Actualités

9 janvier 2023

Forts en maths grâce à la pensée visuelle

12 janvier 18h (heure de Paris)

Pour l’ensemble des élèves et des parents, un webinaire-atelier d’Elisabeth Neraud pour découvrir le pouvoir de la pensée visuelle sur la mémorisation, mieux comprendre et mieux utiliser les représentations visuelles pour favoriser l’accès au langage mathématique et rendre plus fun l’entrainement mathématique !

Forts en maths grâce à la pensée visuelle

Que vais-je apprendre dans cet atelier ?
• Quelle est l’étape nécessaire pour bien comprendre ce que l’on fait en maths ?
• Comment mettre en place certaines choses simples à la maison pour aider vos enfants ?
• L’importance de la représentation visuelle dans toutes les matières
• L’intérêt de varier les approches et les supports
• Comment favoriser la mémorisation à long-terme ?

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L’inscription vous permet d’accéder au replay

Elisabeth Néraud est ingénieure et experte de l’accès des élèves aux mathématiques.
https://elisabeth-neraud.com

31 décembre 2022

Bonne Année 2023 !

Bonne Année 2023 !
19 décembre 2022

Commission nationale des bourses scolaires

Catherine Babillon et Jaime Peypoch vous ont représenté à la CNB qui s’est tenue les 14 et 15 décembre et concerne l’attribution des bourses 2023 pour les élèves scolarisés dans le le rythme sud et les dossiers étudiés en 2ème CCB pour les élèves des établissements de rythme nord pour l’année 2022-23. A priori tous les besoins ont été couverts par l’enveloppe qui finance l’aide à la scolarité pour les élèves français d’un montant de 104M€, une enveloppe AESH de 1,3M€ et la soulte venant compenser le différentiel budgétaire.
Ainsi, 23189 élèves bénéficient d’une bourse pour un montant de 106, 2M€.

Commission nationale des bourses scolaires

Le maintien du niveau d’accompagnement des familles est une orientation politique forte du ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères. La directrice de la Direction des Français à l’étranger (DFAE) a toutefois prévenu que la logique d’aide sociale qui a prévalu pendant la crise sanitaire n’est pas tenable. Cette CNB marque le retour aux critères habituels et la lutte contre la fraude notamment par un recours accru aux visites à domicile.
Un certain nombre d’interrogations demeurent sur l’érosion des familles françaises dans les établissements français dans le réseau ( 51% d’entre eux sont scolarisés dans les EGD et conventionnés) alors qu’on observe une hausse du nombre des Français inscrits au registre des Français à l’étranger.

Bourses parascolaires : 2022/2023 rythme nord : 21 786 720 € (contre 23 364 410€ l’an dernier -6,75%). Elles sont en augmentation régulière. et constituent un enjeu en termes de maitrise des risques financiers et comptables

Coût moyen par boursier : 4 332€ contre 4 219 € l’année précédente (+2,67%).Montant moyen des frais de scolarité stricto sensu : 6099€ contre 6 070 € l’année précédente (+0,47 %).
AESH  : 249 à ce stade, pour un montant de 1 259 353€ sachant que d’autresdossiers sont attendus en période 3

Quelques points d’attention

  • Frais de scolarité non connus au moment des CCB  :
    Les bourses sont attribués sur les montants connus des écolages de l’année à venir. Si ceux-ci ne sont pas communiqués au moment de la tenue des CCB, les bourses sont calculées sur les montants de l’année en cours. Il revient alors à l’établissement - et non à la famille- de prendre à sa charge le différentiel.
  • AESH : Pour prétendre à une prise en charge du salaire versé à l’AESH (rappel, la prise en charge ne couvre que le taux horaire net de l’AESH sur 36 semaines de cours), la MDPH doit obligatoirement prescrire une aide humaine.
30 novembre 2022

