous vous enverrons le programme détaillé de ce Congrès en temps voulu, mais nous travaillons actuellement sur un emploi du temps qui débuterait en fin de matinée le 21 mars et qui se terminerait en milieu d’après-midi le 22 mars.

A ce stade, les temps prévus pour des moments de rencontre sont le dîner du mercredi soir et le déjeuner du jeudi.

Nous sommes en train de procéder à une profonde refonte de notre site internet. Celle devrait être achevée d’ici la fin de l‘année et nous vous demandons donc votre indulgence d’ici là.

En espérant vous rencontrer à l’occasion de ce prochain Congrès des Sections Internationales - OIB, je vous prie d’agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

François-Xavier d’Aligny
Président
Fondation pour le Développement de l’Enseignement International
sous l’égide de l’Académie des Sciences Morales et Politiques - Institut de France

Website : www.fdei.org

7 novembre 2017

Lettre aux ministres et aux élus

Les conséquences des mesures de régulation de l’AEFE

En tant que Fédération représentant les associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger, nous souhaitons vous faire part de notre inquiétude. L’annulation de 33M€ de crédits de paiement à l’AEFE et la demande de sa tutelle d’équilibrer le compte de ses services centraux auront de lourdes conséquences pour le budget des familles et la qualité de l’enseignement dans les établissements, tant en gestion directe que conventionnés.

Pour faire face à ces contraintes, l’AEFE fait le choix d’augmenter, dès le 1er janvier 2018, la participation financière complémentaire sise sur l’ensemble des frais de scolarité de chaque établissement de 6 à 9%, soit une augmentation sèche de 50%. Celle-ci devrait diminuer à 7.5% en 2019.

Elle entend supprimer en 2018 les subventions d’investissement et d’équipement, sauf celles qui ont déjà fait l’objet d’un protocole pluriannuel.

Elle entend supprimer également 80 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2018, 66 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2019, 66 postes d’expatriés et 100 postes de résidents en septembre 2020 soit 500 postes au total.

Ces mesures à effet immédiat entraîneront à court terme une révision importante des budgets 2018 des établissements. Elles vont ponctionner leurs fonds de roulement et percuter les délicats équilibres ou projets de développement en cours dans la plupart d’entre eux. Beaucoup sont en effet engagés dans des projets immobiliers qui ont déjà entrainé de fortes augmentations de frais de scolarité difficiles à assumer pour les familles.

Outre les conséquences qu’elle ne manquera pas d’avoir sur la qualité de l’enseignement en se réalisant dans l’urgence, la suppression des supports budgétaires d’expatriés et de résidents va mécaniquement se traduire en coûts de structure puisqu’il faudra recruter et former des enseignants pour assurer la scolarité de nos élèves selon les normes de l’homologation. Les établissements français à l’étranger ont une excellente réputation. Nous comprenons que des efforts s’imposent mais il est essentiel de conserver un bon rapport qualité/coût face à un environnement de forte concurrence. Si cet équilibre est détruit, nous ne manquerons pas d’enregistrer des pertes d’effectifs durables.

Il est fondamental d’être attentif aux ressources économiques mobilisables par les familles. Beaucoup ne comptent que sur elles-mêmes, ne bénéficiant ni d’une bourse ni d’une prise en charge de leur employeur. Nous sommes les obligés de ces familles qui, dans un secteur international très concurrentiel, ont fait le choix de l’enseignement français.

La relation contractuelle de partenariat entre l’AEFE et les établissements conventionnés pose également la question de la légalité des mesures envisagées en dehors de la signature formelle d’un avenant à la convention et donc d’un accord préalable entre les deux parties.

Nous vous demandons donc aujourd’hui de différer la mise en œuvre des contraintes imposées à l’AEFE pour instaurer un dialogue préalable permettant d’adapter et d’atténuer les conséquences de ces mesures. Nous pourrions notamment envisager un lissage de l’augmentation de la PFC sur une plus longue période. Nous voulons aussi être assurés que toute la diplomatie nécessaire est mise en œuvre par le gouvernement français pour rendre effective la participation de certains établissements qui sont bloqués dans les contraintes monétaires de leur pays hôte pour remonter leurs contributions à l’AEFE.

