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Malgré les satisfecits des représentants du MEAE sur la reprise post covid (le réseau comptant en cette rentrée 2022, 390 000 élèves et 567 établissements), nous sommes nombreux à penser que l’objectif, fixé par le président de la République, de doubler les effectifs d’élèves du réseau de l’AEFE, pour atteindre 700 000 élèves à l’horizon 2030 , manifestation d’une politique volontariste tous azimuts, est irréaliste, alors que les crises mondiales se succèdent, qu’elles soient sanitaire ou économique.
Le sénateur Le Gleut a repris la synthèse de son rapport du projet de loi de finances pour 2023 pour l’action extérieure de l’État : "au rythme de progression actuel des effectifs (+ 2,2 % par an depuis 2017), le doublement ne sera atteint qu’à la rentrée 2049... Le respect de l’objectif présidentiel supposerait un taux de croissance annuel moyen de 7,6 % à compter de la rentrée 2023 ce qui semble hors de portée".
Le sénateur a dénoncé une politique d’affichage qui met de la pression sur l’AEFE et les postes. La sénatrice Hélène Conway-Mouret a souligné, pour sa part, l’incohérence de décisions d’homologation qui fragilisent l’existant, remarques que nous partageons complètement.
La FSU s’est, elle, interrogée très justement sur le terme d’influence qui sonne mal dans le contexte, alors qu’un sentiment anti-français croît en zone sahélienne se traduisant par une agitation menaçante. A ce titre, la FAPEE est intervenue sur la sécurisation des établissements pour rappeler les efforts menés par les comités de gestion parentaux, notamment celui du lycée Saint Exupéry à Ouagadougou qui, depuis que le climat sécuritaire est volatile, font former à la sécurité, les élèves, enseignants, et les personnels de direction à la gestion de crise - qui n’est pas une option ces jours-ci.

Nous nous interrogeons sur la pertinence d’objectifs stratégiques d’influence, décidés en d’autres temps, et cette prochaine conférence/Etats généraux/table ronde -quel qu’en soit le terme- promise par le MEAE dans le courant du premier semestre 2023 devra mettre sur la table les nombreux sujets du réseau de l’enseignement français à l’étranger, de manière pragmatique et constructive.

Lire la déclaration liminaire

Pour le député, les deux missions très différentes de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), à savoir le développement de l’excellence et du nombre d’élèves dans l’ensemble du réseau (566 établissements accueillant près de 390 000 élèves), d’un côté, et, de l’autre côté, son rôle d’administrateur de 68 établissements en gestion directe (EGD) accueillant près de 76 000 élèves, ne sont pas comptablement ni juridiquement identifiables.
Il souligne que les « parents-payeurs » de ces 68 établissements voyant leur contribution importante diluée dans le budget général de l’AEFE et considéré comme de l’argent public, ont parfois le sentiment, et même le ressentiment, que leurs écolages ne sont pas utilisés uniquement pour l’établissement de leur enfant, et sans pouvoir le contrôler.
Il propose une réorganisation fonctionnelle de l’AEFE  : d’une part le pilotage et le développement du réseau et la gestion des personnels détachés, et, de l’autre, une structure indépendante, juridiquement et financièrement gérant l’ensemble des 58 EGD et ayant une capacité d’emprunt. La gestion serait assurée par un comité de gestion où l’AEFE serait majoritaire à 60%, et où les parents d’EGD représenteraient 25% des voix. Cette structure signerait une convention de collaboration avec l’AEFE.

Cet amendement permettrait la réécriture de l’article L. 452-3 du code de l’éducation Lire ici la version initiale et modifiée qui est incomplète, puisque les frais de scolarité payés par les familles ne sont même pas mentionnés à côté des « crédits de l’état » (!)

Nous ne savons pas si le dispositif du comité de gestion gérant l’ensemble des 58 EGD proposé par le député est le bon montage mais nous le remercions d’avoir répondu sans détours à toutes nos questions sur la problématique majeure du fonctionnement budgétaire de l’AEFE et, plus largement, partagé sa vision sur les modèles opérants d’un enseignement français irrigant et intelligemment implanté dans la diversité des pays d’accueil.