Edito lettre d’information novembre 2022

Hugo {PNG} Chers parents,

Dans le cadre du conseil d’administration de l’AEFE du 22 novembre dernier, nous avons mis en avant nos principales préoccupations actuelles, en tant que parents, parents élus et parents administrateurs :

  • Pour nous tous, deux priorités majeures : celle de qualité, celle de l’accessibilité. Dans un environnement concurrentiel exacerbé, l’enseignement français à l’étranger doit avant tout être un terrain d’excellence pédagogique. Parallèlement, dans un contexte inflationniste, nous défendons la modération tarifaire et les dispositifs de bourse, marqueurs de notre culture, garants de notre attractivité. Nous craignons que le financement du réseau s’opère en grande partie par les hausses à venir des frais de scolarité, de l’ordre notamment de 8% pour les établissements en gestion directe.
  • Pour les parents élus, engagés bénévolement, parfois gestionnaires assumant de lourdes responsabilités, nous réclamons une plus grande adaptation du cadre de l’AEFE aux enjeux locaux, avec notamment plus de flexibilité et de réactivité au regard des réalités du terrain, par exemple sur la prise en compte des attentes de la communauté éducative ou des contraintes juridiques locales.
  • En tant que parents administrateurs de l’AEFE, réunis dans une fédération mondiale et apolitique, nous avons besoin d’être plus informés, plus associés, mieux représentés. En explicitant davantage les différents rôles et la stratégie de l’AEFE, nous pourrions mieux appréhender les options de financement, les choix d’orientation de la dépense publique, les politiques de ressources humaines, les mécanismes de solidarité indispensables à notre réseau.
    Ainsi, nous continuons à particulièrement soutenir l’AEFE dans ses actions de régulation et de soutien des établissements. Nous avons notamment alerté l’AEFE sur les difficultés sécuritaires, économiques ou sanitaires rencontrées par un certain nombre d’élèves, de personnels, de familles. Cependant, nous n’avons pas pu nous associer pleinement au projet de budget initial de l’AEFE pour l’année 2023, qui illustre les risques de déséquilibre sur la durée du modèle de développement actuel.

En marge de nos échanges avec l’AEFE, nous avons également rencontré les acteurs politiques de l’enseignement français à l’étranger, notamment les Députés et les Sénateurs des Français de l’étranger, issus de formations politiques diverses, partageant avec nous une volonté d’amélioration continue du réseau.
Dans les prochains mois, nous poursuivrons nos actions de représentation de tous les parents, au service de la qualité, de l’inclusivité, de l’attractivité, donc de la pérennité des offres de nos établissements, pour tous nos élèves. 
Hugo Catherine

29 novembre 2022

AEFE conseil d’administration du 22 nov.22

Eléments à retenir


Pour le sénateur Ronan Le Gleut, le doublement des effectifs est un objectif inatteignable à l’horizon 2030, la politique d’affichage met de la pression sur l’AEFE et l’augmentation du budget est un trompe l’œil !

1/ Dans les différentes déclarations liminaires, nous notons, outre l’intervention de notre président Hugo Catherine, celle sans détours de Ronan Le Gleut, rapporteur pour avis sur le budget du MEAE : l’augmentation du budget est un trompe l’œil car dans les faits, l’augmentation n’est que de 7 M€ seulement. Les frais d’écolage vont augmenter et une charge plus importante va peser sur l’Agence pour financer les élèves boursiers à 100 %. Pour le sénateur, Il est impératif de sortir l’AEFE des ODAC pour permettre aux EGD d’investir.