Les mesures actuellement envisagées sont d’une ampleur sans précédent et sont susceptibles de remettre en cause la structure même du réseau tel que nous le connaissons aujourd’hui. En tant que principaux contributeurs financiers du réseau, en tant que gestionnaires d’établissement, les parents d’élèves sont les partenaires incontournables de l’AEFE et nous ne pouvons concevoir que de telles mesures ne soient pas décidées après un réel processus de concertation, tant au niveau du conseil d’administration de l’Agence que de chacun des établissements conventionnés comme EGD.
Nous sommes face à un défi où le partenariat public/privé prend tout son sens et devient incontournable pour trouver des solutions pérennes.

Dans l’espoir d’être entendus, nous vous prions de croire, Mesdames, Messieurs, à l’assurance de nos très respectueuses salutations.

Pour la fédération,
Xavier Gonon, président

30 octobre 2017

Nouvelle plateforme web et mobile pour les anciens élèves du réseau

Nouvelle plateforme web et mobile pour les anciens élèves du réseau

Le lancement officiel de la plateforme ALFM aura lieu lors de la Semaine des lycées français du monde (11-19 novembre 2017) https://www.alfm.fr/
Elle permettra de retrouver des anciens élèves (annuaire géolocalisé), faire connaitre des projets, organiser des évènements, trouver un stage ou un emploi. Bien utile, donc !

29 octobre 2017

Présentation du « PLAN ÉTUDIANTS »

A priori, nous pensons que ce plan étudiants va dans le bon sens !

Un réel accompagnement sur le projet d’orientation et un meilleur suivi des élèves du lycée à l’université, une plateforme postbac plus efficiente, une meilleure information sur les pré-requis des différentes filières et la fin du tirage au sort dont l’injustice et l’inéquité en terme d’orientation n’étaient plus à démonter.
Dans les faits, il faudra trouver les moyens humains (2 professeurs principaux par classe de terminale, les professeurs ou CPE "tuteurs") et espérer que la nouvelle plateforme soit à la hauteur des attentes.

Mieux accompagner l’orientation au lycée

  • Deux professeurs principaux en classe de terminale pour accompagner individuellement les élèves dans la construction de leur projet d’études : les établissements nommeront, dès le mois de décembre 2017, un second professeur principal en classe terminale. Les professeurs principaux coordonneront le renseignement des « fiches Avenir » qui accompagnent chacun des vœux formulés par les lycéens. Ils en préparent une synthèse en vue du conseil de classe du 2e trimestre.
  • Intégration dans l’année de terminale de deux semaines dédiées à l’orientation pour tous les élèves
    En lien avec le premier conseil de classe, une première semaine vise à aider les lycéens à préciser leur projet d’avenir. Avant les vacances d’hiver, une deuxième semaine vise à éclairer les lycéens au moment de formuler leurs vœux d’orientation.
  • Examen approfondi par le conseil de classe du projet d’orientation de chaque élève :Le conseil de classe du 2ème trimestre examine les vœux des candidats afin de contribuer aux avis portés par le chef d’établissement. Chaque avis est transmis via une « fiche Avenir » aux établissements d’enseignement supérieur que le lycéen souhaite rejoindre.
    L’aide à l’orientation dans le cadre du tutorat
    Les lycées peuvent choisir de renforcer le tutorat qui permet d’organiser l’accompagnement par un professeur d’un nombre limité d’élèves tout au long de leur scolarité au lycée. Le tuteur aide le lycéen dans l’élaboration de son parcours et l’accompagne dans ses choix d’orientation.
  • Déploiement du dispositif « étudiant ambassadeur » : Des volontaires en service civique au sein des CIO et des établissements scolaires sont également mobilisés auprès des lycéens sur des missions complémentaires d’aide à l’orientation : ce sont les étudiants ambassadeurs.