Le député Frédéric Petit a déposé un amendement visant à créer un comité de gestion des établissements de l’AEFE en gestion directe (EGD) qui a été adopté en Commission des affaires étrangères le 19 octobre.
Cette structure, indépendante juridiquement et financièrement, serait chargée uniquement de la gestion des EGD et signerait une convention de collaboration avec l’AEFE. Elle serait gouvernée par une instance contrôlée à au moins 60 % par l’agence, et à au moins 25 % par les représentants des parents des élèves inscrits dans les établissements en gestion directe. Lire

Les jeunes enfants sont naturellement curieux et avides de découvertes. Ils sont fascinés par les nombres, aiment jouer avec les formes, et explorent l’espace environnant. Les enfants ont donc une disposition favorable envers les nombres et l’espace ; mathématiquement parlant, envers l’arithmétique et la géométrie. Les recherches en psychologie cognitive et en neurosciences cognitives font la lumière sur les connaissances fondamentales que les nourrissons possèdent dès la naissance et permettent de mieux comprendre les prodigieuses capacités d’apprentissage des enfants. Pourtant, si l’on examine le parcours scolaire des enfants en mathématiques, il y a quelque chose que nous, adultes, faisons – ou ne faisons pas – qui fait que, arrivés en terminale, la plupart des élèves ne veulent plus jamais entendre parler de mathématiques.

Comment inverser cette tendance ? Rejoignez Dr Monica Neagoy, conférencière, auteure et experte internationale, pour obtenir des réponses à ces questions. Vous apprendrez comment accompagner vos enfants. Il s’agit d’élargir leur expérience des mathématiques et de leur donner vie à la maison, en réalisant des projets mathématiques ensemble, en cultivant des habitudes de pensée utiles, en explorant la vie des mathématiciens, en découvrant des énigmes, des applications et des jeux mathématiques, en renforçant la confiance en soi des enfants.

Pour vous inscrire, c’est ICI

Monica Neagoy : Franco-américaine, autrice bilingue, et formatrice, conférencière et consultante internationale, Monica Neagoy est Docteure en didactique des mathématiques. Elle a enseigné dans le département de mathématiques de l’Université de Georgetown (Washington) où elle a fondé et dirigé un institut de formation continue pour les professeurs. Elle a été directrice de programmes nationaux à la National Science Fondation, aux États-Unis.

Chers parents,

Nous avons la chance de vous inviter, ainsi que les parents et enseignants de votre établissement, à la conférence de Michel Develay, professeur honoraire des universités, sur

LES COMPETENCES DE VIE ET LEUR RÔLE POUR AIDER VOTRE ENFANT

Jeudi 13 octobre de 13h à 14h (heure de Paris).
S’inscrire ici

Michel Develay, docteur en Didactique des disciplines et docteur ès Lettres et Sciences humaines, est Professeur émérite de l’Université Louis Lumière Lyon 2. Comme expert auprès d’organismes internationaux, il assure des expertises de systèmes de formation et anime de nombreux colloques et actions de formation dans différents pays. Il est membre du conseil scientifique de la Mission laïque française.

Entre un chef d’établissement formidable - mais qui rechigne à réunir le conseil du second degré, le CVC ou CVL dans le format prescrit par la circulaire sur les instances en y invitant les parents -, une représentante d’APE qui se désole d’une liste fugace de 6 parents qui a obtenu 12 votes et, avec la règle du plus fort reste, un siège au conseil d’établissement, sans aucune proposition au service des familles, ...Les échanges ont été riches lors de ce webatelier que nous continuerons dans l’année.
Merci à Catherine et Dior qui l’ont animé et aux participant.e.s qui ont partagé, pour les plus novices, leur expérience.

Chers parents, chers adhérents,

Nous sommes heureux de partager avec vous notre lettre d’information, quelques semaines après une nouvelle rentrée pour la plupart des établissements. Nous nous félicitons du retour à la normale, dans un environnement post-covid, pour la grande majorité d’entre nous. Toutefois, nous n’oublions pas les établissements toujours confrontés à des niveaux élevés de contraintes sanitaires et ceux qui doivent faire face à des contextes géopolitiques ou économiques critiques.

Avec un conseil d’administration et un bureau renouvelés, la FAPEE poursuit son engagement constructif et apolitique, pour informer, soutenir et défendre les parents du réseau de l’enseignement français à l’étranger. Vos administrateurs forment un collectif représentatif des associations de parents d’élèves adhérentes, tant au niveau géographique qu’au regard des différents statuts d’établissements. En tant que nouveau président, je m’inscris dans cette dynamique collective, et souhaite représenter notre fédération dans toute sa diversité, en m’appuyant notamment sur une expérience de directeur des ressources humaines, de président de conseil de gestion mais surtout de parent du primaire et du secondaire, au sein d’établissements à gestion parentale et non parentale, tant en France qu’à l’étranger.

Nos attentes, sur les dimensions éducatives, économiques et de gouvernance sont fortes. Nous souhaitons contribuer à résoudre l’équation d’une plus grande qualité des offres d’enseignement et des services tout en veillant à la soutenabilité des frais de scolarité. Nous militons pour une meilleure représentation des parents, à la hauteur de notre contribution décisive au fonctionnement du réseau. Nous prônons une démarche d’amélioration continue et d’innovation pour accroître l’attractivité de nos établissements. Plus que la croissance, nous voulons un progrès qualitatif, pérenne et rassembleur.

Hugo Catherine, président