2/ Grande inquiétude sur le contexte économique mondial et, en particulier, le retour très fort de l’inflation dans la plupart des pays ce qui rend pour tous les établissements, quelle que soit leur catégorie, l’augmentation des droits de scolarité inévitable. Le montant moyen de la hausse des droits de scolarité pour les EGD pour la rentrée 2023 est de 8%, vraisemblablement le chiffre qui sera retrouvé à l’échelle du réseau. -* La FAPEE est intervenue sur la hausse de 7,8% des frais de scolarité dans les EGD. Les parents perçoivent un grand risque de désaffection, au profit notamment d’offre d’éducation locale moins onéreuse. Elle a alerté sur les difficultés de nombreuses familles à poursuivre dans le réseau. De plus, le montant de l’aide à la scolarité prévu pour 2023 excède la subvention de l’Etat. L’AEFE dont le budget est en déficit devra faire un abondement de trésorerie. Quelle est la pérennité du dispositif ?
Sécurité/risques  : le sentiment anti-français monte dans la zone sahélienne et le réseau est percuté comme instrument en première ligne de nos valeurs et de promotion de nos idées. les questions de sécurité sont suivies avec beaucoup d’attention sur la sécurisation des périmètres des établissements et des communautés éducatives sur le terrain. La FAPEE a réinsisté sur un management des risques qui tienne compte de l’investissement de comités de gestion sur la sécurisation des communautés scolaires, passant notamment par une prévention rigoureuse (exercices de sécurisation et de gestion de crise) et une information partagée.

3/ Le cap 2030 du doublement des effectifs s’éloigne, même pour le MEAE ...
Si le réseau de l’enseignement français a gagné en effectifs et en nombre d’établissements (390 000 élèves et 567 établissements) malgré la crise sanitaire, pour tendre vers le cap 2030, une progression annuelle moyenne de 7% des effectifs est nécessaire, ce qui est assez clairement hors de portée.
Volontariste, le président du CA, estime désormais que l’objectif présidentiel ne pourra reposer sur la seule extension du réseau par de nouveaux partenaires. Les EGD et conventionnés qui scolarisent 50% des effectifs actuels doivent aussi prendre part au développement. Dans la projection calculée par l’agence, le réseau actuel compte pour plus de la moitié de la croissance attendue d’ici 2030.
MAIS, l’attractivité des établissements repose sur une maîtrise des droits de scolarité qui doivent rester compétitifs vis-à-vis de la concurrence (concurrence qui n’est pas qu’anglo-saxonne mais aussi locale...) et sur un développement de l’immobilier dans les EGD. Pourtant, l’AEFE n’a toujours pas de capacité d’emprunt...

4/ Bilan Parcoursup : cette année 10 415 élèves de l’enseignement français à l’étranger ont accepté une admission dans l’enseignement supérieur français. Le taux d’attractivité de l’enseignement supérieur français est de 53,5%. Les formations les plus prisées par les bacheliers du réseau sont les licences : 60% des bacheliers vont à l’ université française dont 17% qui sont en PASS et 16% en droit. 10% de bacheliers vont en écoles de commerce, 10% en écoles d’ingénieurs et 9% intègre une classe préparatoire aux grandes écoles. L’AEFE travaille à ce que le bac soit reconnu par toutes les universités étrangères à son meilleur niveau.

5/ Bonne nouvelle : L’agence a obtenu la reconnaissance du statut de boursier du secondaire pour les élèves du réseau bénéficiant de l’aide à la scolarité à 100%, ce qui a permis à 600 bacheliers du réseau de remonter dans les classements, notamment pour l’accès aux classes préparatoires aux grandes écoles.

Lire le compte-rendu du conseil d’administration

29 novembre 2022

Conférences de décembre

En partenariat avec Averroès e-learning, IPESUP et la Mission Laïque Française, la FAPEE vous invite ainsi que les familles de vos associations aux conférences suivantes :

Conférences de décembre

Mardi 6 décembre 19h : Parcoursup et les universités étrangères (S’inscrire)

Mercredi 7 décembre 18h : Panorama général des études supérieures, s’orienter vers une filière sélective (S’inscrire)

Mercredi 14 décembre 18h : La discipline positive, développer les compétences psychosociales (S’inscrire)

Les replays seront disponibles sur inscription

29 novembre 2022

Financement du réseau : présentation d’Olivier Brochet

2ème rendez-vous Réflexe-S

Cette présentation du directeur général de l’AEFE dans le cadre des rendez-vous Reflexe-s organisés par la sénatrice Samantha Cazebonne, le 24 novembre dernier, permet de fixer les grandes masses budgétaires de l’enseignement français à l’étranger, évaluer l’importance du soutien de l’état français qui reste cependant sous financé pour accompagner les hausses de coûts de la masse salariale en raison de l’augmentation du point d’indice et de la réforme du statut des personnels détachés.