Un accès plus juste et plus transparent dans le supérieur

  • Une nouvelle plateforme remplacera APB d’ici le début du mois de janvier 2018. (Son nom sera choisi collectivement en novembre).
  • Les universités établiront clairement leurs prérequis
    Chaque formation affichera les connaissances fondamentales et les compétences nécessaires à la réussite des étudiants. Ces attendus s’appuieront sur un cadre national, mais les établissements pourront préciser les spécificités
    de leur formation. Ils seront clairement listés dans la nouvelle plateforme.
  • 10 vœux maximum, non classés, et des vœux groupés
    Les lycéens auront la possibilité de faire moins de dix vœux, pour éviter l’orientation par défaut. Les formations seront, dans la mesure du possible, regroupées. Il sera ainsi possible de postuler à une « PACES en Ile de France », ou à une « formation en informatique à Bordeaux ».
  • Les "attendus" de chaque formation
    les formations sélectives (CPGE, BTS, DUT, écoles, etc.) conserveront leur capacité à refuser un candidat. Les candidats sélectionnés se verront proposer une place (qu’ils devront confirmer) ou seront placés en attente d’un désistement.
    Les formations non-sélectives auront désormais la possibilité de conditionner l’inscription à l’acceptation d’un parcours pédagogique spécifique dans le cas où elles estiment que le bachelier n’a pas les attendus requis. Ces dispositifs auront vocation à rapprocher les profils des étudiants des attentes de la formation pour encourager la réussite. Ils seront valorisés par l’obtention de crédits ECTS.
    Si pour des raisons de capacités d’accueil, l’université ne peut admettre tous les candidats, la priorité sera donnée à ceux dont le parcours, la motivation et le projet sont les plus cohérents avec la formation choisie.

Une offre de formation post-baccalauréat sur mesure et rénovée

  • Un « contrat de réussite pédagogique » pour mieux suivre le parcours de l’étudiant
  • Un premier cycle sur mesure, personnalisé et modulable (+ ou – de 3 ans)
  • Renforcement du tutorat et de l’accompagnement des étudiants (nomination d’un directeur des études par champ disciplinaire)
  • Encouragement des nouvelles formes de pédagogie (pédagogie par projet, pédagogie inversée, enseignements par les pairs...)Des conditions de vie étudiante au service de la réussite
  • Rattachement des nouveaux étudiants au régime général de la Sécurité sociale dès 2018
  • Fusion des contributions « vie étudiante » pour rendre le système plus lisible
  • Soutien à la mobilité jusqu’à 1 000 euros pour un étudiant qui change d’académie
  • Création de nouveaux centres de santé au sein des universités pour améliorer l’accès aux soins de proximité

Un engagement financier massif de l’État de près d’un milliard d’euros pour accompagner la réforme

  • 450 millions d’euros du Grand Plan d’Investissement pour accompagner la mise en place des nouveaux cursus, la modularisation, la mise en œuvre des contrats de réussite et l’accompagnement personnalisé de chaque étudiant
  • 500 millions d’euros sur l’ensemble du quinquennat afin d’ouvrir des places, de créer des postes dans les filières en tension et de valoriser l’engagement des enseignants dans la mise en place de la réforme
4 octobre 2017

MAROC : tournoi international ouvert d’échecs 27-30 oct

MAROC : tournoi international ouvert d'échecs 27-30 oct

L’APEAM (association des parents d’élèves d’André Malraux) et l’association Le Maroc Sportif organisent avec la collaboration du G.S. André Malraux de Rabat (Maroc) et l’ALFM (association des anciens des lycées français du monde) le tournoi international ouvert d’échecs des établissements de l’enseignement français et francophone, du 27 (accueil) au 30 octobre 2017 (départ) à l’école André Malraux, Rabat.

Ce tournoi international prometteur, premier du genre, de grande valeur éducative et sportive, est ouvert aux élèves de l’enseignement français en France et à l’étranger, ainsi qu’aux élèves des pays francophones, il contient 4 compétitions des catégories : maternelle, primaire, collège et lycée (anciens élèves scolarisés en 2016-2017 sont admis), pour l’octroi de titres de l’enseignement français et celui de l’enseignement francophones, par établissements et individuel, garçons et filles, avec un programme de divertissement !
Le règlement est publié sur le site web : www.lemarocsportif.com <http://www.lemarocsportif.com/>
Inscription sur www.chess-results.com <http://www.chess-results.com/> , dernier délai le 20 octobre 2017.
 Pour plus d’information, merci de contacter par GSM ou WhatsApp : +212661542509, ou par mail : lemarocsportif@gmail.com .

26 septembre 2017

Lettre au président de la République

31/7/17 - En tant que fédération rassemblant des associations de parents d’élèves des lycées français à l’étranger, nous sommes inquiets des conséquences engendrées par l’annulation des crédits de paiement portant sur le programme 185.

Lettre au président de la République

En tant que fédération rassemblant les associations de parents d’élèves des lycées français à l’étranger, nous sommes inquiets des conséquences engendrées par l’annulation des crédits de paiement portant sur le programme 185 qui affecte près de 11% de la subvention de l’Agence pour l’enseignement Français à l’Etranger (42 millions sur un budget 374 millions d’euros). L’AEFE qui pilote l’essentiel du réseau des établissements d’enseignement français dans le monde est déjà financée pour l’essentiel (80%) par les frais de scolarité à la charge des familles françaises et étrangères qui fréquentent cet enseignement.

Cette coupe budgétaire qui intervient en milieu d’exercice, pour un établissement administratif dont 70% du budget est affecté à la masse salariale (dont une pension civile incompressible) est un coup de rabot aveugle et violent qui va mécaniquement se reporter sur les frais de scolarité payés par les familles, puisqu’il n’est pas question de ne pas payer les salaires des enseignants ou de limiter les coûts de fonctionnement des établissements en cours d’année.
Ces frais de scolarité ont d’ores et déjà atteint, dans de nombreux établissements, un seuil difficilement soutenable après une baisse continue du budget de l’AEFE les années précédentes. Or toutes les familles du réseau ne sont pas boursières et toutes les familles n’ont pas leurs frais de scolarité payés par des entreprises.

A la lecture des comptes financiers de l’AEFE, on peut croire que celle-ci dispose de réserves de trésorerie importantes. C’est une illusion dans la mesure où tous ces fonds de réserve sont fléchés sur des projets immobiliers engagés ou programmés par les établissements. Ils ont été financés par les frais de scolarité des familles les années antérieures. Qu’allons-nous leur dire ? “Plus de gymnase ou de labos de science. On reconstitue les réserves pour les 5 ans à venir” ?
Cette décision est désolante car les lycées français à l’étranger, dont beaucoup sont gérés par les associations de parents d’élèves, sont dans un délicat exercice pour continuer à attirer des familles étrangères - qui souvent paient plus - dans un contexte éducatif très concurrentiel. Même les familles françaises moyennes et aisées - qui sont celles sur lesquelles portent toujours les efforts - n’hésiteront plus à choisir d’autres systèmes éducatifs performants et des établissements souvent beaucoup mieux équipés que les nôtres.

Cette décision est désolante pour le rayonnement de notre pays dans le monde auquel ces établissements participent en favorisant la mobilité des familles françaises expatriées et en scolarisant les enfants des élites socio-culturelles locales. Chaque établissement est aussi une unité économique où nombre de jeunes compatriotes en mobilité trouvent un emploi.

Cette coupe budgétaire fait suite aux difficultés de détachement d’enseignements titulaires (80 refusés) qui compliquent la capacité des établissements à remplir leur mission et inquiètent les familles françaises de l’étranger. Ce chiffre de 80 enseignants, totalement insignifiant pour l’Education Nationale, est d’une importance capitale pour la qualité pédagogique du réseau. Et du côté des personnels du ministère, nous savons qu’une expérience d’enseignement à l’étranger est une immense plus-value, intellectuelle et humaine. Le réseau constitue une fenêtre, une aspiration pour les enseignants. Nous regrettons que les exigences hexagonales pénalisent ce qui devrait au contraire constituer un élément clé de la politique RH du ministère.

L’enseignement français à l’étranger a été l’un des thèmes dominants de la dernière campagne législative et les Français de l’étranger, qui ont largement plébiscité les élus de la République En Marche, ne comprennent pas l’ampleur de cette sanction pour une Agence chargée de service public et performante, essentielle à la présence de la France dans le Monde, et qui scolarise à moindre coût environ 342 000 élèves dont 125 000 français.
Monsieur Le Président, si nous sommes conscients des contraintes budgétaires qui pèsent sur la France, nous voulons vous alerter sur les conséquences désastreuses de l’ampleur de cette annulation de crédits, pour la qualité de l’enseignement français à l’étranger, notre crédibilité et notre rayonnement. Nous espérons que vous voudrez bien y être sensible.

1 | ... | 44 | 45 | 46 | 47 | 48 | 49 | 50 | 51 | 52 | ... | 53