  • 12% des établissements sont des EGD et scolarisent 20% des élèves
  • 28% des établissements sont des établissements conventionnés qui scolarisent 31% des élèves
  • 60% des établissements sont des établissements partenaires qui scolarisent aujourd’hui 49% des élèves.
    Les EGD et conventionnés représentent 40% du réseau et plus de la moitié des élèves.

** Quelques chiffres

Le chiffre d’affaires global du réseau de l’enseignement français à l’étranger est de 3 milliards d’euros. Le budget de l’agence pour 2023 représente 1,2 milliard d’euros.
La subvention 2023 de l’état pour charge de service public est de 441M€.
l’aide à la scolarité pour les élèves français : 100M€

L’augmentation de 30 M€ supplémentaires au budget 2023 est fléché pour l’aide au Liban (10m€) et l’accompagnement pour faire face aux augmentations importantes des salaires des fonctionnaires détachés auprès de l’agence du fait notamment de l’augmentation du point d’indice des fonctionnaires et de leur nouveau statut (20M€).

Recettes propres de l’agence

  • ressources propres de ces établissements en gestion directe = 448M€ € (droits de scolarité encaissés dans les budgets de ces établissements intégrés au budget de l’agence, le budget de l’agence et de ses EGD est un budget unique). La PRR et PFC des EGD représentant 112M€ dans cette somme de 448M€
  • recettes en provenance des établissements conventionnés = 260M€ (+ 6M€ de remboursements de frais annexes (heures sup) et autres produits (6M€), souvent des loyers.
  • recettes en provenance des établissements partenaires : 6M€

1/La moitié du budget de l’agence est liée directement aux actions de l’agence comme gestionnaire d’établissement EGD et de mise à disposition de personnels détachés dans les établissements conventionnés.
2/ des crédits servent à l’ensemble de la communauté française à l’étranger quel que soit le statut des établissements ( bourses, bourses Excellence major, subventions de sécurité apportées au réseau (9M€), aide au développement pour les établissements (6M€)...

Moyenne de l’aide nette apportée à chaque élève du réseau (hors bourses)
Aide nette dans les EGD = 2100€
Aide nette dans les établissements conventionnés = 1700€
Aide nette dans les établissements partenaires = 160€ par élève
Cela signifie que sans le soutien apporté par l’état à ces différentes catégories de l’établissement les droits de scolarité supportés par les familles augmenterait d’autant.
Lire le compte-rendu de l’intervention

29 novembre 2022

Financement de la formation

La formation des personnels enseignants de droit local est un enjeu majeur de la qualité du réseau

Les instituts régionaux de formation (IRF) se mettent en place avec un statut d’EGD.

Ils seront financés par les contributions existantes des établissements à la formation (16,5M€) contributions variables selon les établissements et selon les zones.
Les dépenses étant de l’ordre de 19M€, l’agence utilise la subvention publique pour alimenter un programme de formation à la hauteur des besoins.

A cette quantification budgétaire doit se rajouter la masse salariale des enseignants formateurs et personnels dédiés à la formation par l’agence pour l’ensemble du réseau ( 11 IA-IPR, 17 inspecteurs de l’éducation nationale en poste, 300 conseillers pédagogiques de l’enseignement primaire et enseignants formateurs du secondaire) dont le coût salarial est de 70M€.

L’engagement en termes de formation soutenu par l’état aujourd’hui est de 90M€

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